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 Les Anecdotes de Mayufu Windbloom

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MessageSujet: Les Anecdotes de Mayufu Windbloom   Les Anecdotes de Mayufu Windbloom Icon_minitime1Ven 11 Déc - 20:41

Bonsoir à tous ^^ !

Voilà, voilà ..

J'avais envie de faire quelque chose de spécial pour les amateurs de lecture et pour ceux qui aiment bien mon personnage ^^ ! En gros ... Comme elle vient d'un autre monde, certains noms vous seront inconnus et pour certains non. Et qu'est-ce que je vais bien pouvoir vous faire ? Eh bien ... Je vais, ici, si cela ne vous plombera pas le morale, conter des histoires sur Mayufu, par chapitres. De sa terrible enfance à sa vingtième année, celle où elle apparaît pour la première fois dans le Rp de D&D (Le forum qui a précédé celui-ci). Sa permettra alors à ceux qui l'ont connues sur le forum D&D de savoir ce qu'elle a fait dans sa vie, tout ce qui n'a pas été écrit dans sa présentation. Et pour tout les autres, sa sera une lecture aléatoire, tout simplement.

Et j'espère que cela vous plaira !
Cependant, l'histoire de ma présentation primera sur ce topique. Je ne faisais que l'annoncer pour que vous soyez tous au courant, du moins, ceux qui voudront bien me lire.

Sur ce, à tout bientôt pour les Anecdotes de Mayufu dans le premier chapitre !

Mayu

P.S : Prière de ne pas poster après ce message afin que je puisse directement avoir mon premier chapitre à sa suite. Si vous avez quelque chose à dire, le flood est là pour cela ^^ !
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MessageSujet: Re: Les Anecdotes de Mayufu Windbloom   Les Anecdotes de Mayufu Windbloom Icon_minitime1Mar 5 Jan - 23:45

Chapitres Premier : Une piste au bout de ma lame

À travers les dimensions, les mondes parallèles, un tout autre monde qu’Astrune était en train de sombrer dans la folie ; Les terres de Féérune. Parsemées de vastes plaines, d’immenses forêts abritant le peuple des Elfes et d’un monde souterrains hébergeant celui des Elfes noirs, d’immense étendue d’eau enlaçant les terres de ce pays. Athkatla, capitale de Féérune, la plus grande des cités humaines de ce monde en perdition. En son sein, une multitude de race, avec une majorité d’humain. Tous avaient leurs visions des choses, des croyances toutes aussi diversifiées des unes et des autres, des objectifs malsains ou bons … Il y avait ceux qui faisaient le mal, ceux qui faisait le bien entre les murs d’Athkatla. Toutes choses étaient bonnes à façonner cette cité qui pouvait paraître sublime de l’extérieur mais, une fois à l’intérieur, tout individus pourra alors constater la corruption, la haine, la jalousie paraître dans les yeux d’une poignée de personnalités mauvaises. Des groupements de personnes désirant une chose précise se formèrent ainsi que leur opposant qui les combattait de front pour les en empêcher. C’est cela, ce à quoi pouvait ressembler la réalité.

D’ailleurs, là où des choses étranges se passaient le plus fréquemment, c’était dans le port de cette ville ; Le Dock des voleurs. Disparitions, meurtres, trahisons et mensonges faisaient vivre ce taudis. Beaucoup ignoraient l’auteur de ces actes, mais beaucoup soupçonnaient déjà une personne en particulier. Soif de vengeance, désirant tout raser sur son passage afin de se venger de sa propre destinée qu’était celle d’être la fille du Dieu du Meurtre ; Bhaal. Tout le monde connaissait sa réalité, ce qu’elle était réellement et tous commençaient à la pointer du doigt et à monter une attaque contre elle afin de la brûler vive sur un bûcher. Son apparence lui donnait l’air d’une sorcière, hormis ses cheveux rouges flamboyant qui s’échappaient de cette description. Yeux rouges, peau pâle, cette jeune fille âgée de dix-sept ans désormais, avait eu un lourd passé et probablement que cela la pesait à un point inimaginable pour la pousser à commettre des actes aussi insensés. Était-ce le mal ? Vague était la description du mal ou du bien … Et si le mal était le bien et le bien le mal ? De toute manière, tout est étiquetés et rien ne changera maintenant, quel que soit le camp que vous aurez choisis. Et le sien avait été fait…

- C’est elle, je te dis ! Grogna un homme, affalé sur le bar, son regard planté sur le barman.
- De qui tu me parles, bon sang ?! Lui répondit-il
- De la peste aux cheveux rouge feu, voyons !
- Ah ! Celle-là. La garde a réussi à l’attraper ?
- Non, justement ! Ces incapables sont même pas foutu d’attraper une gamine !
- Dans ce cas, fais-le toi, si tu te crois plus douer.
- Je te parie que je peux l’avoir, cette gosse ! Une année de bière gratuite si je l’attrape !?
- Ahahahah ! Dans ce cas, marché conclu vu que je sais que tu te planteras largement.
- Abruti ! Je suis un vétéran de l’armée, pas une de ces tapettes de la garde !
- Aller va lui courir après, veux-tu et reviens seulement avec sa tête.
- Tu vas voir !

L’homme engloutit d’une traite le restant de sa choppe et posa violemment le verre sur la surface, faisant faire la grimace au barman qui s’empressa de jeter un regard noir à cet homme aigri avant de prendre le récipient pour le nettoyer tout en observant en coin l’homme partir de son établissement. Quoi qu’il puisse penser, personnes n’avaient pur lui mettre la main dessus. Il y avait en elle comme une sorte de malédiction qui finissait toujours par s’abattre sur les lieux l’entourant. Et surtout, ce bar était un des lieux le plus idéal pour récolter des informations intéressantes. Que ce soit pour traquer une personne de la ville, pour commettre un meurtre ou engager un mercenaire, tout le monde pouvait trouver son compte. Mais il était aussi une des cachettes les plus appropriées de la cité ! Et son unique occupant n’était autre qu’un homme de la quarantaine. Un de ceux qui avait longuement travaillé en tant que mercenaire et avait donc largement profité d’un service de renseignement très réputé. Plutôt grand, un mètre quatre-vingt, baraqué et une peau métissée. Des yeux bruns ainsi que des cheveux courts de la même couleur. Son visage parsemés de quelques coupures dû au affrontement d’entant. Et une voix rauque s’extirpa de sa bouche :

- Petite, tu peux sortir de là, il s’est tiré. Murmura le barman alors qu’il reposa le verre, maintenant propre, sur une étagère.
- Merci de m’avoir cachée. Lui répondit timidement une voix féminine.

De sous le bar, une jeune fille venait d’y apparaître, repassant sa capuche par-dessus sa tête afin de cacher sa chevelure ardente lui tombant jusqu’au bas du dos avant de faire une légère courbette à cet homme qui venait de lui éviter bien des ennuis. Un visage inexpressif et une peau pâle. Un regard rougeoyant tel des rubis dévisageait l’homme qui se dressait devant elle.

- Il est inutile que tu me remercies, c’est tout à fait normal.
- Mais tout de même, j’aurai pu être tuée si vous n’avez pas eu ce réflexe de me lancer sous le bar.
- Bon, d’accord. J’avoue que j’ai été assez classe sur ce coup mais ne me recause plus des sueurs aussi froides que celle-ci, compris ?
- Oui … Monsieur.
- Attends-moi, je reviens.
- Oui …

Le barman quitta donc l’arrière de son bar afin d’aller verrouiller la porte et fermer son établissement pour que plus personnes n’y entrent, malgré que l’heure de fermeture ne soit pas encore réellement arrivée. Ensuite, toutes les ouvertures seront bouchées par les volets et des bougies seront allumées pour apporter une faible luminosité dans la pièce désormais plongée dans le noir. L’inconnue ne distinguait plus la silhouette de l’homme jusqu’au moment où il se saisira d’une chandelle pour venir près d’elle et la poser sur le comptoir tout en portant ses mains sur la tête de la jeune femme.

- Il n’est plus nécessaire que tu te caches … Déclara-t-il en retirant le capuchon. … Mayufu.

Ses longs cheveux rouges lui retombèrent sur les épaules et la jeune femme n’avait pas bronché lorsque l’homme avait décidé de lui ôter ceci. Bien au contraire, c’était la dernière personne à qui elle faisait le plus confiance dans cette ville complètement gangrenée par la pourriture et l’argent. Ce bar qu’il occupait était donc son dernier refuge où elle pouvait encore espérer être logée et nourrie, tout cela en cachette, évidemment. Son visage n’affichait aucunes expression particulière si ce n’est que de l’impassibilité. Sa chair avait été marquée par diverses blessures, dont la plus grave était sur son front, partant en diagonale, presque en ligne droite.

- Je n’aime pas trop être dévêtue ainsi, Bart. Déclara-t-elle presque froidement.
- Oh oh … Pourquoi toujours être aussi froide avec moi, Mayufu ? Et de quoi aurais-tu peur ?
- Si quelqu’un venait à entrer, que ferez-vous ?
- Je ne préfère pas entrer dans ce sujet avec toi, pour le moment … J’ai autre chose pour toi.
- Hm … Qu’est-ce donc ?
- Tu te souviens de la fois où j’avais trouvé une piste intéressante sur les potentiels assassins de ta famille ?
- Comme si c’était hier
- Un homme est passé me voir et m’a transmis cela …

Se reculant de quelques pas, l’homme se prénommant Bart par Mayufu ira ouvrir un tiroir, là où il mettait l’argent encaissé par les clients, pour en sortir une enveloppe marquée d’un symbole vert foncé, en cire. Et ce dernier finira par la lui tendre tout en silence et la jeune femme scrutera le bout de papier quelques secondes de son regard perçant avant de se décider à le prendre et de l’ouvrir. La lecture de la lettre se fera tout en silence …

- Êtes-vous sûr de cela, Bart ? Finira-t-elle par lui demander, quelque peu hésitante.
- Parfaitement, je n’ai jamais eu d’ennuis avec ce gars.
- Donc … Ce soir, ne me préparer pas de souper, je suis de sortie.
- Je vois. Soit prudente, Mayufu.
- Inutile !
- Eheheh ! Je te vois bien là, une bonne petite.

Mayufu ne se donnera pas la peine de lui adresser la moindre parole ou même un sourire qu’elle s’empressa de remettre rapidement son capuchon et de se diriger dans la salle derrière le bar, là où se trouvait une autre sortie. Dehors, il faisait déjà nuit et l’heure était avancée, dans les environs de vingt heures. Rien de plus idéal pour elle pour se faire une petite escapade sans être vue vu que la plupart des personnes étaient en train de manger à ces heures-ci. Cependant, les gardes ne manquaient pas dans les ruelles et il faudra que la petite fasse preuve de discrétion pour passer tel un fantôme.

- Eh, petite ! L’interpella l’homme avant qu’elle ne s’en aille dans les ténèbres.
- Oui ? Lui répondit Mayufu, laissant son interlocuteur face à son dos.
- Avant que tu n’ailles à ton rendez-vous, passe à l’armurerie par la porte arrière en te glissant sous les barrières, soulèves ensuite la trappe à ta droite, tout en douceur … Commencera-t-il par lui expliquer … Ensuite, sers-toi et vas-t-en en douceur, comme tu seras venue.
- Je soupçonne la possibilité que vous vous y êtes déjà servit, n’est-ce pas ?
- Oui, parfaitement. Le proprio’ dort toujours comme une masse, il ne t’entendra même pas si tu venais à éternuer.
- Bien, merci. À tout à l’heure.
- Bonne chance.
- Merci …

C’est ainsi que la fille de Bhaal s’enfonça dans les ténèbres de la nuit en direction de l’armurerie afin de suivre le conseil de Bart …
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MessageSujet: Re: Les Anecdotes de Mayufu Windbloom   Les Anecdotes de Mayufu Windbloom Icon_minitime1Jeu 28 Jan - 17:53

~ Chapitre deux ~

Un piège ?


Les ruelles étaient désertes et seuls les lampadaires crochés aux façades des habitations étaient présentes pour illuminer son chemin. Bien qu’elle n’en sentait pas l’utilité, elle faisait toujours en sorte de passer dans les zones d’ombres pour ne pas être vue par un regard indiscret passant par une fenêtre ou un ivrogne qui finirait par la reconnaître et hurler son nom sur tous les toits et alerter la garde par la suite. Evidemment, elle ne craignait pas les soldats puisqu’elle était capable de se battre contre eux, sans trop de peine, et ensuite de pouvoir s’échapper aussi vite qu’elle était venue. Chose qui laissait toujours ces derniers complètements hébétés et sans savoir quoi faire pour la retrouver dans les minutes qui suivaient sa fuite. Néanmoins, elle ne les tuait pas toujours. Sauf si une arme la mettait en danger de mort, elle tranchait l’air de son épée, répandant le sang sur le sol et les murs aux alentours. Tandis que tous les autres étaient simplement grièvement blessés pour les laisser cogiter avec une haine profonde et une humiliation indescriptible. C’était bien plus amusant que de les ôter de toutes vies et qu’ils ne ressentent plus rien. Au moins, dans cet état haineux, humilié, il se sentait en vie à cause de la souffrance que cela apportait continuellement.

*Ah, voici l’armurerie*

Ce fut un bâtiment entièrement construit en pierre qui se dressait devant elle. Entouré par une clôture en bois solide afin de ne laisser aucunes entrées libres aux personnes malintentionnées. Comme Mayufu allait le faire, donc … Cependant, elle était bien trop simple à franchir, pour elle. Un petit saut par-dessus, s’aidant de ses mains accrochées par-dessus la barrière et de ses pieds qui la propulsèrent de l’autre côté, elle avait vite fait de passer outre cette obstacle, si l’on pouvait encore appeler cela un obstacle. Alors, une fois derrière, son regard rouge tentait de repérer la fameuse trappe dont lui avait parlé Bart avant qu’elle ne s’en aille. Elle devait normalement se trouver derrière un grillage sous lequel elle devait passer par-dessous, en rampant donc. Quelque secondes lui suffirent pour pouvoir la localiser et, à l’aide de ses mains, elle creusa rapidement sous le grillage jusqu’à pouvoir passer par-dessous. Heureusement que la terre était molle par ici et que ce n’était pas un temps de pluie, ça l’aurait mit tout de suite de mauvais poil.

*Ca, c’est fait …*

Se relevant, tapotant ses mains sur ses vêtements pour y dégager la terre incrustée et ensuite secouer sa chevelure pour faire la même chose, elle repéra la manivelle qui servait à actionner la trappe. Cependant, pourquoi cet armurier avait-il eu une telle idée ? Cela incitait vraiment à que l’on vienne voler son matériel ! Ou alors, il était assez idiot pour croire que les barrières qu’il avait faites poser servaient réellement à dissuader toutes mauvaises personnes de sa cargaison d’arme ? Quel imbécile. Ou alors, était-il de mèche avec certains groupements de personne super louche ? Possible, aussi. Sa expliquerait bien la présence de cette entrée, à la taille d’un homme de taille moyenne à genoux, juste derrière son magasin. Enfin … Peut être trouvera-t-elle quelque chose d’intéressant en y entrant, du moins, les armes qu’elle désirait prendre.

S’approchant de la trappe, elle s’agenouilla tout en saisissant la poignée pour la soulever, sentant qu’elle était légèrement réticente à la laisser faire, Mayufu dû mettre les bouchées doubles afin de parvenir à ses fins. Apparemment, vu la quantité de toiles d’araignées qui emplissaient les lieux, ce petit couloir n’avait pas vraiment servit dernièrement. Et c’est en prenant son souffle qu’elle s’engouffra dans le tunnel, certes court, mais qui sentait le renfermé à plein nez. Elle dû s’empêcher de respirer pour ne pas s’évanouir au moment où son front finira par cogner un mur, un cul-de-sac décidément. Instinctivement, elle leva son bras droit en l’air et sentit une planche de bois. Tâtant à l’aveuglette, espérant trouver une nouvelle poignée, elle se rendit compte que finalement, c’était juste une trappe à soulever. D’ailleurs, elle le fit légèrement et un petit faisceau de lumière pénétra par l’ouverture.

*Il est encore réveillé ?*

Prenant son courage à deux mains, elle se mit debout dans le couloir et souleva davantage la trappe pour prendre connaissance de la pièce où elle se trouvait. Juste une simple bougie éclairait cette dernière mais personne n’était présent. Mettant alors tous ses sens aux aguets, elle chercha à repérer une présence ici, mais personne, rien. Seulement la bougie et des énormes caisses entreposées ici et là, les unes sur les autres et des armes déposées sur une table.

- Personne … Murmura-t-elle

Ouvrant complètement la trappe tout en prenant le soin de ne pas la laisser tomber sur le sol, elle s’extirpa du trou tout en prenant une grande inspiration. Les caisses semblaient toutes ouvertes, toutes possédaient des armes. Epées, sabres, arcs et flèches, bouclier, il y avait réellement de tout et les premières armes qui la touchèrent, se fit alors un gant doté d’une lame extensible du moment que l’on actionnait un petit mécanisme au niveau poignet. Très pratique pour une attaque surprise ou furtive. Donc, sans hésiter, elle s’empara de la paire et les enfila directement tout en les testant pour s’habituer aux mouvements. Simple comme « bonjour », se dit-elle tout en posant son regard sur des couteaux de lancer où elle en prit au moins quatre ainsi qu’un étui pour les rangers, fixé à sa cuisse droite. Deux petites bombes fumigènes ferait l’affaire pour clore la petite cueillette et le moment de s’en aller par là où elle était arrivée. Prenant le temps de remettre les choses en place, en dissimilant au mieux le vole, Mayufu s’enfilera à nouveau dans le couloir tout en refermant la trappe derrière elle, tant bien que mal, elle y parvint.

Une fois à l’extérieur, elle se permit de souffler un gros coup, sortant la lettre que lui avait donnée Bart pour se renseigner sur le lieu du rendez-vous. Apparemment, ce n’était qu’à quelques minutes d’ici mais elle voulait y arriver discrètement et sans être vue pour pouvoir découvrir de qui il s’agissait réellement. Et donc, elle eut l’idée de faire une arrivée furtive en passant par les toits des habitations. Qui de plus, ce serait assez simple puisqu’elles étaient toutes quasiment collées les unes aux autres. Néanmoins, elle devait prendre garde à ne pas glisser dès qu’elle y sera. D’ailleurs, pour monter, elle se servira d’une échelle trouvée dans le coin et montera rapidement sur le faîte du premier.

*Maintenant …. Direction … l’Est*

Partant dans cette direction, elle marchait tranquillement de toit en toit, sautant par-dessus les petits espacements entre ces derniers pour enfin arriver au lieu du rendez-vous. Premièrement, elle ne remarqua aucunes présences et donc, elle se mit à attendre tournant en rond sur le toit où elle était, tout en jetant des coups d’œil dans la ruelle. Sa main droite crispée sur le manche de son sabre, Mayufu n’en pouvait plus d’attendre. Qui était cette personne ? Que lui voulait-elle ? Pour cela, il fallait attendre encore un peu.

Quelques minutes s’écoulèrent ensuite et, fendant le silence de la nuit, des murmures parvinrent aux oreilles de la jeune fille de Bhaal qui se pencha sur le bord de l’avant-toit pour y voir un groupe de six hommes s’arrêter juste en dessous d’elle. En même temps, elle n’était pas très haute, la maison possédait qu’un étage et un rez-de-chaussée.

- J’espère que Windbloom se pointera. Déclara un des hommes.
- Il y a plutôt intérêt, j’en ai marre de travailler de nuit, moi !
- Ne vous en faites pas, elle sera morte avant le levé du soleil

La tuer ? Tuer Mayufu ? Mais qui était-il pour en vouloir à sa vie ? En tout cas, pas des soldats de l’armée. Cependant, Bart ne lui avait-il pas dit qu’il n’avait jamais eu d’ennuis avec ces types ? Etait-ce un coup monté ? Elle ne le savait pas … Pour le savoir, elle devait se montrer et voir ce qui allait se passer. Alors, d’une voix toujours aussi froide et sévère …

- Vous me cherchez ?

A ses poignets, deux lames venaient d’apparaître et tout laissait à croire que Mayufu allait sauter sur eux …
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MessageSujet: Re: Les Anecdotes de Mayufu Windbloom   Les Anecdotes de Mayufu Windbloom Icon_minitime1Jeu 20 Mai - 2:15

~ Chapitre 3

Un meurtre inversé …

Perchée sur le faîte du toit, dominant aisément les hommes qui venaient tous de tournés la tête dans sa direction, Mayufu ne semblait pas plus choquée que ça en découvrant qu’il s’agissait là d’un coup monté de la part du contact de Bart. Mais elle le serait terriblement si c’était ce dernier qui en serait l’auteur. Comment pourrait-elle réagir si c’était le cas ? En tout cas, le doute avait la raison de se montrer … C’était triste, oui. Une personne envers qui elle avait confiance, la seule et l’unique, pourquoi la trahir elle ? Elle qui avait tant fait pour que ce dernier la prenne sous sa protection. Est-ce qu’il avait été contraint, menacé ? Mais une chose était sûr … La jeune fille n’allait pas le laisser trainer ainsi et irait le lui demandé une fois qu’elle en aurait finit avec cette vermine ici présente ! Ils voulaient faire couler le sang, ne plus la laisser voir le jour se lever ? Alors … Ils allaient en avoir du sang ! Mais ce sera le leur, quoi qu’il puisse bien se passer ! C’était alors pour ces raisons qu’elle s’était montrée à ses assassins, qui ne le seront cependant jamais. Froidement, certes … Mais ceux-ci n’avaient pas été tout aussi tendre qu’elle aurait pu l’être avec eux. Néanmoins, l’agression avait été faite du moment que le mot « la tuer » avait été prononcé ! Signant leur propre mort !

- Ah ! Te voici Windbloom ! S’exclamera l’homme. Pourquoi rester perchée sur le toit alors que tu pourrais gentiment venir ici, tu ne crois pas, fille maudite ?
- Que voulez-vous ?
- Ta tête, évidemment !
- Vous vous bercez d’illusions …
- Oh, ne me crois pas si cela t’arranges, on l’aura. Et je n’ai pas des larves avec moi, tu n’as aucunes chances.
- Vous n’avez aucunes chances, plutôt, non ?
- Suffit, fille de Bhaal ! Bats-toi comme le monstre que tu as toujours été !

Il suffisait juste de ce mot … Monstre … Pour la plonger dans une rage terrible ! Se mordant donc la lèvre inférieure jusqu’au sang, elle ne voulait pas être ce monstre, elle ne l’était pas ! Pourquoi tout le monde la traitait ainsi ?! Pourquoi avait-elle ce sang pourri dans ses veines ! Elle se maudissait pas assez elle-même pour pas que les autres en rajoutent, si ?! Fallait-elle qu’elle se suicide ? Non ! La lassitude d’être traitée comme une moins que rien était arrivée à son paroxysme et elle voulait en finir. Désormais, elle allait changer et tenter de recadrer les choses pour pouvoir mieux s’en sortir ! Par commencer à quitter cette ville de malheur qui ne lui apportait que du mal et maudira son existence qui n’était que répugnante avec les ordures qu’elle y trainait ! La fin de la terreur de Mayufu entre ses murs allait prendre une fin dès ce soir …

- … Vous allez tous périr … Dit-elle dans un murmure incompréhensible en laissant aller son corps en avant.

À ce moment, on pourrait croire qu’elle allait se laisser tomber sur les armes braquées contre elle mais il en était tout autre ! Investie d’une excellente maitrise de sa télékinésie, la fille de Bhaal frappera par le bas pour les détourner d’elle. Pour ce faire, une échelle positionnée contre un mur tombera subitement sans raison, lourdement sur le sol poussiéreux et sera ensuite tirée d’un coup sur les tibias du groupe. Tous tombèrent sous l’attaque surprise tandis que Mayufu se réceptionnera sur le premier, lui enfonçant largement ses deux lames dans la gorge, les retirant ensuite de telle sorte pour le décapiter et envoyer sa tête dans celle d’un soldat qui se relevait pour s’apercevoir de l’assaut furtif de celle-ci. Se la prenant donc en beauté … La fille pu se permettre de bondir sur lui, plantant ses lames à plusieures reprises dans son torse avant de terminer l’enchaînement avec un magnifique coup de pied retourné qui l’enverra valsé contre ses camarades d’armes. Prenant un peu de recul avant de filer dans une ruelle étroite …

- Raaaah ! Bande d’incapable, rattrapé là ! Hurla le chef du groupe qui devait être sacrément en colère.

Envoyant tous ses hommes à une mort certaine, il restera en arrière pour être sûr de ne pas se faire avoir en premier, qui de plus est, aurait été de manière lamentable puisque, justement, l’homme en tête se fera violemment embroché par une latte de bois qui venait de filer à toute vitesse contre son abdomen. Mayufu surgissant de l’ombre juste en face de celui-ci, frappant le bout de bois d’un coup de pied pour faire tomber l’homme derrière lui et en profiter de l’achever d’un coup raide entre les deux yeux.

*Tous faibles … Faibles !*

Profitant de sa situation dans cette ruelle, elle s’élancera sur l’homme suivant, esquivant sa lame de justesse en glissant sur le sol, rentrant dans ses jambes. Dû au choc, il sombra en avant, la fille de Bhaal n’aura cas lever les bras en l’air pour lui perforer les poumons et le laisser continuer dans sa chute pour éviter in extremis une seconde frappe par le dernier de la file. Elle remarquait notamment que le chef était toujours à sa place initiale et commençait à être complètement pâle en voyant son petit plan sombré à l’eau de cette manière. Il devait déjà largement regretté d’avoir provoqué un duel à mort contre Mayufu qui n’était autres que l’assassin des Enfers pour lui. Non pas seulement à cause de son sang, mais aussi de son regard … Celui d’une sorcière ! Néanmoins, il perdra son dernier homme aussi rapidement que les premiers puisque celui-ci fut paré, désarmé et ensuite, ses membres découpés par des frappes violentes, nettes et précises. Mayufu venait en quelques secondes de mettre au début un groupe d’homme … élite, avait-il dit, non ? C’était trop simple. Sa première attaque les avaient-ils tant déstabilisés ? Probablement … Elle ne le savait. Peut être toutes les rumeurs maudites sur elle …

- Je vois enfin … Le monstre que tu es, Windbloom ! Mais tu ne me tueras pas ! AHAHAHAH ! Dira-t-il simplement en prenant la fuite.
- C’est ce que tu crois, lâche !

Heureusement que la ruelle était jonchée de divers objets ! Mayufu allait pouvoir s’en servir pour bloquer la route de cet imbécile sans trop de mal, ainsi. Et pour commencer, elle ramassera un caillou et le lancera, manquant sa cible et, courant alors à son tour, elle se concentrera sur ce même objet pour le projeter directement sur l’arrière crâne de l’homme qui s’encoublera de lui-même, perte d’équilibre. Perdant alors tout son avance qu’il était parvenu à mettre entre lui et elle car maintenant, Mayufu était à ses pieds, dégainant enfin son sabre, attendant que ce sombre crétin se relève pour pouvoir le tuer à la loyal et non comme une lâche comme le lui ferait !

- Debout …
- Ahahahah !
- J’ai dis … DEBOUT !
- Pauvre inconsciente, tu ne sais pas à qui tu as affaire et je vais te …

Là … On pouvait dire que c’était lui l’inconscient. En l’espace de quelques secondes, en se relevant sans trop faire attention à Mayufu … Cette dernière avait passé sa lame sous sa gorge, le décapitant lui aussi d’un coup net et précis, la tête s’envolant sur le côté pour s’écraser sur le mur, le sang avait jailli de ce qu’il en restait, du corps inerte sur le sol. Le souffle rapide et bruyant, Mayufu était immobile, gardant son bras allongé, réalisant le massacre qu’elle venait de commettre mais ne ressentait pas le moindre regret d’avoir tué ces personnes qui lui en voulaient à mort. Pourquoi ? Toujours une prime en récompense ? Faire d’elle un animal en cage pour les touristes ? Jamais ils n’y parviendront … Se décidant alors à se mouvoir, la fille de Bhaal essuyer la lame avec son manteau et le remit dans son fourreau. Observant les corps autour d’elle, elle s’approchera de la tête de l’homme avec qui Bart avait été en contact et s’en saisira par les cheveux et, après avoir passé son capuchon sur sa tête, elle s’éloignera de cette rue qu’elle ne reverrait jamais …

Qu’allait-elle faire, vous allez me dire ? Tout simplement retourner à l’auberge pour y trouver l’homme en question : Bart. Elle voulait savoir, elle devait le savoir ! Était-il l’auteur de ce coup monté ou non ?! Si oui, comment ferait-elle ? Elle improviserait, évidemment et comme ça a toujours été le cas dans sa vie parsemée de souffrances et meurtres. Et pour cela, elle dû peiner à ne pas se faire remarquer parce que les cris des hommes et des citadins qui avaient retrouvés les corps ne tardèrent pas à résonner dans tout le quartier et tous soupçonnèrent déjà Mayufu qui parviendra à se faufiler dans les ombres pour continuer sa route le plus rapidement que possible, tenant toujours fermement la tête dans ses mains …

Quelques minutes plus tard …

Parvenue à sa destination, Mayufu n’entrera pas en douceur, ouvrant la porte avec une certaine violence, d’une démarche déterminée et rapide, elle se dirigera vers Bart qui était tout étonné de la voir recouverte de sang et … avec une tête dans les mains ! La jeune fille viendra jusqu’à la poser sur le bar, le salissant après un dur nettoyage pour le remettre à neuf et retirant sa capuche, elle jettera un regard noir à Bart, l’homme qui l’avait protégée. Nourrie, logée.

- Peux-tu m’expliquer ? Demandera sèchement Mayufu en lâchant enfin cette tête et se retournant pour renverser une chaise violemment.
- Calmes-toi, Mayufu ! Et expliques-moi ce qu’il se passe ?!
- As-tu un lien avec ce complot contre pour attenter à ma vie ?! Lui hurlera-t-elle comme si sa question était d’une évidence évidente. Ton fameux contact, c’est lui qui voulait ma mort !
- Tu débloques complètement ! Dans ce cas là, je n’y pouvais strictement rien, jeune fille
- Avoues que c’est toi ?! AVOUES-LE !

Plongée dans une rage incontrôlable, elle attrapera un verre et sans aucunes hésitation, le jettera à la figure de l’homme avant de se ruer et sauter par-dessus le bar. Une rage … comme jamais elle ne l’avait ressentie et, dans une violence extrême, elle frappera, encore et encore, le visage de Bart avec ce même récipient jusqu’à le mener à sa mort. Même après, elle ne s’arrêtait pas. Tout, elle perdait la raison et était complètement folle ! Sombrant dans la folie, elle finira par se rendre compte de ce qu’elle venait de faire, hurlant de tout le désespoir qu’elle ressentait. S’écroulant à côté du corps désormais sans âme. Elle l’avait tué, fait souffrir, tué … tué … Elle n’avait fait que ça de toute sa vie ! Et s’il était innocent ?! Elle l’aurait tué … comme un monstre sans conscience l’aurait fait ! Non … C’était impossible ! Pleine d’incompréhension, de peur et de lâcheté, elle finira par se relever et fuir l’auberge en sortant par la sortie de derrrière. Elle devait fuir cette cité qui en voulait qu’à sa peau et non à ce qu’elle pouvait ressentir avec son cœur !

S’il y avait un coupable pour l’avoir changée en monstre sanguinaire … C’était celle de cette cité, celle d’Athkatla !!!


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