Imrinn | Sujet: Imrinn Sam 22 Fév - 12:02 | |
| ~ Mon identité ~ ~ Prénom : Imrinn ~ Nom : Aerandir ~ Surnom : ~ Âge : 635 ans ~ Jour & Mois de naissance : 18 Philia du mois de Nero ~ Sexe : Masculin ~ Race : Sirène ~ Lieu de naissance : Thelxépia ~ Lieu où vous vous trouvez actuellement : Thelxépia ~ Classe : Prêtre, inquisiteur de Shiva ~ Alignement : Neutre strict
~ Apprenez à me connaître ~ ~ Description Physique : Sous ma forme originelle, j’ai une forme de sirène plutôt standard. Une queue de poisson aux écailles irisées, un tronc humanoïde plutôt mince et moyennement musclé, un visage arboré d’une pâle chevelure courte et de longues oreilles. Concernant ces dernières, un bijou orne celle de gauche, relativement imposante. Mes yeux sont gris bleus. Sous ma forme humaine, eh bien en fait non, j’ai conservé le même faciès, pour le coup je ressemble davantage à un elfe, ou demi-elfe… Pour une raison inconnue je n’ai jamais réussi à réduire la taille de mes oreilles, de toute façon, je crois que personne ne s’en préoccupe. Sinon, je fais une taille humaine d’environ d’un mètre quatre vingt cinq, avec la même morphologie que ma forme marine. ~ Description Psychologique : Envers les étrangers, je suis plutôt taciturne, au début. Mais dans l’ensemble, je pense être sociable, j’aime discuter. J’ai un tempérament calme mais si je me fâche, je reste en froid un long moment. Eh oui, je suis du genre rancunier… Et si c’est vraiment grave, j’irai jusqu’à me venger. Je suis sinon quelque peu orgueilleux, j’aime la reconnaissance. L’inverse me mettra en boudation… Je déteste rester dans l’insatisfaction des réponses à mes interrogations car cela peut me mener à des frustrations allant jusqu’à me donner des migraines ou des insomnies à force d’y réfléchir. D’ailleurs, à ce propos, j’aimerais beaucoup que ma chère divinité s’exprime davantage avec moi... ~ Biographie & Histoire : Je suis né dans la cité de Thelxépia, dans une famille noble, obsédée par la recherche de l’Élu, priant notamment pour que ce dernier fasse partie des nôtres. Mes parents m’ont donc surveillé de très, très près… Surveillant chacun de mes faits et gestes en espérant déceler en moi une quelconque particularité digne d’un souverain. Je vous avoue que cela a été plutôt… une enfance oppressante. Ils m’ont finalement enfin lâché au bout de quelques décennies. Ouf ! Car moi j’aspirais plutôt à découvrir plus que le domaine des sirènes... Oh mais je l’aime ma famille, mais quand les réunions familiales ne tournent que autour de spéculations sur qui pourrait être l’Élu, eh ben je vous ne cache pas que j’adore m’enfuir à grand coup de nageoire… Bien que moi aussi j’aimerais avoir cette chance de le rencontrer pendant que je sois toujours vie. Kyma et Nerolbo, deux antiques personnalités de Thelxépia. Kyma (description physique). Fervente prêtresse de Dorock, elle était toujours la première à se lever pour chanter ses louanges. Animée d'une ambition sans bornes, avant même de porter la vie, elle tissait déjà pour sa future progéniture un dessein d'élu, convaincue que son enfant serait appelé à une destinée grandiose. Nerolbo (description physique). Était un Ondin dévoué et très inspiré. Il fut alors décrété par les hautes prêtresses que Kyma et Nerolbo seraient les porteurs de l'avenir de la nation. Les noces furent célébrées dans la plus grande solennité, et l'union rapidement consommée. La nouvelle de cet événement tant attendu, qui promettait d'auréoler le couple d'un héritier, se répandit avec ferveur parmi le peuple, marquant le début d'une ère pleine d'espoir. Sous l’étroite vigilance d’une Dorhane, une des interprètes de la volonté de Dorock, Kyma apprit avec stupeur que l'oeil de son Dieu ne se posait ni sur elle, ni sur l’enfant qu’elle portait. Outrée par une telle révélation, elle se hâta d'en informer Nerolbo, espérant qu'il pourrait lui apporter des réponses, ou du moins éclaircir ce qui avait pu causer un tel manquement.
Ressassant sans cesse les paroles de la Dorhane, Kyma fut submergée par un tourbillon d'émotions contradictoires. Pendant ce temps, Nerolbo, imperturbable et méthodique, se plongeait dans les écrits prophétiques, épluchant avec minutie chaque ligne, chaque symbole, cherchant farouchement une explication à l'absence du regard Divin sur leur enfant, censé être l’élu. Deux semaines s'écoulèrent sans que Nerolbo ne découvre la moindre piste tangible. Tout dans les textes restait obstinément vague, comme si les prophéties s’efforçaient de dissimuler la vérité. Pourtant, il ne pouvait se résoudre à revenir vers Kyma les mains vides et l’esprit confus. Déterminé, il s’engagea alors dans une recherche alternative, s'aventurant dans des domaines moins orthodoxes, des chemins que peu osaient emprunter pour percer les mystères qui échappaient au commun des Mortels.
Tandis qu’il s’affairait à décrypter les tables prophétiques, Nerolbo fut assisté par la plus grande Dorhane de son époque, une érudite respectée et profondément liée à la volonté de Dorock. Ensemble, ils épluchaient les manuscrits sacrés, jusqu’à ce que l’attention de l’Ondin soit attirée par un glyphe des plus mystérieux. Ce pictogramme semblait avoir été négligé par la précédente gardienne de la Coupole, la grande bibliothèque de Thelxépia. La Dorhane actuelle avait entrepris un immense travail de réorganisation, ce qui pouvait expliquer que certains symboles aient échappé aux archivistes. Sentant qu’il s'agissait d'un signe, Nerolbo se hâta de redessiner de mémoire le glyphe fugace qu’il n’avait pu qu’apercevoir, persuadé qu'il détenait une clé essentielle pour comprendre l’avenir qu’ils cherchaient désespérément.
Nerolbo décida de s'accorder une semaine supplémentaire pour enquêter sur ce glyphe énigmatique, dont la forme lui évoquait vaguement quelque chose de familier. Autrement, il n'aurait sans doute pas jugé utile de s'y attarder plus avant. Il se souvenait qu’un de ses ancêtres paternels avait été pictographe, et dans son enfance, il croyait avoir déjà vu des symboles ressemblant à celui-ci. Cette réminiscence éveilla en lui une certitude : ses aïeuls, impliqués dans la création des gravures prophétiques, ne s’étaient pas limités à de simples retranscriptions. Ils avaient certainement laissé des indices cryptés, à la fois fragments de mémoire et clés pour comprendre l'avenir. L'instinct de Nerolbo lui dictait qu'il se trouvait sur une piste plus importante qu'il n'y paraissait, et il se mit en tête d'explorer ce lien ancestral pour comprendre la volonté du glyphe.
Au terme de recherches acharnées, sans se permettre le moindre instant de repos, Nerolbo parvint à déchiffrer le symbole. Il s'agissait d'une carte, à laquelle s'ajoutaient des annotations : "Neuf côtés, une seule pièce. Seul le troisième oeil de Raemere connaît la vérité." Ce n'était pas exactement ce que l'Ondin espérait, mais il avait au moins découvert quelque chose. Il en informa Kyma, et ensemble, ils suivirent le chemin tracé par le glyphe, lequel les conduisit jusqu'aux fondations mêmes de Thelxépia. Les ténèbres y étaient profondes, tandis que l'interdit frottait leurs écailles. Le ressentiment inondait leur cœur à mesure qu'ils progressaient ; frustration, jalousie, amertume, colère, incompréhension, anxiété, nostalgie, déception et isolement les submergeaient. Alors qu'ils étaient saturés par l'afflux de ces émotions néfastes, Kyma fut la première à apercevoir la relique. Celle-ci brillait d'un bleu enchanteur, et c'est presque envoûtés par sa lumière que le couple s'avança vers son socle. Son pied délicat s'élevait à près de trois mètres de hauteur, tandis qu'à son sommet évasé se tenait un ennéagone scintillant, dont l'éclat vacillait telle une pulsation cardiaque, comme si la vie vibrait en son sein.
Poussée par le désespoir, Kyma s'agrippa à l'acrotère et implora l'objet de lui venir en aide. Sa télépathie s'intensifia, et ces mots résonnèrent comme un écho dans les profondeurs : "Tous les espoirs de Thelxépia reposent sur l'enfant que je porte. Je vous en prie, je vous en supplie, comment puis-je faire de lui notre Élu ?" Sans vraiment savoir à qui, ni même à quoi, elle s'adressait, la Sirène pria de toute son âme pour obtenir enfin une réponse. Cependant, l'oeil demeurait silencieux... À bout de nerfs, Nerolbo saisit la relique. Un éclat lumineux s'ensuivit, et c'est avec un visage déformé par la douleur qu'il contempla sa femme. Dissimulant la main responsable de ce méfait, il s'inclina, accablé de honte. Tout cela n'avait servi à rien... Cependant, en s'attardant sur l'empreinte laissée par la brûlure, l'Ondin n'eut aucune difficulté à en saisir la signification. Son cher père lui avait gravé ce symbole sur le front le jour où il avait déshonoré sa famille, un emblème qui évoquait la déception. Bien qu'il n'en laissât rien paraître, Nerolbo s'apprêtait, pour la première fois de sa vie, à remercier son père. Car avec ce constat, la solution se dévoila à lui. Si chaque face visible de l'oeil reflétait les pires tourments que les Mortels pouvaient endurer, alors l'Ondin savait qu'il n'avait pas fini de souffrir. Mais pour son enfant, pour Kyma, et pour l'honneur de sa lignée, il était prêt à consentir à ce sacrifice.
Ainsi, après avoir assuré Kyma qu’il réussirait, Nerolbo posa à nouveau sa main sur l’ennéagone. Contre toute attente, il ne se produisit rien : pas d’éclair lumineux, pas de brûlure, rien... Après de multiples tentatives infructueuses, sous le regard incrédule de son épouse, l’Ondin s’arrêta un instant pour réfléchir. Ne parvenant guère à saisir les attentes de l’oeil, Nerolbo tenta une approche des plus simples : il effleura l'ennéagone de son autre main. Et là miracle ! Le douloureux phénomène se reproduisit. La relique ne semblait accepter de marquer que les parties encore vierges de sa peau. Ainsi, l'Ondin enchaîna les impressions, chaque contact infligeant une souffrance accrue. À chaque fois qu'il approchait une parcelle intacte de son corps, l’orbe à facettes pivotait, s’ajustant pour qu'un nouveau supplice vienne le frapper. Lorsque le dernier glyphe fut imprimé sur sa chair, l'ennéagone se brisa en autant de fragments que de côtés. Les éclats triangulaires, désormais en suspension, entamèrent une danse orbitale autour du cœur lumineux, devenu d’une teinte aveuglante. Kyma, le souffle suspendu et les yeux protégés derrière son bras, attendait que le miracle se manifeste.
Une lueur bleutée se détacha finalement du coeur d'énergie. Elle virevoltait avec une grâce mystérieuse, dans un balai éthéré, avant de s'immobiliser à quelques centimètres à peine du visage de la future mère. Le regard empli de perplexité, Kyma scrutait cette étrange manifestation, oubliant un instant le déclin de son époux. Avant même qu'elle ne puisse saisir pleinement ce qu'elle observait, l’éclat la heurta de plein fouet, puis se fondit en elle, fusionnant avec son esprit. En un instant, tous les ressentiments qui pesaient sur son coeur s’évanouirent comme foudroyés. Cette libération soudaine laissa place à une cascade d’idées, des pensées qu'elle savait pourtant étrangères. Mais la simple certitude de pouvoir donner naissance à l'Élu suffit à emplir son âme d’une joie éclatante, éclipsant tout doute ou chagrin.
De retour dans le silence feutré de leur alcôve, le couple prit un moment pour se recueillir. Pourtant, Nerolbo, épuisé par les épreuves qu'il venait de subir, semblait accablé. Son esprit embrouillé et le corps constellé de symboles, il ne parvenait plus guère à formuler le moindre mot, pas même le bourdonnement d'un son plaintif. Kyma, toutefois, ne s'en alarma point. Elle savait que quelques jours de repos suffiraient à ce que son époux retrouve ses forces, prêt à se joindre à elle pour échafauder de nouveaux plans. Pour l'heure, la Sirène se mit à l'ouvrage seule. Elle, qui n'avait jusque-là fait qu'étudier, se découvrait soudain une habileté insoupçonnée. Ses mains travaillaient avec précision, comme si elle était spectatrice de ses propres gestes. Ses repas lui semblaient plus savoureux, et elle goûtait au sommeil du juste. Rapidement, son projet prit forme. Le squelette de ce qu'elle baptisa bientôt "Le Cube d'Indra" se dressait déjà fièrement sur son établi. Qui était Indra ? Kyma n'en avait aucune idée, et cela lui était bien égal.
Plus d'un mois s'était écoulé, et pas une seule fois la Sirène ne s'était inquiétée pour Nerolbo, abandonné à son sort. Ce ne fut que lorsque son frère vint lui rendre visite qu'on eut enfin des nouvelles de l'Ondin. Il apparut alors très amaigri, les ongles rongés jusqu'au sang, et les yeux emplis de terreur. Dévoré par les ressentiments qu'il avait si vaillamment endossés, Nerolbo n'était plus que l'ombre de lui-même. Conscientes de leur impuissance, les Dorhanes finirent par isoler le malheureux, craignant que sa malédiction ne se propage à travers la cité. Il s'éteignit quelques jours plus tard, seul, torturé par une souffrance abjecte.
En dépit de son enthousiasme, Kyma ne parvint pas à achever le Cube d'Indra. Prématuré, Imrinn naquit avec deux mois d'avance, comme si le Destin lui-même s'opposait à l'ambition de la Sirène. La naissance fut célébrée avec beaucoup de messes basses. La mort de Nerolbo, l'attitude de la veuve, et maintenant ce nourrisson chétif suscitèrent bien des interrogations. Où était donc la promesse de l'Élu ? Il était peu probable que l'avenir de leur nation repose sur cette fragile créature. Dépouillée de sa capacité à ressentir du ressentiment, Kyma devint inarrêtable. De retour à son Cube, elle s'y consacra avec une détermination sans faille, indifférente aux fluctuations des courants et aux reproches qui fusaient de toutes parts. Négligeant son bébé, elle ne lui prodiguait que le strict minimum, persuadée qu'elle aurait tout le temps nécessaire pour le chérir une fois son œuvre accomplie.
Lorsque le Cube d'Indra fut achevé, Kyma fut simultanément convoquée au grand conseil des Dorhanes. Dans un état d'euphorie, et peu encline à faire preuve de respect, la Sirène ne se priva pas de proférer des injures. Elle accusa chaque membre du conseil de se complaire dans une passivité coupable, attendant sagement que Dorock vienne leur murmurer leurs prochains privilèges. Pour Kyma, les Dorhanes n'étaient qu'une vaste fumisterie, et il suffisait d'examiner la tête de leurs prétendus écrits prophétiques pour en être convaincu. En conséquence, Kyma fut reléguée au rang de paria. Pourtant, pour un être dépourvu de ressentiments, quelle valeur pouvait bien revêtir une telle sanction ? Une moule au lever et une salade de planctons au coucher, voilà qui n'avait guère d'importance pour elle. Mais lorsque l'on lui annonça qu'Imrinn lui serait retiré pour être confié au frère de son défunt père, quelque chose se brisa en elle... C'est ainsi que Kyma et son Cube tombèrent dans l'oubli, s'évanouissant jusqu'à disparaître de la mémoire collective.
Bien des décennies plus tard, une réunion d'une importance capitale se tint sous le vaste dôme de la Coupole. Toutes les Dorhanes étaient présentes lorsque, à la grande surprise de l'assemblée, Kyma surgit. La haine transparaissait sur son visage, tandis que ses longs ongles tordus révélaient une négligence flagrante. Avant qu'un membre n'ait le temps d'intervenir pour la chasser, la paria présenta son Cube sous le regard de tous. L’artéfact scintillait d'un bleu sinistre, et, dans un cri ultime de défi résonnant dans l'esprit de chacune, l'objet explosa !
La force du souffle fut si dévastatrice qu'elle arracha littéralement le toit de la Coupole. L'intégralité du conclave fut pulvérisée, ne laissant derrière lui que des cendres flottant dans les abysses. Seule, au milieu de cette désolation, Kyma se tenait là, le faciès rayonnant de bonheur. Par sa seule apparition, la paria venait d'écrire la fin d'un chapitre qui s'était étendu sur près de huit siècles, mettant ainsi un terme au règne des Dorhanes. Sa vengeance assouvie, la Sirène se retira dans la Caverne d'Elca, où elle fut finalement cueillie par les Immortels. Aujourd'hui encore, Kyma reste captive des Basses-fosses. Quant au Cube d'Indra, beaucoup soutiennent qu'il fut détruit lors de son explosion, bien que sa créatrice n'ait jamais confirmé ce fait. Mais qu'importait la parole de Kyma ? En proie à une folie profonde, nul ne réussit plus guère à percer son mystère, si tant est qu'il y eût quelque chose à saisir.
Bien que la Coupole fut rebâtie après quatre années d'efforts acharnés, une quantité inestimable de savoir disparut à jamais. En dépit de la folie qu'on lui attribue, la paria n'avait pas choisi cet endroit par hasard. De la même manière qu'elle fut effacée des mémoires, la vengeresse veilla à ce que le savoir s'éclipse avec elle. Ce jour-là, Kyma n'avait pas seulement anéanti l'ordre des Dorhanes, elle avait également privé Thelxépia de son héritage intellectuel. Désavouées et trompées, les Sirènes se tournèrent vers l'unique figure capable d'apaiser leur fureur : la Doyenne. Mais l'ancienne, indifférente aux revendications de son peuple, ne prêtait que peu d'attention à leurs souffrances. Son intérêt résidait ailleurs, dans la fascination qu'elle nourrissait pour le mystérieux Cube d'Indra. C'est pour cette raison que Kyma fut mise aux fers au lieu d'être exécutée, épargnée par une curiosité plus forte que la soif de justice. La Doyenne déploya tout son pouvoir pour obtenir de sa prisonnière une confession claire et sans fioriture. Mais malgré son esprit fragmenté, la paria ne livra aucune information exploitable.
Son supplice, vécu en dents de scie, se prolongea sur une période de deux décennies, jusqu'à ce que l'attention de la Doyenne se porte ailleurs. Bien que Kyma fût laissée à l’obscurité de sa geôle, son acte ne fut jamais occulté. Enfermée dans les Basses-fosses, elle échappa à la vindicte populaire. Le peuple, ne pouvant atteindre la paria, se tourna vers un autre coupable. Vingt-neuf ans s’étaient écoulés depuis l’explosion, mais même le passage du temps n’avait réussi à apaiser les esprits. La haine s’était muée en une rancune tenace, profondément ancrée dans les coeurs. Le seul survivant de l'entourage proche de Kyma, restait le frère du défunt Nerolbo. Son statut de Cerbère l’avait jusque-là protégé des représailles de la populace. Mais lorsqu'il apprit que son épouse, Amriel, portait leur futur enfant, Jenielis commença à ressentir une empathie inattendue pour les victimes collatérales de la Coupole. C’est alors que Jenielis prit la décision de tout révéler à Imrinn : ses véritables origines, son histoire, absolument tout. Il espérait qu’Imrinn devienne une étoile brillant au cœur des ténèbres, une source d’inspiration pour un peuple en déclin. Mais la première requête du fils trompé, dont la naissance avait été bâtie sur des mensonges, fut de rencontrer sa véritable mère, Kyma.
Imrinn, qui jusque-là s'était cru le fils d’Amriel et Jenielis, fut foudroyé par cette vérité…J’ai donc eu une éducation dure, on m’a bourré de connaissances pour lesquelles je doute pouvoir toutes les ressortir un jour mais bon… Heureusement, j’avais plutôt des facilités d’apprentissage et que j’aimais tout bonnement apprendre. Cette soif de connaissance je l’ai conservé, aussi, j’ai longtemps arpenté les mers et un peu les terres. J’ai vu des choses intrigantes, amusantes, effrayantes, de toutes les couleurs, et j’adore ça, les surprises. C’est à force d’exploration, que j’ai découvert la glace. Cet élément est vraiment passionnant avec ses possibilités de création infinies, sa beauté figée et transparente et parfois dangereuse m’a hypnotisé. Ce dérivé de l’eau – à moins que ce ne soit l’inverse ? - méritait des recherches plus approfondies. C’est à partir de là que me suis épris des pouvoirs de la déesse Shiva. Cette dernière méritait d’être plus connue et crainte, c’est évident. J’espère être aujourd’hui digne de ses représentants. Mes semblables n’aiment pas beaucoup quand je prêche cette divinités mais ça va, on ne m’a pas banni. Sans doute parce que je ne cherche aucun mal à ma patrie et que j’ai contribué – et contribue toujours – aux recherches diverses qui permettraient de trouver l’Élu. Dans l’idée de perpétuer notre lignée, j’ai été marié à Ashana, fille de noble également. Ce fut une union arrangée mais on s’en est pas trop mal accommodé tous les deux. On se côtoyait déjà régulièrement auparavant lors d’assemblées entre grandes familles. Mon épouse m’a donné un fils : Ciryandil, âgé aujourd’hui de 248 ans. Comme sa mère, il aime la politique, le pouvoir, ils s’intéressent tous les deux au devenir de notre royaume et s’ils pouvaient en tirer les rênes eux mêmes, ils le feraient volontiers… ce qu’ils font déjà dans un sens, car ils ont une forte influence sur beaucoup de sirènes, parfois de façon plutôt controversée... Personnellement, je les trouvent trop agressifs et trop imbus d’eux-même pour régner. Je ne me sens pas très proche d’eux, cela m’attriste car on l’était davantage quand notre fils était jeune et innocent… c’est sans doute pour cela que j’aime encore plus divaguer à droite à gauche. Entre deux incursions, je suis tombé amoureux d’une humaine. Hyana, fille de pêcheur à Chaara-Khole. C’est son caractère doux, sincère, au cœur d’or qui m’a séduit. Cela change tellement de ceux de ma race. Lorsqu’elle a découvert ma véritable identité, elle a été quelque peu surprise, elle me prenait vraiment pour un elfe, mais elle a plutôt bien accepté la vérité en dehors de mon premier mariage... Ensemble nous avons eu une fille : Elwing. Elle est âgée aujourd’hui de dix ans. Un sacré caractère cette enfant, je pense qu’elle tient cela de ma mère pour mon plus grand désarroi. Elle veut tout voir, tout savoir comme moi et j’adore comment elle boude. Du métissage, elle a hérité l’amphibie, ainsi nous pouvons nager ensemble sauf qu’elle ne peut pas communiquer sous l’eau par télépathie… Hyana et Elwing rêvent de découvrir le monde sous-marin mais je ne peux pas leur permettre, elles ne seraient pas admises, elles seraient rejetées, méprisées ou pire. Je ne veux surtout pas qu’elles soient en dangers, que ce soit sous l’eau ou en surface, je veillerai toujours sur elles.
~ Suppléments ~ ~ Particularités propres à votre espèce : Avantages : Amphibie, télépathe, puissant odorat. Inconvénient : Pas plus de trois jours hors de l'eau en sachant que cette dernière doit être en lien avec Thelxépia, très sensible à la chaleur et à la sécheresse. ~ Ce que vous aimez : Apprendre de nouvelles choses, les surprises, tout ce qui touche aux éléments de la glace, du froid et de l’eau, l’empoulpation ~ Ce que vous détestez : L’ignorance, ne pas comprendre, le manque de reconnaissance envers moi. ~ Vos peurs : Finir tout sec ! Et perdre mes pouvoirs glacés ~ Arme(s) : Aucune quotidienne, je me fie aux sorts de ma prêtrise. ~ Signe(s) particulier(s) : Mes longues oreilles ? ~ Points forts : Apprendre et comprendre relativement rapidement, je suis plutôt agile et précis. Grâce à ma déesse, je ne crains pas le froid. ~ Points faibles : Ma force est plutôt moyenne (pas assez de bouboules et pas assez de contractinous), chose étrange j’ai le mal de mer en surface de l’eau...
~ Mes secrets ~ ~ Pouvoirs : - L’arme bénie : Imrinn invoque une épée versatile de glace durant deux minutes. Cette arme à deux tranchants peut se scinder en double lames. > Instinct de survie amplifié : cette capacité améliore l’anticipation des coups à venir et donc son esquive. > Insensibilité à la douleur : le froid de l’arme se propage sur l’ensemble du corps d’Imrinn, anesthésiant ainsi ses nerfs. > Sphère de cristal : Imrinn emprisonne dans une boule ses ennemis dans un diamètre de cinq mètres. Cette dernière est insensible à la magie directe que ce soit aussi bien venant de l’intérieur que de l’extérieur de la zone. En revanche la sphère peut être brisée par des attaques physiques. Imrinn adore faire rouler ses adversaires... - Flocons vorpaliens : Imrinn invoque dans sa main des flocons de glace d’un diamètre de dix centimètres pour les lancer comme armes de jet. Très peu de matériaux peuvent les arrêter, ainsi seules les protections magiques ou spéciales peuvent les parer. Imrinn peut en invoquer dix maximum. Il faut attendre deux minutes avant de pouvoir les ré-invoquer. - Couverture givrée : Imrinn givre lentement mais sûrement ses ennemis. Au fur et à mesure, la proie est engourdie en commençant par le bas du corps pour remonter ensuite. Cela ralentit les mouvements, ensuite immobilise, puis enfin statufie entièrement au bout de dix minutes. Le sort ne tue pas, il préserve jusqu’à ce la cible soit libérée. - Verglas : Imrinn glace instantanément une surface pendant deux minutes (50m²). La couche de verglas est particulièrement glissante et solide. Elle peut servir notamment de mur de protection...ou de patinoire en surface. - Reflet : Imrinn crée et regarde à travers un miroir pour voir ce qui se réfléchit dans un autre miroir avec une personne consentante. Il faut donc un rituel au préalable. Le lien s’effectue avec quelques gouttes de sang de Imrinn et une larme de la cible, ce qui va faire naître un petit miroir de poche. Le destinataire peut ou non ignorer l’appel qui se matérialise par le miroir devenant très froid. Son aura gèle sur une toute petite zone. Le miroir permet une communication visuelle et télépathique.
~ Utilitaires ~ ~ Ma couleur utilisée : Skyblue ~ #87CEEB ~ Code : Approuvé par Elfwyn !
~ Origine, Désir ou Mystère ~
~ P.N.J : Oui ~ Narrateur : Non ~ Le premier pas : P.N.J ~ Mystère : Oui ~ Lien vers le premier RP : Un esprit obtus !
~ Votre niveau dans le rôle play ~
~ Test RP : Déjà fait
~ Une pensée personnelle à faire partager ? ~
~ Votre petit mot : Sous l’océaaaaan, sous l’océaaaaaan… J’ai hâte de voir ce qui se trame dans les profondeurs
~ Statut ~
~ En cours/Terminé/En attente ~ |
|