~ Mon identité ~
~ Prénom : Éris
~ Nom : Manea
~ Âge : 127 ans
~ Jour & Mois de naissance : Le 7 Philia du mois de vita
~ Sexe : Féminin
~ Race : Revenante
~ Lieu de naissance : Vel'kost
~ Lieu où vous vous trouvez actuellement : Cimetière de Kumra
~ Classe : Sorcière Arcanique
~ Alignement : Chaotique mauvaise
~ Apprenez à me connaître ~
~ Description Physique : Éris a l'apparence d'une frêle demoiselle de treize ans d'un mètre cinquante. Elle porte de longs cheveux lisses et noirs ornés d'une rose pourpre de laquelle émane une fragrance. Sa peau est pâle et ses yeux noirs en amandes sont légèrement maquillés de rouge. Ces artifices de coquetteries permettent de dissimuler sa véritable nature. Sa tenue habituelle consiste en une robe blanche à manches longues avec quelques parties cramoisies au niveau de son col. Elle apprécie être pieds nus. Elle se promène avec une intrigante poupée, transpercée d'aiguilles et parfois tachée de sang.
~ Description Psychologique : Éris se montre sous des traits inoffensifs : douce, gentille, insouciante et joyeuse. Il se trouve que c'est un masque et qu'elle est en vérité une psychopathe. Humilier, torturer et tuer est pour elle une source d'amusement pour combler son ennui, c'est un jeu auquel elle sait se montrer très imaginative. Contempler ses proies en train de se débattre, supplier puis l'insulter est une jouissance. Elle aime en particulier démembrer ses victimes, les récupérer et s'en faire de temps en temps une décoration d'intérieure originale. Dans l'ombre, elle se plaît aussi à jouer discrètement les troubles fêtes, à provoquer des conflits et autres catastrophes. Elle se nourrit en quelque sorte du malheur des autres, cela démontre bien son sadisme physique et morale. Éris admire et craint Cymetia, sa créatrice. Elle espère secrètement la dépasser un jour en puissance et la vaincre afin de recouvrer une totale liberté. Elle ignore cependant si la disparition de la reine n'entrainerait pas non plus sa destruction... En attendant, elle est ravie de parcourir ce vaste monde et à s'adonner à sa passion qui est de participer très largement au chaos.
~ Biographie & Histoire : Les parents d'Éris étaient des fermiers qui habitaient une modeste longère à Andras. Ils possédaient des poules, des lapins, des cochons, des chèvres et des vaches. Pour compléter leurs revenus, ils participaient aux labours, aux semailles et aux récoltes de leurs voisins (blés, maïs, raisins, pomme de terre...) et plus rarement, dans l'approvisionnement de minerais pour Vel'kost. Il ne manquait qu'une chose à leur vie à la fois simple et routinière : des enfants. Après de nombreuses tentatives et d'échecs, Breena, la mère d' Éris commença à plonger dans une dépression. Pour combler ses maladresses et ses absences dues à son état, les parents du père qui vivaient juste à côté d'eux venaient l'aider comme ils le pouvaient à la gestion de son élevage. Cette famille très croyante, ne pouvait pas s'empêcher d'accuser la mère d'avoir réalisé un péché suffisamment grave pour que Loominëi ne daigne leur offrir une descendance. Ces brimades ne pouvait bien sûr qu'empirer l'état de Breena, elle-même très pieuse, à culpabiliser et à se détester encore plus sur le fait qu'elle n'était tout bonnement pas digne d'enfanter. L'inutilité du prêtre de Loominëi pour intercéder en leur faveur poussa Caem, l'époux de Breena, à chercher ailleurs des solutions.
À l'occasion d'un voyage à Vel'kost, ils interrogèrent tous les médecins dans l'espoir de trouver un remède concernant leur stérilité. Un soir, un homme vint à eux en se présentant comme un antiquaire. Après discussion, il les fit entrer dans son arrière boutique, et en échange d'une grande somme d'argent et de leur silence, il promit une potion, produite il y a bien longtemps par des mages. Désespérés, les parents acceptèrent puis rentrèrent chez eux avec le précieux philtre. Quatre mois plus tard, ils constatèrent que la mixture n'avait pas fonctionné. Furieux, Caem traqua le marchand qu'il considérait comme un arnaqueur. Il le retrouva assez facilement et malgré ses suppliques et ses arguments sur la probable péremption de la mixture, l'assassina. La femme du marchand, témoin de la scène, était enceinte et arrivait bientôt à son terme. Caem l'égorgea puis l'éventra pour s'emparer du bébé.
De retour à Andras, il présenta l'enfant à toute la communauté comme étant sa fille, prétextant avoir adopté une orpheline à une famille extrêmement pauvre. Émus par cette bonne action et l'histoire du nourrisson, les villageois lui firent très bon accueil. Enfin, la petite famille avait retrouvé une sérénité. Les six premières années furent merveilleuses mais tout changea lentement. La petite fille surprotégée s'ennuyait beaucoup et se sentait étouffée. En effet, trop jeune pour sortir seule, elle devait rester à côté de ses parents et les aider dans leur travail. Éris présenta des signes inquiétants de cruauté d'abord sur les insectes, en les démembrant minutieusement, puis sur les animaux en les piquant, en coupant leur chair pour contempler le sang dégouliner ou en jouant avec leurs os. Au fil des années, elle apprit à tourmenter les autres enfants en appuyant là où ça fait mal : faiblesses, secrets, hontes et à les monter les uns contre les autres. De nouveau des rumeurs circulèrent sur la famille : ils n'étaient pas faits pour être parents, voilà ce qui arrive lorsqu'on tente de changer son destin ! ils devaient mériter cette gamine folle ! disaient-elle. Les parents tentèrent tant bien que mal de freiner les pulsions de leur fillette, allant jusqu'à l'enfermer et la battre à chacune de ses actions suspectes. Pour s'occuper et pour leur faire plaisir, Éris se passionna pour la couture, et se montra très douée pour tout ce qui était manuel, mais malgré cela elle ne sentait jamais assez stimulée.
Et ce qui devait arriver arriva : excédé par son comportement malsain, Caem révéla tout en insultant les origines de la jeune fille. Définitivement brisée, elle massacra ses parents en retour. Les habitants les découvrir avec horreur attachés et bâillonnés. Ils peinèrent même à les reconnaitre tellement ils avaient été défigurés à cause des morceaux manquant sur leur visage et leurs membres. Éris s'amusait à côté à façonner une poupée hideuse avec leurs doigts, oreilles et nez. Elle était pleinement consciente de ce qu'elle avait fait et du châtiment qui en découlerait mais n'en avait cure. Plus rien ne la retenait, ne comptait à ses yeux. Affolés par cette monstruosité sans pitié, ils emmenèrent la demoiselle au lac pour la noyer tout en implorant les Dieux de pardonner les fautes de cette misérable famille.
Repêchée par Cymetia une heure plus tard, Éris se réveilla en tant que revenante. La reine avait entendu parlé de cette étrange fille fascinée par le chaos et la mort. Ce type de personne insensible à l'horreur lui serait utile dans ses rangs, elle réclama sa totale soumission afin de pouvoir utiliser à volonté ses compétences dans ses expériences cadavériques. En effet, ses talents pourrait permettre d'éviter que certaines de ses créations ne partent trop vite en lambeaux. Éris accepta les conditions, nullement inquiète ni impressionnée par cette mission. Elle se dit au contraire qu'elle allait continuer à s'amuser et que cela devrait commencer avec ses meurtriers...
~ Suppléments ~
~ Particularités propres à votre espèce : > Avantages : Insensible à la douleur et au froid, indifférent face à la peur, invisible à l'infravision (Sang froid, ou pas de sang du tout), ne peut être en proie aux afflictions par le sang "s'il en possède" (Maladie, poison, venin et autres), nul besoin de se nourrir (Sauf si une de ses capacités en dépend), ne dort jamais, infatigable. L'oxygène leur est inutile, ils peuvent donc errer sous l'eau comme sur terre.
> Inconvénients : Ils sont immortels mais ont besoin d'entretien pour que la nature ne reprenne pas ses droits, aussi, chaque mois ils doivent retourner au cimetière de Kumra pour s'y ressourcer 24 heures. En cas d'abus de leur capacité physique ou mystique, les Revenants peuvent se décomposer prématurément, engendrant ainsi leur trépas s'ils ne reviennent pas au plus vite dans le cimetière de Kumra. Ne peut tuer un autre Revenant. Ne peut investir un lieu Saint. Sensible face à la puissance des prêtres Célestes.
~ Ce que vous aimez : La liberté, Cymetia, le sang, tuer, torturer, regarder les autres souffrir, tripoter les cadavres, l'anarchie.
~ Ce que vous détestez : L'ennui, obéir, les idiots, les faibles.
~ Vos peurs : Servir de cobaye dans une expérimentation.
~ Arme(s) : Une poupée, des aiguilles.
~ Signe(s) particulier(s) : Teint livide, pas d'odeur.
~ Points forts : La précision et la dextérité. Éris connaît bien les points les plus sensibles d'un corps surtout lorsqu'il est question de faire souffrir ! Intelligente et perspicace, Éris est capable de machinations complexes et élaborées. Elle fonce rarement tête baissée.
~ Points faibles : La force et la résistance physique. Éris est fortement limitée par son corps d'enfant qui n'est à la base pas très athlétique. Elle évitera donc les combats rapprochés.
~ Mes secrets ~
~ Pouvoirs : - Invocation d'aiguilles. (
Par fétichisme, Éris conserve toujours "Pikour" (une aiguille en os) cachée dans sa manche.)
> Elles peuvent être utilisées comme armes de projection ou comme outils de malédiction sur sa poupée. La grandeur des aiguilles invoquées est variable. Elle peut en invoquer dix d'un coup pour les plus petites (douze centimètres) et deux pour les plus grandes (un mètre). La durée de l'invocation est de deux minutes. Il faut attendre deux minutes pour user de nouveau ce sort. Attention ces aiguilles sont projetées magiquement, donc en premier lieu j'invoque, et dans un second temps j'épingle. La manipulation de l'aiguille perd toutefois son effet lorsque celle-ci rencontre un obstacle.
Éris utilise généralement ce sort pour récupérer un échantillon du corps de son ennemi (sang, cheveu, peau...).
- Lien sensoriel de la poupée vaudou : Éris possède toujours une poupée avec elle mais en cas de destruction de celle-ci, elle peut en ré invoquer une (pouvoir passif).
Les trois pouvoirs suivants ne peuvent fonctionner qu'à partir d'un échantillon du corps de son ennemi (sang, cheveu, peau...) intégré à l'intérieur de la poupée :
> Éris peut infliger à sa cible une exquise douleur au même endroit que là où elle a transpercé sa poupée avec son aiguille.
> Éris peut désarticuler, briser un membre en tordant sa poupée.
> Éris peut démembrer en arrachant une partie de la poupée. La robustesse de la cible est à prendre en compte, ainsi plus sa constitution l'est et plus Éris aura des difficultés à détacher le membre. De toute façon, plus l'agonie dure et plus la demoiselle sera enchantée !
- "Mâchouille" la poupée martyre :
> La poupée peut absorber une attaque magique dès qu'elle arrive à quinze mètres de rayon l'attirant tel un aimant. Selon sa puissance, le sort peut détruire la poupée. Vive le passif !
- "Mâchouille" la poupée vorace :
> Éris peut agrandir sa poupée jusqu'à une hauteur d'un mètre soixante pendant deux minutes afin qu'elle combatte pour elle. C'est alors que ses dents poussent et s'aiguisent, que sa bouche se découd et qu'un appétit nouveau se manifeste. Imaginez alors une poupée de la taille d'une jeune fille vous prendre en chasse la bouche grande ouverte tout en émettant des sons inqualifiables, et dont le seul désir est de vous croquer. "Mâchouille" répond à la voix de sa maîtresse. Au terme des deux minutes, la poupée se découd (perd ses membres, sa tête...).
La capacité mystique de Éris est l'invocation d'aiguilles . Elle influencera les autres sorts de cette façon (fusion):
~ En ciblant une douleur, Éris blesse également à l’endroit opposé de sa Pikour.
~ En désarticulant, Éris introduit magiquement des aiguilles à l'intérieur même de sa victime dans la zone ciblée. Ainsi, sa manipulation n'en sera que plus douloureuse.
~ En démembrant, Éris peut recoudre de façon à arrêter l'hémorragie qui en découle afin de jouer encore plus longtemps avec sa victime.
~ "Mâchouille" la poupée vorace se transforme en poupée vorace hérisson, de longues aiguilles sortent de son corps.
~ "Mâchouille" la poupée martyre devient une poupée martyre kamikaze, elle projette des aiguilles tout autour d'elle lors de sa destruction .
~ Utilitaires ~
~ Ma couleur utilisée : Red ~ #FF0000
~ Code : Approuvé par Elfwyn.
~ Origine, Désir ou Mystère ~
~ P.N.J : Oui
~ Narrateur : Non
~ Le premier pas : P.N.J
~ Mystère : Oui
~ Lien vers le premier RP : Être... ou ne pas être ?!
~ Votre niveau dans le rôle play ~
~ Test RP : "(Gore/horreur)"Rubens, un humble livreur de vivres d'une quarantaine d'années, était en route vers Nandis. Il avait l'habitude de voyager seul sur sa charrette et d'emprunter des chemins relativement sûrs. Il ne fut ainsi pas surpris de croiser une jouvencelle sur le sentier.
- Je vais à Nandis rejoindre ma tante, lui avait-elle expliqué.
Mes parents m'ont ordonné de la rejoindre, ils m'ont dit qu'elle avait du travail pour moi dans son atelier de couture.Le commerçant l'invita à s'installer à côté de lui sur sa droite. Il n'était pas étonné, nombreuses étaient les familles qui se débarrassaient de leur progéniture de cette manière et souvent le proche éloigné de la famille était fictif... Enfin bon, ce n'était pas son problème, si la demoiselle possédait un talent, elle arriverait à se faire une place dans cette ville, sinon quoi, elle finirait probablement par faire le trottoir dans les bas-quartiers. Mignonne comme elle est, elle se ferait rapidement une clientèle, songea-t-il.
La jeune fille était d'une compagnie très agréable, le trajet paraissait moins interminable que d'habitude pour le quarantenaire. Enfin ça, c'était la première journée. Dès le jour suivant, il avait d'horribles douleurs qui survenaient ici et là sur son corps. Incompréhensible... Les élancements étaient aléatoires, tantôt ils le faisaient se tordre, tantôt ils lui arrachaient des cris. Éris était absolument rayonnante à côté, elle lui semblait indifférente à sa souffrance, elle se contentait de triturer sa poupée. Ce n'est pas son problème, je ne suis rien pour elle, il est normal qu'elle ne s'inquiète guère, pensa-t-il déçu de son manque de compassion. Plus le temps passait et plus les souffrances s'intensifiaient. Quelque chose clochait, cela ne pouvait pas être une simple maladie et l'homme se mit à soupçonner la fillette. Il se mit alors à l'observer discrètement. Pendant qu'ils s'arrêtaient pour laisser s'abreuver son attelage à la rivière, Rubens comprit enfin. Il vit dans le reflet de l'eau la lolita sortir une aiguille de sa manche et l'enfoncer dans sa poupée qui lui provoqua immédiatement une vive douleur dans la main, à l'endroit même où elle avait transpercé la figurine. Une sorcière ! réalisa le livreur affolé, je dois m'enfuir loin d'elle. Il monta à cheval et le lança au grand galop. Quelques mètres plus loin, une aiguille démesurée lui transperça le ventre et le fit tomber. Éris, un grand sourire aux lèvres, le rejoignit tandis qu'il crachait du sang.
- Cinq jours avant de se rendre compte, quelle lenteur ! se moqua-t-elle.
J'ai vu des enfants bien plus perspicaces que toi !- Pitié ! pitié ! que vous ai-je fait ?! et dans une inspiration saccadée il supplia : que puis-je faire en échange de la vie ?! - Que faire ? Oh, pas grand chose. Je veux juste te voir mourir, répondit-elle calmement en tordant lentement la jambe de Mâchouille comme si elle essorait une vulgaire serviette.
Durant le sinistre craquement, Rubens hurlait, pleurait, implorait les Dieux, ses parents, et autres bêtises du genre. Éris toute guillerette arracha un avant bras. Le commerçant n'en pouvait plus, son visage était déformé par la souffrance et commençait à faire trempette dans son propre sang.
- Sale garce cinglée ! Tu vas voir, tu auras une mort atroce ! Crève !- Crève ? mais c'est déjà fait ! J'ai été noyée il y a plus d'un siècle ! s'esclaffa-t-elle.
- Alors re meurs ! Peste ! Saloperie de démon !- Nan nan je veux pas ! répliqua-t-elle en tirant la langue.
Allez, arrachons le reste petit à petit ! Mais surtout n'oublie pas, ne trépasse pas trop hâtivement sinon ce ne sera pas drôle pour moi.- Nooooon ! Stoooooop !Le supplice dura une éternité selon Rubens et effectivement, on peut dire que le calvaire avait été long. Dans son dernier souffle, il finit par appeler la mort elle-même pour venir le délivrer.
~ Une pensée personnelle à faire partager ? ~
~ Votre petit mot : Je suis une
~ Statut ~
~ Terminé ~