~Biographie et Histoire : ~Prologue :
Le commencement…
Si vous voulez comprendre cette histoire… il va falloir remonter dans le temps. C’est seize ans plus tôt… dans une grande ville nommé Nandis… que l’histoire de Faith débute. Le commencement a lieu le deux Khole au mois d’Anemos. Nandis sommeille encore. Il fait froid. Ce froid mordant qui a pour effet d’engourdir l’activité tout entière de la ville. Le soleil montre à peine ses premières lueurs. Il semble qu’il sache. Oui, on dirait qu’il sait. Il montre ses rayons les plus rougeoyants. Ceux-ci viennent tinter le ciel d’une façon angoissante. Des nuages gris se rassemblent ci et là. C’est alors que dans les Quartiers pauvres, on entend des bruits de pas léger mais précipités. L’activité dans les quartiers sombre, surtout à cette heure, est anormal. Bientôt, on entend des bruits semblables à des corps tombant par terre. On entend faiblement les cris étouffés. On ne voit pas le sang qui coule, les marres qui se forment, les pleures que la mort engendre. Rapidement, c’est toute un tiers du Quartier pauvre qui est assassiné, au saut du lit. Les Hommes sont tués d’un coup de poignard dans le dos. Les femmes sont étranglées. Les enfants meurent à cause d’un poison mortel et rapide. Les nouveau-nés sont égorgés dans leur sommeille. Le massacre dura une heure. Le ciel, sans doute attristé, s’assombrit et pleura de tout son être avec force. L’attaque avait été particulièrement rapide. C’était une attaque éclaire. Une frappe chirurgical, mais contre qui… ?
~Chapitre 1 :
Un bébé, déjà orphelin...
Nous sommes quelques jours plus tard après le massacre. Il a neigé à Nandis. C’est de la neige qui dure, qui dévore les pieds. Qui est gourmande de cette chaleur. Au détour d’une rue, une femme coure. Pourquoi coure-t-elle ? Elle tien quelque chose dans ses bras. Mais l’on ne peu voir ce que c’est car la chose est enveloppé dans une couverture beige. Elle coure si vite. Elle est essoufflée. Ses cheveux bruns volent au vent. Elle a de si beau cheveux. Ses yeux verts démontrent une peur si grande qu’elle en est innommable. Soudain elle glisse. S’écorche sa jambe droite contre de la glace. Elle lâche un cri de douleur. L’Humaine tourne à droite et entre dans une ruelle. Le bruit des sabots se font entendre, même dans les Quartiers pauvres. Il arrive. Ce chevalier de la mort. Elle espère qu’il ne pourra la suivre dans cette ruelle. Elle entend un hennissement derrière elle et n’ose se retourner pour voir. Voir qu’il la suit toujours, et qu’il tien à accomplir sa mission funeste. Il y a un bruissement de métal. L’homme en armure semble tirer sur les rênes avec forces. Les bruits de sabot si angoissant s’éloignent. Mais l’Humaine ne ralentit pas, elle sait qu’il n’abandonne pas. Elle redouble d’allure, même avec sa blessure à la cheville. Son sang rougeoyant coule sur sa peau qui a la couleur de la terre. Elle se dirige vers la Place de l’Hybride. Ou plus exactement le District du Temple. L’Humaine serre chaleureusement son fardeau. Elle prend soin de ce souffle de vie. Bientôt la femme arrive dans le District du temple. C’est alors que le hennissement de la bête de l’enfer se fait une nouvelle fois entendre. Il est là. Elle court en priant Loominëi de lui venir en aide. La neige est si froide. Elle ne sent plus ses pieds. Ceux-ci sont en sang. Elle en est à un stade où elle ne récent plus la douleur. Elle aperçoit enfin l’église qu’elle recherchait. Elle se précipite devant la grande porte en bois massif de couleur si sombre. La jeune femme martèle la porte. Elle frappe si fort et si vite. Elle espère tellement que l’on vienne ouvrir cette porte.
-Mon père !!! Mon père ! Je demande Asile !!! Criais-t-elle à plein poumons.
Elle serrait fort son enfant contre elle. Elle versa quelques larmes en comprenant qu’il était trop tard. Elle les essuya du revers de sa main libre. Et se retourna lentement. Elle fit face à ce cavalier. Elle fit face courageusement à la mort. L’homme descendit de sa monture et dégaina l’épée.
-Enfin tu as arrêté de courir, dit-il d’un ton lugubre,
tu fais enfin face à la vérité.-Pauvre imbécile ! Tu ne comprends donc rien ?! Répondit-elle en hurlant.
-SILENCE ! Sale traitresse ! Comment oses-tu parler de la sorte après ce que tu as fait ?Le ton de cet homme était sombre, opprimant, grinçant et surtout effrayant. Il se rapprochait d’un pas lent mais sûr. Il n’avait pas de doute. Il savait pourquoi il était là. Il savait que s’il ne faisait pas sa besogne, il n’y aurait pas de lendemain pour lui. La bohémienne le savait aussi. Et le bébé également. Ce dernier ce mis soudainement à hurler. Etait-ce parce qu’il savait la vérité ? Sentait-il que sa mère allait mourir ? Ou était-ce simplement parce que ces deux Humains faisaient trop de bruit ?
-Chut non… Ne pleure pas, ma chérie… Ne t’en fait pas ma petite Faith… fit la mère en regardant le visage du poupon.
-Fait la taire ! Ordonna-t-il sèchement.
-Pourquoi ne veux-tu pas me croire… ? Pourquoi est-tu si naïf… Il ne répondit pas. On ne pouvait voir le visage de l’homme en armure. Cette dernière était noire. Noire comme la mort. Il eu soudainement un rire. Un rire glaçant. Plus froid que les morsures de la neige. Plus douloureux qu’un coup d’épée dans le poitrail. La jeune mère laissa des larmes glisser. Le bébé pleurait toujours. Il devait sentir ce qui allait se passer. Il s’approcha soudainement. Le chevalier de la mort s’empara de la femme qui se mit à hurler tout en essayant de se débattre. Il la plaqua au sol et attacha ses mains dans son dos. Il força, par la même occasion, la bohémienne à lâcher son bébé. Celui-ci tomba dans la neige. Il hurler fort, tellement fort.
-Rassure-toi, elle devrait mourir lentement... La froid est si cruel… Ce sera, ta plus juste punition murmura-t-il à l’oreille de la jeune femme.
-Nooon ! Je t’en prie ! Supplia-t-elle.
-Silence ! L’heure de ta mort en publique approche. Le buché est déjà prêt. Il ne manque plus que la principal concer…-Mais… Que faites-vous ?! Coupa une voix offensée.
Un prêtre avec une large croix autour du coup et une longue robe de moine apparut dans l’embrasure de l’église. Il avait des yeux ronds. Soudain il fut alerté par les cris du bébé et s’empressa de le ramasser.
-Ne vous interposez-pas. Il s’agit d’une affaire qui vous dépasse de loin, mon père. Cette femme a commis des actes graves. Elles sera brûlée vive dans l’après-midi.-Je vous en supplie mon père ! Occupez-vous de ma fille ! C’est mon bien le plus précieux. Elle s’appelle Faith, Faith Aoghan ! Je vous en supplie…Le chevalier noir voulut protester mais le prêtre fut plus rapide. Visiblement, le fait que cette mère accorde si peu d’importance à sa vie, et au contraire beaucoup d’attachement à sa fille, l’avait sans doute ému.
-Vous savez aussi bien que moi que la Déesse Loominëi pardonne fort mal l’assassina d’enfant ! Clama le prêtre sur un ton de menace.
Ne vous inquiétez-pas je veillerais sur votre fille, ajouta-t-il en regardant la mère.
-Merci mon père ! Répondit la bohémienne visiblement soulagée.
Mais permettez-moi de vous demander une dernière faveur. Prenez la clef autour de mon cou, je vous prie. Ha et il y a également une lettre dans les langes. Donnez-lui la clef et la lettre quand elle sera en âge de comprendre s’il vous plait…-Je le ferais, répondit le prêtre après avoir prit la clef autour du cou de la gitane.
-Allé, nous devons partir maintenant. Le chevalier noir et sa prisonnière montèrent sur le sombre cheval. La mère disparue peu de temps après dans un coin de la rue. C’est ainsi que l’enfant était déjà orphelin. Qu’elle crime sa mère avait-elle commis ? Elle n’avait fait que suivre les ordres. Ces derniers mots furent : Je peux partir en paix, à présent…
~Chapitre 2 :
Le début d’une lente décente aux enfers…
Faith Aoghan. C’est ainsi que se nommée le bébé déjà orphelin. Les prêtres de Loominëi avaient trouvé un message dans les langes du poupon. Il y avait marqué le nom et le prénom de la jeune fille. Et une lettre qui devait lui être remise quand elle serait plus grande. Ils s’occupèrent de la petite fille comme s’il s’agissait d’un cadeau de leur déesse. Le nom de la jeune fille, signifiant Foi, leur était apparu comme un signe divin. Quoi qu’il en soit, l’orpheline grandit au milieu d’homme et de la croyance en Loominëi. Ca mère était la déesse, et son père, les prêtres. On lui offrit une chambre dans l’une des ailes de l’église. On la nourri convenablement. On lui apprit à écrire et à lire très tôt. Les prêtres lui inculquèrent aussi l’histoire et la géographie. Mais la petite semblait s’intéresser d’avantage aux inventions. Elle passait presque tout son temps à lire des livres sur les inventions. Tous les traités de physique existant à Nandis lui tombèrent sous la main. Et Faith n’avait que dix ans quand elle avait finit de les lires. Les prêtres étaient septiques quant à cette passion. Elle passait de moins en moins de temps à prier la déesse. Et consacrer ce temps libre dans sa chambre à bidouiller des machines qu’il ne comprenait pas.
Puis à partir d’un certain âge, il devint difficile de maintenir Faith dans l’enceinte de l’église. En même temps, ce lieu sacré n’était pas fait pour les enfants. Les prêtres ne voulaient pas qu’elle ne sorte. Cependant Faith jouait la forte tête. Et fit le mur, tout d’abord une première fois pour visiter les environs. Après tout, elle n’était jamais sortit de l’église. Puis elle fit le mur une deuxième fois, puis une troisième. Jusqu’à ce que presque, chaque nuit, elle sorte dehors. A chaque fois la petite allait plus loin dans la ville. Elle était tellement curieuse. Et elle trouvait le District du temple si beau. Puis un jour, elle s’aventura si loin qu’elle se retrouva dans les Quartiers pauvres. Elle fut choquée de trouver une partie de la ville si… morte. Le contraste entre les deux quartiers était frappant. Les quartiers pauvres étaient si sales et mal entretenu. Alors que les jardins du District du temple étaient si beaux… Pour l’instant, tout allait bien pour Faith. Elle était heureuse de sa vie. Elle aimait les prêtres et aimée aussi Loominëi, même si elle ne comprenait pas comment l’on pouvait croire en quelque chose d’abstrait. Tout allait bien… mais plus pour longtemps.
C’est à l’âge de douze ans que sa vie allait prendre un autre tournant. Un jour, elle fit le mur en plein jour, par curiosité. Elle fit croire qu’elle allait lire dans sa chambre, comme d’habitude… Elle voulait voir le marché de la ville. Elle voulait sentir l’odeur du pain chaud qui flottait dans les rues. L’odeur de la viande que l’on fait rôtir dans l’allée principale de Nandis. Voir tout le monde qui parlait fort au point d’en avoir mal aux oreilles. Faith fut totalement conquise par la foule. Elle aimait se sentir entourée. Les passants la remarquée à peine. Elle s’approcha du stand d’un commerçant. Il vendait de nombreux fruits. Faith avait justement faim. Alors elle en prit une et mordit dedans. Le marchand s’en rendit compte et lui demanda de la payer d’une façon peu agréable. N’écoutant que ses envies, Faith s’enfuit. Ce fut la première fois qu’elle courut aussi vite afin d’échapper aux gardes. Mais elle réussit avec succès. Elle rentra à l’église, l’air de rien. Et personne n’avait remarquée son absence. Elle recommença ses sorties en plein jours une dizaine de fois. Prenant goût à voler tout et n’importe quoi tout en semant les gardes qui n’arrivait pas à s’emparer d’une gamine de douze ans. Puis un jour, alors qu’elle courrait pour échapper une nouvelle fois aux gardes, Faith tomba dans une impasse. Elle ne connaissait pas encore très bien la ville. Alors elle se retourna, l’air honteux. Les gardes l’avaient coincée, s’était le début des ennuis. On lui demanda qui elle était et où était ses parents. Elle répondit qu’elle se nommait Faith Aoghan, que sa mère était la déesse Loominëi et que ses pères étaient ceux de l’église du Disctrict du temple. Tout d’abord, les gardes eurent pour réaction d’exploser de rire. Puis, lorsqu’ils virent que la gamine était sérieuse, ils l’emmenèrent sous bonne garde à l’église. Une fois arrivés, les gardes expliquèrent aux prêtres se qui se passait depuis de nombreuses semaines. Leur première réaction commune fut d’être effarée. Car aucun d’eux n’imaginait que Faith sortait en douce. Les prêtres s’excusèrent en son nom, et décidèrent de consigner l’enfant dans sa chambre. Et c’est le lendemain matin que la vie de la jeune voleuse tourna au cauchemar…
Tôt le lendemain matin, Faith fut expulsée de l’église. Les prêtres l’avaient mis dehors sans préciser la raison. La jeune fille avait d’abord pleurée car elle ne comprenait pas ce choix. Puis la colère se cultiva peu à peu dans sa tête, comme le fait un fruit. C’est à partir de cet instant que Faith vécue dans la rue. Elle comprit très rapidement qu’elle pouvait facilement avoir la paix dans les Quartiers pauvres. Mais elle ne s’habituait pas à ces lieux sombre et humide. Elle vola, encore et encore. Courut, de nombreuses fois. Elle se battait même parfois contre d’autres mendiants qui voulaient lui prendre sa nourriture. S’était la loi du plus fort. Un jour, elle se lia d’amitié avec deux autres jeunes filles. Ces dernières étaient aussi des filles des rues et étaient également orphelines. L’une s’appelait Lira et l’autre Mila. C’était la première fois que la gamine avait de vraies amies. Faith s’entendait fort bien avec elles. Mais même maintenant, la jeune fille était heureuse. Même dans la misère, elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Et puis, elle pouvait s’amuser avec ses deux autres amies. Ces dernières s’émerveillaient des petites choses que créait Faith avec ses mains. La voleuse ne se souciait pas trop de l’avenir. Elle n’essayait pas non plus de comprendre pourquoi les prêtres l’avait mise dehors sans prévenir. La jeune fille se demandait également se qu’était devenu ses parents. Pourquoi l’avaient-ils abandonnée ? Toutes ces questions tournaient dans sa tête. Et Faith n’y trouvait aucunes réponses.
~Chapitre 3 :
Choix de vie… et de mort…
Comme presque tout les jours, Faith était partit explorer Nandis. Cela faisait presque un an qu’elle vivait dans les rues. Et il semblait que l’enfant avait vraiment un don pour voler. S’en était impressionnant. Elle avait aussi eu plusieurs occasions de muscler ses jambes afin de courir encore plus rapidement. Pour être franc, elle commençait à devenir une véritable Peste pour tous les marchands… Ce jour-ci, elle cherchait juste à se faire un peu d’argent. Elle tentait de réunir assez d’argent pour acheter une petite maison pour ses deux meilleures amies et elle. Mais au lieu de cela, c’est le début du pire moment de la vie de Faith qui commença. Quelque chose qui marqua un tournant conséquent dans sa vie. Alors qu’elle marchait dans la rue au milieu de la foule, quelqu’un lui couvrit soudainement la tête avec un sac en toile. Bientôt, elle perdit connaissance sans même pouvoir crier à l’aide…
Lorsqu’elle se réveilla, Faith était dans un lieu humide et froid. On aurait dit une sorte de cave, sauf qu’elle était vide. Le sol était en dalle blanche. De la mousse verte s’était infiltré entre les dalles. Il y avait un léger filet de lumière qui pénétrait dans le lieu. Une odeur d’algue de mer empesté la pièce. Il n’y avait qu’une porte. Elle était, semblait-il, en acier. Un cache était situé au centre de la porte. La voleuse se leva tout en chancelant et sentit qu’elle avait mal à l’arrière de la tête. Par réflexe elle toucha la surface de la douleur et sentit une vive douleur qui lui fit échapper un petit cri. Elle regarda sa main, du sang. Qui avait bien put faire ça… ? Et surtout, pourquoi ? C’est alors qu’elle remarqua que Lira et Mila étaient là, elles aussi. Elles étaient inconscientes. Faith eu pour premier réflexe de les réveillés en les agitant :
-Mila ?! Lira ?! Réveillez-vous !! Elles refirent surface péniblement. Elles semblaient s’être réveillée d’un long sommeille. Mais ce fut Mila qui fut la première à parler.
-Qu’est-ce qui c’est passé… ? Demanda Mila, incrédule.
Je me souviens avoir sentit une sorte de piqure dans la nuque et de m’être soudainement assoupie.-Oui, moi aussi, ajouta Lira en se massant le cou.
Si j’attrape celui qui a fait ça, je lui brise les os ! Fit-elle, son tempérament enflammée refaisant surface.
-Je crois que vous avez été droguée… Mais pourquoi, ça je l’ignore. Dit Faith en réfléchissant.
-Faith !!! Tu saigne ! Dit Mila avec de grands yeux.
-Oui je sais, répondit-elle.
Mais pourquoi vous, vous avez été droguée, et moi assommée…-J’en sais rien. Mais d’abord, où somme-nous ?! Fit Lira à la charge visiblement agacée en observant la pièce.
-A l’odeur, je dirais que l’on est quelque part dans les Docks, répondit la voleuse d’un ton calme.
Faith avait peur, comme ses deux amies. Mais seulement, elle, elle le montrait moins. C’est alors que sans prévenir, la cache de la porte sombre s’ouvrit en un grincement strident. Deux yeux apparurent dans la petite ouverture rectangulaire. Et c’est alors qu’une voix masculine mais roque surgit :
-Bonjour mesdemoiselles… -Qui êtes-vous ? Que nous voulez-vous ?! Demanda Lira, enragée.
-Est-ce vous qui nous avez enlevés et amenés ici ? Fit Mila inquiète.
Faith, quant à elle, ne dit rien. Elle avait le pressentiment qu’elle devait marquer ce regard dans son esprit. Ces yeux aussi noirs que le charbon. Ce regard qui semblait si cruel et si remplis d’excitation à la fois. Si le regard montrait toute l’excitation que ressentait cet homme, sa voix, en revanche, restait stoïque.
-Vous avez trois jours. Trois jours pour faire votre choix. Choisissez laquelle de vous trois devra mourir pour sauver les deux autres. Si au bout de ces trois jours, vous n’avez pas fait de choix, je vous tuerais toutes les trois. A peine eu-t-il eu finit sa phrase que le cache se referma violement avec le même grincement. Il y eu un silence, lourd. Très lourd et ce pendant de nombreuses minutes. Aucunes des trois jeune filles ne parlaient, ni même ne bougeaient. Elles espéraient qu’il s’agissait d’une blague. D’une mauvaise farce. Mais personne ne revint pour ouvrir la porte. C’est finalement les pleures de Mila qui brisèrent le silence. Elle s’était effondrée au sol en pleurant de désespoir. Faith fut la seconde à réagir, elle alla prendre Mila dans ses bras afin de la réconforter.
-Nous devons rester forte et unies ! Aucunes de nous mourra ! Je vous le promets ! -Mais pourquoi veux-t-il nous faire du mal ?! Demanda Lira pour répondre à Faith.
La voleuse haussa des épaules pour dire qu’elle n’en savait rien. Et elles attendirent, grelottant dans la pièce à demis dans l’obscurité, humide et froide… Toutes les trois se demandaient ce qui allait se passer. Elles étaient solidaires. Mais elles ne savaient pas, non elles l’ignoraient. La nature Humaine allait bientôt changer les choses…
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Cela faisait maintenant un jour que les trois jeunes filles étaient enfermées. Lira tournait en rond ne supportant plus d’être enfermée. Mira était blottit contre Faith, qui, elle, éprouvée une grande fatigue. Elle avait le besoin irrémédiable de se reposer. De fermer quelques instants les paupières. Mais ne le faisait pas, pour se montrer solidaire avec ses amies.
-Je n’en peu plus ! Qu’est-ce qu’il veut à la fin ?! Il y eu un silence. Un lourd silence. Personne ne répondait. Car les trois jeunes filles ignoraient. Elle ne savait pas la Vérité. Mira se leva et observa la petite fenêtre et finit par émettre une idée :
-Vous pensez que si l’on cris à l’aide quelqu’un viendra ? Toutes trois se regardèrent pendant un dixième de secondes. Puis se précipitèrent en même temps afin d’être le plus proche de la petite fenêtre. Elles hurlèrent ainsi pendant presque une heure. Il semblait que personne ne les avaient entendu. Elles s’affalèrent au sol. Elles n’avaient rien mangées et n’avaient presque pas dormis. La tension était palpable. Mila éclata finalement en sanglot. Faith la serra dans ses bras et Lira répliqua :
-Arrête de pleurer ! On n’arrivera à rien comme ça ! -Elle est épuisée. Nous le sommes toutes. Reposons-nous, dit Faith d’un ton qui se voulait calme.
-A chaque fois qu’il y a un obstacle elle pleure ! Elle espère toujours qu’une aide extérieur l’aidera. Elle n’essaye jamais de faire quoi que ce soit !-C’est pas vrai ! Tu mens ! Répondit Mila.
-Regarde-toi ! Tu es pathétique ! Tu n’es même pas fichu de voler ne serais-ce qu’une pomme. C’est toujours la même chose. On doit toujours faire tout le travaille ! -Arrêtez ! Vous ne comprenez pas que c’est ce qu’il veut ?! Coupa Faith.
Il cherche à nous séparer. A nous monter les uns contre les autres ! On doit rester forte…~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Cela faisait deux jours qu’elles étaient enfermée. Les nuits étaient glaciales et difficile à passer. L’humidité dans l’air n’arrangeait rien. Faith n’avait plus trop les idées claires. Sa tête lui tournait un peu et elle grelottait. Mila, elle, essayait de dormir sur l’épaule de son amie. Quant à Lira, elle était adossée au mur dans son coin.
-Je n’en peu plus, murmura Lira à bout de force.
-J’ai faim… répondit Mila.
-Tu as toujours faim... Vous pensez que l’on va mourir ici ? Demanda Lira incrédule.
-Je vous ais dit… que personne ne mourrais ici, dit péniblement Faith.
-Qu’est-ce que tu as ? S’inquiéta Mila.
-J’ai un peu froid…Elle releva la tête et plaça sa main droite sur le front de son amie l’inventrice.
-Tu es brûlante ! Dit-elle d’une voix étranglée.
-Ca doit-être le coup… que j’ai reçus sur la tête… La blessure a dû… s’infecter avec toute cette humidité…Mila passa une main dans le dos de Faith et se mis à le frotter afin de la réchauffer un peu. Un moyen dérisoire…
-Vous pensez qu’il est toujours là ? Demanda Mila, tout en frottant le dos de son amie.
-Je n’en sais rien, fit Lira en se levant, mais une chose est sûre. Il faut que l’on face un choix. Le troisième jour arrive.-Que veux-tu dire ? Demanda Mila d’une voix mal assurée.
-Il faut que nous décidions laquelle de nous trois va se sacrifier pour permettre aux deux autres de survivre. -Tu es folle ?! Comment pourrions-nous tuer l’une d’entre nous ? Lira garda le silence, ne pouvant répondre à cette question. Faith n’ajouta rien, elle sombrait peu à peu dans un sommeille. Elle avait besoin de fermer les paupières quelques instants. Elles étaient si lourde… Et la conversation en resta là pour l’instant.
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Faith ne savait plus à combien de jour elles en étaient à subir ce cauchemar. A chaque fois qu’elle rouvrait les yeux, elle espérait se retrouver dans la rue. Et à chaque fois, elle se retrouvait dans leur prison de l’enfer. Faith était à demi consciente. Elle ne savait plus quoi faire. D’ici quelques heures ou moins, elles allaient toutes mourir. Elle voyait Lira et Mila parlait un peu plus loin. Elles semblaient murmurer. Que disaient-t-elle ?
-Qu’est-ce que vous faites ? Murmura péniblement Faith.
-Rien, rendort toi, tu as besoin de sommeille, répondit Lira.
Faith obtempéra et s’endormit d’un sommeille léger qui ne laissait pas de repos à l’esprit. La tension était pourtant palpable. Ces deux jours pires que la mort avait mis les esprits à vif. La nature Humaine se révélait enfin… Lira attendit que l’inventrice se rendorme pour rejeter son regard sur Mila, la prenant par les épaules et la fixant dans les yeux :
-Regarde-la, murmurait-elle d’une voix presque inaudible,
elle est malade ! Même si elle sortait d’ici elle ne s’en sortirait probablement pas. Il faut que l’on sorte.-Non… non… je ne peux pas faire ça, disait Mila en versant des larmes silencieuses.
-Il le faut… Pense à notre survie. Mila hocha la tête, elle avait compris. Lira la serra dans ses bras afin de la réconforter puis elle s’approcha un peu de la sombre porte.
-On a fait notre choix ! Dit-elle d’une voix sûre.
Tout d’abord il y eu un long silence. Il ne se passait rien. Lira et Mila étaient assez proches l’une de l’autres. Toutes deux pensèrent que l’homme mystérieux n’était plus là. Puis, sans prévenir, une trappe semblable à celles pour les chats, s’ouvrit dans la porte noire. Les deux jeunes filles ne l’avaient jamais remarquée avant. L’espace était trop petit pour pouvoir espérer s’enfuir par là. De toute façon, la trappe cracha deux choses noires et se referma ensuite presque instantanément. Les deux objets inconnus s’écrasèrent au sol, dans l’obscurité avec fracas. Se qui fit réveiller Faith.
-Qu’est-ce qui se passe ? -Rien ! Se retourna Lira,
ne t’en fait pas tout va bien, dit-elle d’un ton qui se voulait rassurant.
Lorsqu’elle se tourna vers la porte, Mila était proche des deux objets inconnus. Lira décida de se rapprocher à son tour, et son amie étouffa un cri d’horreur en comprenant de quoi il s’agissait. Son amie à côté d’elle comprit-elle aussi. Son cœur se brisa en deux. Mila fondit en larme sans pourtant faire de bruit afin de ne pas réveiller Faith. Dans l’ombre, un peu devant la porte, il y avait deux objets. Ces deux objets avaient pour manches un bâton en bois et avaient tout deux pour sommer une masse rectangulaire en argent massif. Il s’agissait de deux gros marteaux. Le message était clair. Les deux marteaux étaient destinés à tuer celle qui se sacrifiait. La terrible vérité avait fait fuir le peu de courage qu’avaient eu les jeunes filles. Elles avaient eu le vint espoir que peut-être le kidnappeur allait tuer celle qui avait été désignée. Mais malheureusement non, cela aurait été trop facile. Lira s’approcha de Mila et la releva tout en la regardant droit dans les yeux comme précédemment :
-Regarde-moi ! Regarde-moi ! On peu le faire ! Elle ne ressentira rien, elle s’est endormie. On doit le faire ! Pour notre survie ! -Non. Non ! Je ne peux pas ! C’est impossible ! Répondit-elle, redoublant de tristesse.
-Si ! Allé ! Prend ce marteau ! -Non ! Laisse-moi ! Tu es folle !-Fait le ou je le ferais !L’heure était à la survis. La terrible vérité sur le cœur aisément corruptible des hommes était évidente. Il y eu un terrible bruit de crâne brisé. Comme une pastèque qu’une calèche écrase dans la rue. Une giclée de sang se déposa sur le visage de Mila. Celle-ci écarquilla de grands yeux et ne bougea plus. Le marteau, couvert de sang tomba lourdement au sol. Lira avait les yeux grands ouvert, fixer sur une expression de surprise. Elle vacilla et tomba finalement au sol. Une marre de sang se formant très rapidement autour du corps. Faith, était derrière elle, les traits tirés par l’horreur. Elle réalisait ce qu’elle venait de faire. Ce que cela entrainer. Ce que cela signifiait. Elle ne tenta pas de se justifier. Elle versa des larmes silencieuses. La porte s’ouvrit en un grincement strident. Les deux filles ne bougeaient plus. Se disant que si elles allaient mourir maintenant, ce ne serait pas plus grave que ce qu’elles venaient de faire. Car Mila avait vue Faith se relever et s’emparer de l’un des marteaux. Elle n’avait rien pu dire. L’homme emmena Mila et Faith à l’extérieur de la pièce où tant de mauvais souvenir venaient de se graver dans la tête des deux jeunes filles. Il leur donna une couverture et les laissa à leur sort, à l’extérieur. Les deux enfants marchaient péniblement dans les docks. Elles étaient pied nue et vacillaient toutes deux. Elles n’étaient pas rapprochée l’une de l’autre. Aucune des deux n’osaient parler. La liberté avait un goût amer. Elles ne disaient rien, mais pensaient la même chose. A quoi bon vivre avec cette terrible mort sur la conscience ? Lira avait certes tentée de tuer Faith. Mais s’était par désespoir. Et Faith n’avait pas pu tenir sa promesse… Mila ne toucha même pas à la giclée de sang qui entachait son visage. Toutes deux semblaient presque mortes. Leurs esprits, baignant dans les souvenirs moribonds… Cependant, leurs destins se séparaient ici…
~Chapitre 4 :
La Vérité…
La tristesse de Faith conduisit ses pas vers l’église de son enfance. Elle n’avait pas vraiment fait attention à ce qu’elle faisait. Elle avait besoin… de réconfort. De pleurer sur une épaule amicale. Bien que les prêtres l’avait jeté dehors sans prévenir, ils avaient toujours été aux petits soins. C’est pourquoi Faith avait été si triste de devoir partir, qui plus est sans la moindre explication. Elle arriva finalement devant la très grande porte en bois massif. Faith cogna contre la porte et attendit. Quelques secondes plus tard, quelqu’un lui ouvrit. La jeune voleuse reconnue un visage familier.
-Toi ? Mais qu’est-ce que tu fais ici ?!-Je… demande asile… mon père. Le prêtre garda le silence. Et paru réfléchir. Il avisa les mains tâchés de sang de sa petite protéger d’en temps.
-Mais que t’est il arrivé ?! -J’ai péchée mon père, répondit Faith d’une voix stoïque, les yeux grands ouverts fixant le vide.
Une larme coula de son œil droit pour se perdre entre les marches dalles de pierre qui composait le sol.
-Entre… Vient te confesser. Le prêtre ouvrit un peu plus la porte et laissa entrée la jeune adolescente. C’était une grande église. Avec deux rangées de bancs de part et d’autre de la grande allée qui menait à l’autel de Loominëi. Faith alla s’asseoir sur l’un des bancs vers le milieu de la grande allée. Le prêtre s’assit à côté d’elle.
-Raconte-moi, dit-il enfin d’une voix neutre qui se voulait être sans jugement.
La jeune voleuse raconta alors tout ce qui s’était passé ces trois derniers jours. Ce que Lira avait tentée de faire. Ce que Faith avait fait. Et ce que Mila avait laissée faire. Ce qu’elle ressentait à présent. Puis elle se mit à pleurer en se tenant la tête comme si elle voulait l’arracher avec sa seule force. Elle hurla, comme pour se libérer d’un démon intérieur. D’une folie. D’une douleur. La main du prêtre se posa sur son épaule. S’était une main apaisante et qui était réconfortante.
-Loominëi pardonne tes actes. Ce n’était pas de ta faute. Ce dément t’as poussée à bout, toi et tes amies. La Déesse le punira sans nul doute.-Je leur avais promis mon père ! Je leur avais dit que l’on survivrait. J’ai mentis…-Parfois, on ne peu tenir les promesses que l’on fait. Le Destin est une force que seuls les Dieux peuvent influencer directement. -Je ne sais même pas pourquoi ce fous à fait ça…-Faith, je dois te faire part de quelque chose. J’ai une promesse à respecter. Et je pense que l’épreuve que tu as traversée ta rendue plus forte. De toute façons, j'aurais dû t'en parler depuis bien longtemps déjà.-De quoi parlez-vous, mon père ?-Je parle de ton héritage. De ce que tes parents, ou plutôt ta mère, ta laissée avant de t’abandonner. -Ma mère ma laissée un héritage ? Répéta Faith incrédule.
Le prêtre acquiesça. Il sortit une enveloppe cachetée avec de la cire rouge, le nom de la voleuse écrit en fines lettres à l’encre sur le dos du courrier. Faith la prit d’une main tremblante. Elle n’avait jamais rien su de sa mère. Et encore moins de son père. Elle resta de nombreuses minutes à contempler l’enveloppe, passant et repassant doucement son doigt sur son nom. Sa mère avait écrit ces lettres. Son écriture était tellement jolie…
-Lis la Faith, mais ne t’attend pas à quelque chose de bien. Il s’agit de la Vérité. Très peu la connaisse. C’est la Vérité sur ta mère et sur celle de Nandis. Car le nom de ta famille fut souillé depuis sa mort. L’adolescente garda le silence. Sa mère était donc morte. Pourquoi cela ne lui faisait-il pas grand-chose ? Il s’agissait quand même de sa mère. Elle ne savait plus quoi en penser. Puis ce fut la curiosité qui l’emporta. Elle déchira doucement et minutieusement le courrier afin de ne pas abîmer l’écriture fine et belle. Elle déplia la lettre et la lu.
- Spoiler:
- Citation :
- Ma petite Faith, si tu lis cette lettre, c’est que je ne suis plus de ce monde.
Je pense que tu ne sais sans doute pas grand-chose de moi. Je suis désolée de n’avoir put élever moi-même. Mais il ne pouvait en être autrement. Cependant, sache que le peux de temps où je t’ais serrée dans mes bras, je me sentais invincible. Tu étais… mon plus beau trésor. Ma seule réussite dans ma vie.
Je dois donc te raconter ce qui s’est passé avant ma mort. Te faire part d’une vérité que ton père lui-même ignore. Pourquoi je n’ais pas pu te garder avec moi. C’est ton droit de savoir. Tout commença lorsque j’avais la vingtaine. J’étais jeune et insouciante. J’étais une bohémienne. Je dansais pour gagner ma vie. Et cela marchait plutôt bien. Mais un jour, la calèche du gouverneur passa devant moi et s’arrêta un peu plus loin. Un valet descendit de la voiture et vint me parler. Il disait que le gouverneur, se trouvant dans la voiture, me demandait. Sans trop réfléchir, je montais à l’intérieur. Vultinien, commença une sorte de discours. Il disait qu’il me trouvait si belle et parfaite que je pourrais travailler pour lui. Lorsqu’il se rendit compte que ses paroles étaient ambiguës il ajouta que je ne travaillerais pas dans son lit, mais dans Nandis. Il me proposa alors d’être une espionne à son compte. J’acceptais, car peu de personne connaissait la ville aussi bien que moi. Et c’était une occasion de se faire beaucoup d’argent, le temps était si dure…
Il me parla alors d’une organisation secrète. Qui était déjà présente à la création des premiers fondements de Nandis elle-même. Elle était si secrète que seules quelques personnes étaient au courant. Cette communauté ce faisait appelée la Lune Noire. Le gouverneur de Nandis suspectait cette organisation de vouloir renverser le pouvoir à Nandis. Il voulait en avoir le cœur net et me proposa donc d’infiltrer l’organisation et de l’espionner. Cela me prit un an, mais je réussis à m’infiltrer dans la communauté secrète. La Lune Noire s’était étendue dans Nandis bien au-delà de ce que pensait Vultinien. Très rapidement, je fis mes preuves. J’apprenais peu à peu de nouvelles et sombres techniques, et en usais pour arriver à mes fins. Rapidement, je me retrouvais bientôt au sommet. La tête de cette organisation était constituée de neuf membres. On les appelés les Sans-visage, car ils étaient tous encapuchonnés, et personne ne les avais jamais vue. Les membres de la Lune Noire les appelés aussi le Haut-conseille. Car s’étaient eux, qui tiraient les ficelles. Ils étaient en quêtes de la vie éternelle. Ils cherchaient à créer la pierre Philosophale. Ces fous disaient que d’après d’antique parchemin, la pierre rougeoyante pourrait être créée en sacrifiant de nombreuses vies humaines. Quelques jours après ma promotion, je reconnus que le chef de la communauté n’était autre que mon père. Cela me fit un choque au début. Car moi aussi j’avais été abandonnée, mais après mes deux ans. J’avais eu le temps de m’attacher un peu à mes parents. Je suis désolée de te l’apprendre de la sorte ma chérie, mais ton grand-père n’avait rien de bon. Quoi qu’il en soit, le Haut-conseille décida rapidement de faire un coup d’état à Nandis. En tant qu’espionne, je répétais cette information au gouverneur. Ce dernier prit donc pour initiative d’anéantir le problème à sa source. Je reçus donc pour mission d’assassiner un à un chaque membre du Haut-conseille. Lors de l’une des dernières réunions avant l’assaut, je passais finalement à l’action. Je l’ais tuées tous rapidement avec les propres techniques secrète de la Lune Noire. J’avais tuée mon père sans éprouver de la peine, puisque son désire fou l’avait totalement changée. Mon père à moi était mort depuis bien longtemps déjà… Mais le plus dure allait arriver. Même quand le serpent a la tête coupée, il peut encore mordre. C’est pour cela que Vultinien m’obligea à retourner dans les Quartiers pauvres afin d’éliminer toutes les personnes suspectées de faire partit de la Lune Noire. Je devais tuer Homme, Femme et Enfant aussi. Car il fallait éviter que la descendance ne veuille se venger une fois grande. Je ne pouvais pas refuser. Si je ne les tuais pas, le Haut-conseille serait reformé. Et je ne serais peut-être pas là cette fois pour enrayer le coup d’état. S’était soit faire disparaître un tiers de la population des Quartiers pauvres. Ou sacrifier Nandis toute entière. J’aimais bien trop ma ville pour la trahir. Alors un matin je le fis. Je les ais tous tuer alors qu’ils se réveillaient. Ma funeste mission accomplie je me mis à vomir dans une ruelle entre les quartiers riches et pauvres.
Plus tard, le gouverneur de Nandis lâcha une traque contre moi. Dévoilant à tout le monde qui était l’assassin. Et que j’avais fait cela par pure plaisir. Tout le monde tomba dans le panneau. Mais il fallait que je me retire. C’est dans une maison abandonnée des Quartiers pauvres que je me retirais. Et c’est là, que je te mis au monde, seule. Forte heureusement pour moi, il n’y eu pas de complications. Et c’est là que je te vis. Tu étais si mignonne. Je passais toute une journée à me reposer et à m’occuper de toi. Puis, le lendemain je partis pour te déposer à l’église. La suite, tu l’as connaît. Te voilà maintenant détentrice de ce secret. La Vérité que très peu connaissent. Seuls les prêtres, qui furent de grands amis pour moi, le gouverneur et ses conseillaient été au courant. Les membres de la Lune Noire, ayant tous étaient anéantit. Je sais que toutes ces réponses sont difficiles à comprendre. Mais je n’avais pas le choix. J’espère que tu ne cultive pas de haine à mon égare. Car cela m’attristerait beaucoup. Je t’aime tellement. Je dois cependant te faire part d’autre chose. Je ne sais si tous les membres de cette organisation ont été tués. Seuls quelques membres auraient put survivre. Alors prend garde à toi. Ils connaissaient mon nom et savaient que j’attendais un enfant. Il est peut-être déjà trop tard… Ma chérie, je te laisse comme lourde responsabilité de veiller sur Nandis. Je t’en prie, cette ville est trop belle pour être dirigé par un fou. Si tu t’en sens capable, prend la place du gouverneur à sa mort. Peut-importe ton choix, je sais qu’il sera bon.
Je t’aime ma chérie.
Faith resta sans voix. Elle ne savait que penser de cette histoire. Mais à présent, elle avait un but. Cependant, sa mère n’avait pas parlée de son père. Qui était-t-il ? Un autre but s’ajoutait à sa liste.
-Faith, dit alors le prêtre,
ta mère m’avait aussi donné ça avant sa mort.Il tendit à l’adolescente une sorte de clef ressemblant également à une relique artistique de Loominëi. Elle était très jolie. Faite d’argent, le travaille de celui qui l’avait créée était fin et minutieux. La voleuse releva la tête :
-Qu’est-ce que c'est ? Son tuteur haussa les épaules ne sachant de quoi il s’agissait. Peut-être un symbole ou quelque chose d’autres. La voleuse passa la clef sur une chainette en argent afin de la garder précieusement. Cependant, Faith avait encore des questions sans réponses. Alors elle se risqua à demander au prêtre.
-Mon père… Pourquoi m’avoir mise dehors, il y a un an ? -Nous n’avions pas le choix. Quand les gardes t’avaient accompagnée jusqu’ici ils avaient notés ton nom sur un carnet de note. Nous étions prit au dépourvus. Sans doute ont-ils fait un rapport à leurs supérieurs qui en on fait un également jusqu’à ce que cela arrive aux oreilles du gouverneur. Tel que le protocole le demandait. Car nous avons reçus une missive le lendemain matin demandant que tu sois expulsée. Sinon, l’église serait rasée. -Mais pourquoi le gouverneur voulait-il que je sois expulsée ? -J’ignore la raison. A présent tu dois partir, si l’on te voit ici, nous risquons de tous mourir. -Je comprends… Faith sortit finalement de l’église d’un pas lent. Elle était dans une histoire qui la dépassait de beaucoup. Pourquoi le gouverneur s’intéressait-il à elle ? Une petite voleuse des rues ? Elle l’ignorait. L’adolescente se demandait aussi qui était son père… Tant de questions dont l’enfant allait devoir trouver les réponses.
~Chapitre 5 :
La vie continue.
Trois ans passèrent depuis que Faith avait subit son traumatisme et appris la Vérité le même jour. Elle avait enfermée à double tour au plus profond de son être la scène horrible où elle ôtait la vie à son amie Lira. A la place de ça, Faith Aoghan vivait au jour le jour. Volant et faisant le plus de bruit à Nandis. Sa capacité à voler s’était très largement améliorer. Il en était de même pour son agilité. Sans parler aussi de son don pour les inventions. Elle se créa rapidement une panoplie très utile dans sa vie de tous les jours. Elle paya également un forgeron pour qu’il lui fasse une arme sur mesure avec métaux qu’elle avait volée elle-même. Faith était connue à Nandis pour être la plus riche voleuse solitaire. Depuis ses douze ans, plus aucuns gardes ne réussirent à l’attraper. Ou tout du moins, à la mettre en prison. Tout le monde dans cette grande ville la connaît sous le nom d’Insaisissable. La voleuse vit désormais dans une maison discrète et petite dans le district du temple. Elle vit une vie confortable et pleine d’action au jour le jour. Il ne se passe pas une journée où Faith met une sacrée pagaille en ville. Mais, qui sait ce qui peut encore lui arriver… ?