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'La force !' :

Euh... Oui mais non... Je... peux avoir du riz et du thon ? Emy on échange ? Non??... Bon ben... Je me lance...


Dans un premier temps, je regarde mon plat avec dégoût, fourchette et couteau à la main. Je réfléchis à la façon de le manger, et j'opte pour les couverts au départ. Une cervelle découpée oui... Mais manger des petits pois avec une fourchette, moins évident. Je saisis donc entre deux doigts un petit pois que je glisse entre mes lèvres, et je croque. C'est cru et ça a peu de goût, mais c'est loin d'être mauvais comparé à ce qui m'attend. Je décide donc de laisser le reste des petits pois sur le côté de l'assiette, pour laisser le "meilleur pour la fin" et le "plus dégueulasse pour l'entrée".

Une idée me vient alors. Pourquoi pas des coques de petit pois fourrées à la cervelle ? Ce serait peut-être moins mauvais que de les manger séparément... Alors je découpe délicatement pour ne pas que le sang gicle partout, des petits morceaux de cervelles à l'aide de ma fourchette et de mon couteau. Le sang coule doucement et se répand dans l'assiette. La viande est rouge, mais je ne me décourage pas et j'émince des petits morceaux. J'exécute ces mouvements pour tout le morceau de cervelle. Cela me prend de longues minutes car la chair est gluante et pas facile à couper, mais je finis par y arriver. A la fin, mon assiette ressemble à un terrain boueux d'un rougeâtre très douteux. Mais les morceaux ne sont pas assez fins à mon goût. Je sais que si je sens un morceau trop gros de cette "chose" je vais recracher immédiatement, les abats et autres n'étant pas mes plats favoris du tout. Avec ma fourchette à plat sur la viande émincée, j'appuie très fort une fois, pour presser la chair entre ma fourchette et l'assiette. Je répète ce mouvement durant ce qui me semble une éternité. A la fin, j'obtiens une sorte de purée gluante de cervelle crue.

Prochaine étape, le fourrage... Je vide les petits pois de la coque, puis avec l'aide de mon couteau je pousse sur ma fourchette la purée rouge rosée. Puis j'entre ouvre la coque de petit pois et je garnis cette dernière. Je fais ceci avec les quatre morceaux de coques. Il reste néanmoins de la cervelle en trop dans mon assiette... J'écrase alors le reste des petits pois crus, toujours à l'aide de ma fourchette, et je mélange au reste de cervelle. Je me retrouve donc avec des coques de petits pois farcies et une purée petits pois-cervelle. Bon appétit... Je saisis une première coque, ça coule un peu, mais je ne suis plus à ce détail près... Je l'approche de ma bouche, et après une ultime grimace, je croque... Cela a un goût absolument répugnant, sans vous parler de la texture gluante et croquante à la fois. Je mange à toute vitesse les quatre coques, en déglutissant à chaque fois, me retenant de vomir.

*Il ne reste que la purée, il faut que je finisse...*

Je me retrouve dans la phase finale de mon plat... La purée... Je pense très fort à un steak saignant... Mais le côté gluant me fait plutôt penser à des asticots. Je prends une bouchée de cette purée à l'aide d'une cuillère cette fois-ci, que je glisse avec dégoût dans ma bouche. Je ne cherche pas le goût, j'avale tout rond. Pour cela, j'enfonce la cuillère au plus profond de ma mâchoire sans pour autant me faire vomir, j'en ai assez envie comme ça, et je laisse couler la substance demi-liquide dans ma gorge. C'est froid et gluant, comme toujours. J'avale de la même façon toute la purée. Arrivée à la dernière bouchée, je crois que je vais vomir... Mais je tiens bon et je glisse une ultime fois la cuillère dans le fond de la gorge en évitant à tout pris le contact avec la langue.

Le souci, c'est qu'il reste le jus dans l'assiette, et qu'il fait parti du plat. Et pour réussir l'épreuve de volonté, il faut au moins que je finisse TOUT le plat pour commencer... Alors je pose mes couverts sur les côtés, je me saisis de l'assiette sans réfléchir, et je la porte à ma bouche. Je lève la tête en arrière tout en faisant suivre l'assiette et je bois le "jus" plus précisément le sang restant de la cervelle. Je me croirais vampire et je trouve cela répugnant, mais je n'ai pas le choix. Pour finir, je passe des petits coups de langues dans l'assiette en manquant de vomir à chaque reprise. Voilà, l'assiette est "propre", mon estomac noué, mon esprit dégoûté, je me retiens de vomir, mais la torture est finie...

Bon après ce repas très dégueulasse, le sport... la force...
Merci Emy bon digestion à toi. Bon courage pour l'épreuve de force!^^

Quel sera mon objet...???

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'La force !' :

Une corrrrrrrde

Quoi de mieux après un bon repas que de penser à maigrir, et donc entamer son sport de la journée? J'étais donc en train de compter mon nombre de..saut à la corde. Oui oui, bon je m'enmelais un peu les pieds mais j'arrivais à sauter 7 fois d'affilé tout de même avant de me fracasser à terre. C'était Lyra qui jouait avec ça souvent. Aussi lui avais je emprunter.
Soudain un cri...puis une enfant qui arrive qui arrive en courant et se cache derrière moi. Lyra? Mais que fait elle là? Et pourquoi un homme complètement ivre sort de la forêt derrière elle? Je me tourne vers ma jeune amie et voit ses larmes, ainsi que ses habits malmenés. Cela me suffit pour comprendre en plus de voir l'autre se lécher les lèvres et s’arrêter à quelques mètres de moi.

"Moi qui pensait devoir me rassasier d'une gamine, en voila une bien belle poulette héhé...viens par là qu'on s'amuse un peu..."

De sa voix rauque il confirmait mes soupçons. Il avait voulu violer ma protégée! atteindre son intimité et la baffouer! Je voyais rouge...mais alors d'une force.... Il allait le payer. On ne touchait pas à une innocente, une enfant! J'en tremblais de colère. Je poussais Lyra plus loin et alors qu'il esseyait de m'attraper le poignet, je réagis au quart de tour. Un bond sur le coté. A croire que je devais l'exciter car son machin se voyait largement sous son pantalon. Je souris tandis qu'il se rapprochait, avide. De mon coté je fis rapidement une boucle au milieu de ma corde à l'aide d'un noeud coulant. Et d'un coup de poignet mon mini lasso s'accrocha autour de cette chose un peu trop voyante à mon gout. Il s'arreta net, sentant l'étau se resserérer. Il chercha à se défaire de ma corde et du coup ne s'occupait plus de mes mouvements. J'en profitais pour passer derrière lui et grimper sur ses épaules, les deux bouts de ficelle toujours en main. Il me restait largement assez de fil pour faire ce dont je rêvais.

Trop occupé à essayer de desserer son pauvre membre et trop bête pour comprendre que ça irait plus vite s'il me délogeait, je pus tranquillement passer mes deux brins de corde autour de son cou. Je serrais un peu et là réaction. Ses mains se détacherent de sa chose masculine pour entourer sa chair qui le meurtrissais plus haut à présent. Il se mit à courir comme un forcené. Une impression de galoper sur en cheval s'installa dans mon cerveau et je me pris à rire. Mais pas la peine de le faire souffrir inutilement. Je venais de l'humilier comme il avait pu le faire à Lyra.

Il restait à ne pas le laisser dans la nature. Je me penchais en arrière afin de peser tout mon poids vers sa nuque et je resserrais les liens autour de son cou...encore, encore... Je sentais mes muscles se contracter sous l'effort demandé. l'homme émettait un curieux râle par besoin d'air. Une veine saillante ressortait bien au dessus de la corde, elle battait à toute allure. Il me fallait serrer davantage. Je le fis d'un coup criant par la même occasion car cela me demandait beaucoup. Un dernier sursaut se fit puis il tomba en avant moi toujours perchée. Il était mort... J’atterris assise sur son dos, bien accrochée à ma corde qui finalement ne servait pas que à sauter. Je me calmais enfin... honteuse de moi. Et encore j'aurais pu le pendre mais heureusement ma folie n'était pas allée jusque là aujourd'hui. je l'avais juste tué, étranglé...

Je me promenais dans un village à l'écart de Nandis, pas loin des plaines. Un petit chemin de terre que je suivais sans me retourner, en croisant quelques rares maisonnettes sur mon chemin. J'en avais marre de voir toujours le même paysage et je m'enfonçais donc plus profondément dans la forêt. Arrivée dans une clairière que je n'avais jamais vue auparavant, j'étais avide d'aventures et de découvertes d'endroits nouveaux. La végétation était particulièrement belle dans cette forêt respirant la nature qui se réveille doucement le matin. Soudain, je m'arrêtais devant un spectacle qui m'horrifiais... Une femme, pendue comme du vulgaire gibier devant une maisonnette, en train de s'étouffer. Elle était entourée de jambons également pendus.

*Mais qu'est-ce que c'est que tout ça ? Pourquoi...?*

Je m'approchais et je m'aperçus que la femme était encore consciente et pleine d'énergie mais ne parvenait pas à se défaire. Elle était maigre, très, et livide comme un linge immaculé. Elle paraissait si faible et légère. Etais-je arrivée à temps ? Qui avait pu lui faire une chose pareille. Ni une ni deux, je pris ma dague et coupai le plus rapidement possible la corde par laquelle était pendue la jeune femme. Elle tomba lourdement et des jambons rattachés à la même corde s'écrasèrent lourdement sur le sol à côté d'elle.

-Madame, vous allez bien? Qui vous a fait ça...?

-Mon mari... me bat... Il est boucher... Il... Il voulait me tuer... J'ai voulu fuir.. Je... Disait-elle en retrouvant doucement sa respiration...

-Suzette ???? C'est toiii que j'entends ? Tu respires encoooooooooore ???? AVEC QUI PARLES-TU ? Dit une voix bourrue venant de l'intérieur de la maison.

Je courus me cacher aussi vite que je pus, attendant que l'homme sorte de lui-même. Ma dague était tombée lorsque j'avais tenté de rattraper la femme. Et le jambon était tombé dessus. Je ne pouvais le récupérer de suite mais au moins l'homme ne la trouverait pas. Il fut trop occupé par se demander comment sa femme s'était détachée et à vouloir la pendre de nouveau pour m'entendre arriver discrètement derrière lui.

-NOOOOOOOOOOOOON LÂCHE MOIII NOOOON ! Criait la femme.

Je me saisis d'un jambon ramassé sur le sol sans trop de peine, et en rassemblant toutes mes forces je le frappai lourdement sur la tête. L'homme était assez musclé mais fut très surpris et se retourna pour voir qui était à l'origine de ce coup.

-QUI OSE... Arrrghhh...

-LA FERME, criais-je en lui assenant un nouveau coup, en plein visage cette fois-ci.

Je n'attendis pas sa réaction et frappai à nouveau un coup, toujours dans la tête, avec le jambon. Alors que l'homme, bien que de bonne carrure, avait la démarche penaude et lente, j'avais suffisamment de forces et d'énergie pour le porter avec aisance. J'avais l'habitude de manier des armes assez lourdes ou de porter des humains de poids standard. Il fallait que je reste rapide et agile, car s'il m'attrapait il en serait fini de moi. Je réussis à lui asséner plusieurs coups, malheureusement il réussit à me saisir par les épaules au moment où j'allais l'attaquer de nouveau. Mes bras tendus vers le bas, pendant qu'il serrait avec force mes épaules avec son regard menaçant, je contractais mes muscles de toutes mes forces et de mes avant bras libres, je remontais le jambon d'un coup sec pour que ce dernier atterrisse tout droit dans les bijoux de famille de mon agresseur.

-Arghhhhhh SALE GAMINE JE VAIS TE TU... Bing!

Un nouveau coup de jambon. Ma rage se décuplait, j'étais en colère de savoir un tel prédateur prêt à affamer sa femme pour la pendre sans qu'elle résiste... Il devait payer, sinon c'est lui qui me tuerait. Il l'avait formellement dit. Aucun coup ne semblait l'assommer, mais celui dans son ver de terre servant à se reproduire l'avait bien atteint. Je redoublais de rapidité et frappait de nouveau au visage. Encore et toujours. Mes bras se tendait et frappaient, mes muscles travaillaient et chauffaient plus que jamais. Ils s'étaient transformés presque en moulinet. Ils commençaient à fatiguer mais je ne sentais pas la douleur... Juste la haine envers ce tueur qui décuplait ma volonté et ma force de le tuer, ce que je finis par faire. Son visage était en sang, il était désormais incapable de bouger. Il trainait sur le sol, les muscles écrasait par les coups de jambons. J'avais frappé tellement vite et tellement fort à répétition que j'avais cassé ses articulations principal, le clouant définitivement au sol.
-Je pendrai cette trainée, elle a voulu s'enfuir, je ferai du jambon avec vos chairs.
Sur ces paroles insuportables, je repris ma dague là où elle était restée, je coupais un gros morceau de jambon et le fourra dans la bouche du sale type.

-La ferme je t'ai dit et dors à jamais!

Sur ces paroles, je lui asséna d'autres coups de jambons sur le crâne jusqu'à le tuer... Sa tête était fracassé, il avait cessé de respirer. Je me précipitais alors vers la femme, horrifiée certes, mais soulagée. Elle m'expliqua par la suite que cela faisait des mois que son mari la séquestrait, la battait et l'affamait dans le seul but de montrer sa supériorité, car elle avait osé sortir en ville toute seul. Il n'avait supporté le fait que d'autres regards d'homme puissent se poser sur sa femme, et avait désigné cette dernière coupable. Un criminel doté d'une méchanceté sans nom... Je raccompagnais la femme jusque Nandis chez une de mes amies, où elle fut nourrie, loger et embauché comme gouvernante. Quant au type que j'avais tué dans ma rage si rare, personne ne le pleura... Et je ne regrettais rien malgré tout... J'avais sauvé une vie et la mienne je n'avais pas eu le choix...

La parole est à nous et je serais la première à y répondre^^
Tout dabord merci de cette finale Rose je me suis bien amusée à écrire tout ces petits textes même si certains faits à la va vite par manque d'inspiration ou de temps. C'était vraiment génial, maintenant je sais que je dois travailler mon endurance et ma volonté bien que pour cette dernière je le savais déja lol

Ensuite Lanae, tu as été une adversaire redoutable et géniale, j'ai apprécié tes textes, j'ai pu rire de tes écrits quoique un peu tordus parfois, je me demande bien d'ou ça vient ^^ Tu possède donc beaucoup de qualités au vu de tes points. Et ceux qui nous séparent ne me dérangent pas car égalant mon chiffre fétiche qui m'indique que jamais je ne pourrais triompher d'un grand jeu, ma place est en finaliste comme à chaque jeu. Mais mon chiffre l'ayant décidé ainsi je ne suis aucunement triste, une pointe de jalousie peut être héhé, mais je suis très contente pour toi!

Aussi maintenant n'ai plus qu'a ajouter: FELICITATION!!!! tu as montré avec ta premiere place tout du long, que tu étais capable de bien des prouesses! Tu mérites ce trophée prends en soin et sois fiere de toi!

Bonsoir,

C'est avec du retard que je viens commenter cette finale des J.O.
Tout d'abord comme Emy, je tiens à remercier Rose pour ces jeux et ces épreuves hautes en couleurs depuis des semaines, c'était vraiment palpitant malgré les hauts les bas, les difficultés de chaque participant à gérer la difficulté des épreuves. C'était vraiment super de concourir avec vous tous. Alors merci Rose pour ce suspense maintenu jusqu'à la fin!

Anaïs même si tu n'as pas gagné tu es sur le podium je t'en félicite vraiment!

Mes pensées se tournent maintenant vers Emy. Comme je l'ai dit en début d'épreuve, je m'excuse encore d'avoir provoqué cette "deuxième finale". Tu es allée jusqu'au bout toi envers et contre tout, il n'y a que 7 points d'écart alors franchement, même si j'ai gagné, tu es aussi combattante avec tes propres armes et tes propres qualités.
Je suis oui, contente, touchée d'avoir remporté cette victoire que je ne pense pas avoir totalement démérité. Mais une victoire ne se fait pas sans épreuve, sans adversaire, et je suis encore plus fière d'avoir vécu cette finale TRES serrée auprès de toi chère amie. ^^



Lany