AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Smartphone Xiaomi 14 – 512 Go- 6,36″ 5G Double SIM à 599€
599 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 Enyale Aliseah Ulrikè d'Avelyn, monstre au visage humain.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Enyale
Enyale
Récits : 20
Enyale Aliseah Ulrikè d'Avelyn, monstre au visage humain. Empty
MessageSujet: Enyale Aliseah Ulrikè d'Avelyn, monstre au visage humain.   Enyale Aliseah Ulrikè d'Avelyn, monstre au visage humain. Icon_minitime1Mer 10 Juin - 22:14

~ Mon identité ~

~ Prénom : Enyale Aliseah Ulrikè
~ Nom : Avelyn
~ Surnom : Le monstre à visage humain

~ Âge : La question de son âge est un peu tabou dans la famille. Généralement, on répond de manière détournée « c'est encore une enfant » et de fait on lui donnerait parfaitement douze ans. Néanmoins, elle est née il y a déjà vingt-et-une année.
~ Jour & Mois de naissance : Le Phobos 14 du mois Vita, l'avant dernier jour du mois de la vie, peu avant minuit. Maman aurait voulu lui donner naissance un Philia pour le bon présage mais elle n'a pas pu.
~ Sexe : Une mignonne petite fille dans une robe de princesse. On l'a prise pour un garçon à sa naissance parce qu'elle est biologiquement de sexe masculin.
~ Race : On pense qu'elle a hérité d'un ancêtre elfe de quelques générations, et c'est finalement une peu vrai car c'est une Aralsia.

~ Lieu de naissance : Zanérim
~ Lieu où vous vous trouvez actuellement : Nandis

~ Classe : Une étoile du désert
~ Alignement : Chaotique mauvais



~ Apprenez à me connaître ~

~ Description Physique :
Ce qui frappe en premier lorsque l'on voit le monstre, c'est la beauté qu'elle dégage. Sa peau est si pure, si parfaite, qu'elle détonne dans une foule. Elle semble presque éthérée, comme si elle n'était pas réellement de ce monde. Comment pourrait-il exister une peau aussi douce, encore plus douce que la soie la plus précieuse ? Comment un tel teint où le pâleur se mêle habillement avec une délicate nuance rosée sur les lèvres et autour des yeux pourrait-il s'afficher sans être le fruit d'un maquillage habile ? Comment des traits si harmonieux peuvent-ils se dessiner sur un visage ? Assurément, ce ne peut pas être un résultat de la nature. Et ce n'en est effectivement pas un car le monstre a choisi et façonné de lui-même cette apparence, la construisant peu à peu au fur et à mesure des années afin de créer ce qu'il voulait être : la plus adorable des enfants.

C'est effectivement l'impression qu'on a, en la voyant comme ça, habillée de broches, de bijoux et de tissus précieux. On la croirait décorée comme ces petites statues précieuses que certains riches cachent dans des autels privés au fond de leur demeure, ou alors comme une poupée qu'on aurait apprêtée afin de l'offrir à une princesse. Elle est en effet plutôt petite, même pour une fille de douze haut, du haut de ses cent trente cinq centimètres, et cela donne seulement envie de la chouchouter davantage.

Néanmoins, certaines de ses caractéristiques physiques pourraient avoir tendance à perturber. Ainsi, ses magnifiques cheveux roses à reflets bleutés, qui traduisent une origine supposée elfique comme son père, peuvent étonner des interlocuteurs plus habitués à de purs humains, comme c'était le cas dans les Terres du Phénix. À l'inverse, les elfes à l'écoute de leur empathie pourront se retrouver perplexes face à l'amusement inaltérable qu'elle exulte, d'autant plus alors qu'elle est train de pleurer toutes les larmes de son corps devant eux au même moment. N'est-ce pas finalement assez louche une personne aussi belle ?

~ Description Psychologique :
Le monstre a indéniablement un esprit perturbé. À force de lire les pires abominations dans les peurs des gens, elle a été habituée à l'horreur depuis le plus jeune âge. Rien ne peut désormais réellement la perturber et certaines images atroces lui font même éprouver la vague impression familière d'être comme à la maison. C'est sans doute à cause de cela qu'elle a toujours eu cette étrange déviation de la moralité, comme si faire souffrir un être humain était quelque chose de tout à fait acceptable et même agréable. Tout le monde est comme un jouet pour elle. Certains sont plus amusants que d'autres, mais au fond il y est toujours possible de trouver du bonheur à les voir s'agiter en réaction à la vie. Un peu comme certains gamins qui s'amusent à détruire une fourmilière pour observer la panique de ses résidentes, le monstre s'amuse comme une divinité discrète à appuyer sur les failles dans le cœur des gens au moyen de mots innocents. Elle n'hésite pas à mentir pour cela, ce qu'elle fait particulièrement bien, sans sourciller, comme une deuxième nature. Elle est tellement superficielle. Tout est bon du moment qu'elle s'amuse et elle s'amuse d'un rien. Tant qu'il y aura des gens autour d'elle à tourmenter, elle sera contente.

~ Biographie & Histoire :
À sa naissance, le monstre n'était pas un monstre, c'était au contraire un enfant tout ce qu'il y avait de plus normal. Il avait des aspirations normales, faire plaisir à ses parents et devenir comme son papa. Il avait des loisirs normaux, rencontrer de nouvelles personnes et s'allonger à l'ombre lorsqu'il y avait du soleil. En somme, ce n'était qu'un petit garçon parmi d'autres, qui coulait des jours heureux. Si cela avait été seulement ainsi, son histoire n'aurait sans doute jamais eu le moindre intérêt et n'aurait pas survécu pour qu'on la raconte. Car en effet le petit Enyale était né avec un don, avec plusieurs en fait mais à cette époque il n'avait vraiment conscience que d'un seul. De fait, par exemple, lorsqu'il regardait ses parents, il voyait autre chose dans leurs têtes.
Il voyait que sa maman s'inquiétait quand il était dehors et imaginait des gens bizarres l'emmener dans des lieux sombres et faire des choses étranges. Il voyait encore qu'elle n'aimait pas leur maison et se projetait déjà vieille, seule, loin de l'agitation de Nandis, délaissée par toutes les personnes qu'elle connaissait, entourée seulement de pauvres serviteurs pas éduqués et à peine assez bons pour faire un thé presque buvable. Il voyait enfin qu'elle avait peur d'être une mauvaise mère, qu'il finisse comme un autre de ces cul-terreux à faire des travaux physiques, alors qu'il venait de familles prestigieuse et qu'il aurait pu devenir diplomate, ambassadeur ou même, soyons fou, gouverneur ! Oui, assurément, le sale gamin voyait des choses très étranges dans l'esprit de sa maman et il ne savait pas trop quoi en penser. Cela en aurait sans doute fait peur à un autre mais il avait toujours vu ça, depuis sa naissance, aussi il trouvait presque un air familial et rassurant dans ses étranges visions de sévices et de malheurs. D'autant que, selon lui, maman offrait les phantasmes les plus détaillés et les plus imaginatifs du coin entier lorsqu'il était avec elle. Mais vraiment, s'il n'y avait eu qu'elle, tout aurait été pour le mieux et il aurait grandi paisiblement de façon à rester auprès d'elle, à ne jamais vieillir et à faire attention aux messieurs bizarres.
Cependant, son papa, lui, livrait des divagations moins agréables. Il était persuadé que ce petit garçon souriant qui venait l'accueillir chaque fois qu'il rentrait à la maison n'était pas son fils. Il se souvenait encore de la prophétesse perdue qui lui avait dit que son premier né serait une petite fille, qu'elle serait la plus jolie du monde et qu'avec elle ses affaires fleuriraient comme jamais. De plus, il ne pouvait s'empêcher de penser que sa femme était tombée bien trop vite enceinte et avait accouché étrangement tôt par rapport à la normale. Pourtant des caractéristiques du rejeton démontraient une origine qu'il ne pouvait pas renier. Sa couleur de cheveux inhabituelle et son infravision prouvait qu'il partageait la même origine demi-elfique que lui, ce qui n'était pas quelque chose d’extrêmement courant. De plus, son esprit affûté de mage-marchand avait repéré chez la progéniture des capacités innées pour la magie, comme lui. Mais malgré ces évidences, il ne pouvait s'empêcher de s'interroger, de se sentir mal à l'aise face à ce bonheur inaltérable que lui renvoyait ce gosse qu'il n'arrivait pas aimer.
Pourtant, la pauvre Enyale ne se voyait pas comme un petit garçon, elle. Cela ne la dérangeait pas d'être une petite fille, si ça pouvait faire plaisir à son papa. Et même, cela lui plaisait assez. Elle se voyait bien avec les même cheveux longs et l'air noble que dégageait sa maman. C'est pourquoi l'enfant demandait toujours à être habillée avec des rubans et de la dentelle. Pour être jolie et plaire à sa famille, elle était prête à rester une mignonne petite fille pour toujours.

Sa maman, elle, s'en fichait bien de comment pouvait bien s'habiller l'enfant, du moment qu'elle apprenait diligemment et ne finissait pas clochard ou travailleur manuel. Son papa, lui, il n'était de tout façon jamais là. Ses affaires étaient trop pressantes et le forçait à faire de longs voyages qu'il exécutait avec joie tant que ça pouvait le tenir éloigné de ce cocon familial dysfonctionnel. Mais bon, comme disait sa maman « qu'il fasse ce qu'il veut, du moment qu'il rapporte de l'argent à la maison et me laisser éduquer mon enfant comme je le désire ».
Du coup, l'innocente gamine tentait d'oublier son absence et de se concentrer sur les enseignements de sa maman. Cela avait été un des plus brillants et des plus savants esprits du Royaume à son époque et elle aurait sans doute été promise à de grandes choses si elle n'avait pas cédé à son amour de l'aventure et qu'elle n'était pas stupidement tombée enceinte durant leur voyage de noce, les obligeant à rester bloqués dans ces terres isolées. C'est pourquoi elle avait largement les capacités, et surtout le désir ardent, de transmettre à sa fille toutes les connaissances qu'elle avait pu avoir, littérature, étiquette, politique, histoire, philosophie naturelle, théologie et même des notions de sciences magiques.
Enyale aimait beaucoup découvrir l'anatomie et le fonctionnement des corps en particulier ; elle avait l'impression qu'en fermant les yeux ce qu'elle apprenait revêtait alors tout son sens. Elle pouvait alors sentir son cœur battre, son estomac remuer, ses reins filtrer et tout le reste de son corps fonctionner comme il le devait. C'était une sensation tellement proche que le monstre se mit même en tête de tenter d'influencer dessus.
Ce n'était pas pour autant aussi simple. Tous les jours, elle se concentrait un peu pour tenter de réaliser son rêve. Cela prit longtemps mais finalement cela fonctionna. Le tout petit embryon de cœur qu'elle venait de créer à droite de sa poitrine prouvait immanquablement son succès. Cela était tellement grisant. Le monstre se sentait tout puissant, investi de cette capacité, alors qu'elle ne venait que de créer un minuscule organe.
Elle se mit alors à faire toute sorte d'expérimentation sur son corps, à tenter de réaliser des organes complets, à modifier ceux qu'elle avait déjà. Elle créa en pensée l'image de la petite fille qu'elle souhaitait devenir, à l'air éthéré, aux traits légers, à la peau parfaite, immaculée, plus douce que le plus riche tissu. Puis elle le devint.
Cela prit du temps, trop pour qu'on remarque la différence à l’œil nu, mais la réaction des gens commença à changer. Maman était plus gentille avec elle. Les serviteurs s'adressaient à elle avec plus de respect. Et même dans les rues, des gens se retournaient sur son passage. Cela devait être parfait afin que lorsque son papa revienne, il soit forcé de constater qu'elle était l'enfant de la prophétie, sa fille adorée. Cela aurait dû être parfait mais un élément imprévu vint troubler ses plans.

Lorsque son père revint, ce n'est pas vers elle qu'il se dirigea tout naturellement, mais vers sa maman dont le ventre avait déjà commencé à s'arrondir depuis plusieurs mois. Oh oui, il était effectivement fou de joie, mais ce n'était pas la jeune Enyale la cause de sa joie, c'était autre chose. Alors, le monstre, du haut de ses huit années même pas encore entièrement écoulées, ne sut pas quoi penser. Elle avait toujours vécu pour obtenir le regard, l'amour de ses parents, mais elle réalisait maintenant que sa quête avait été vaine depuis le début. Désemparée et sans savoir quoi faire, elle se contenta donc de regarder la scène, à distance. L'un dans les bras de l'autre, le sourire aux lèvres, ils n'avaient plus aussi peur qu'avant. Le monstre eut l'impression que c'était un pan de sa maison qu'on démolissait. Choquée, elle resta silencieuse, dans un coin, à distance de la famille heureuse dont elle ne faisait pas partie.
Elle ne fit plus vraiment parler d'elle durant cette époque. Il faut dire que les gens avaient des choses plus importantes à penser et à faire que de s'intéresser à elle. Même son père avait cessé de lui jeter des coups d’œil de dégoût, trop affairé par l'heureux événement. À la fin, même le monstre s'interrogea sur elle-même, se disant qu'elle devrait être heureuse elle aussi par l'arrivée de ce benjamin imprévu. Ce changement était inquiétant mais, une fois que le bébé serait né, les choses reprendraient sans doute leur place et elle, elle aurait en prime une nouvelle camarade de jeu.
C'est parce que l'allégresse avait ainsi même atteint le monstre que son désarroi fut d'autant plus grand lorsque la naissance eut finalement lieu. La grossesse se déroula pourtant sans problème et sa maman mit finalement au monde une mignonne petite fille à la tête allongée au cause de l'accouchement. Non, ce qui la choqua à ce point fut une constatation horrible : cette petite créature gigotante avec presque l'apparence humaine n'avait pas peur. Pourtant tout le monde avait au moins une peur plus ou moins enfouie, plus ou moins importante, tout le monde. Et le monstre avait vérifié. C'était la seule exception, le seule être qui échappait de ce fait à son regard mental. Un être aussi vide, cela lui semblait contre-nature, répugnant, au même niveau qu'un simple cafard géant.
Tous les jours, Enyale allait se poser devant son berceau et la regardait sans savoir quoi décider. Cette chose n'aurait jamais dû voir le jour. Devrait-elle prendre un oreiller et mettre fin à son existence ? Peut-être qu'en la battant violemment, cela finirait pas créer de la peur en elle ? comme les demi-portions qui développent une nouvelle crainte lorsqu'ils se font tabasser par des voyous pour la première fois. Elle restait là le jour durant et, à chaque fois, le soir tombait finalement avant qu'elle n'ait pu se résoudre à prendre l'une ou l'autre des résolutions. Le monstre souffrait de ce doute, de ne pas savoir quoi faire, de l'idée de devoir supporter cette chose non-humaine le reste de son existence. Le monstre était désemparé.
Cette situation aurait sans doute pu durer longtemps avant qu'une décision ne soit finalement prise ou qu'un adulte plus attentif que la moyenne se rende compte qu'il y avait un problème, mais c'est finalement autre chose qui y mit fin. Durant le deuxième mois de vie du poupon, un matin, des cris retentirent. La créature était morte durant la nuit. « Mort subite du nourrisson » avait-on annoncé. Rien n'aurait permis de le savoir. Il est juste mort, comme ça.
Le soir-même, le père revint dans un état second. Il avait consommé ces étranges feuilles que mâchaient les habitants du désert pour ne plus avoir mal, qui leur retournaient l'esprit tellement qu'ils ne pouvaient plus penser. Maman, elle, se mit à le supplier à genou de retourner à Nandis, qu'elle ne pouvait plus supporter cet endroit, qu'elle voulait être ailleurs, à tous prix. Et, pour la première fois de leur vie à tous les deux, il la battit.
Cet événement changea beaucoup de choses en eux. Cela leur fit naître de nouvelles peur et renforça celles qui étaient déjà là. Maman qui n'avait jamais aimé les drogues et la violence développa une véritable terreur à cette idée. Le père, lui, était obsédé par l'idée qu'il allait mourir sans rien avoir laissé derrière lui. Il avait honte, de lui, de sa femme, de cet enfant. Il craignait de devoir enfin annoncer à sa famille la naissance d'Enyale, qu'il avait cachée jusque là. Malgré tout, le lendemain, malgré la faiblesse de maman qui avait accouché il y a à peine deux mois, la famille prit la route. Juste avant de partir, maman se tourna vers son enfant et lui annonça :
« Dès demain, nous allons repartir vers la capitale. Nous serons enfin de retour dans une vraie société civilisée. C'est pourquoi je te demande pour la seule et dernière fois : veux-tu être une femme ou un homme ?
- Je veux être une petite fille.
- Très bien, ma fille. Alors tu rempliras mon ancien rêve et tu deviendras une grande dame de la cours, sur qui le pouvoir pourra s'appuyer. »

Le voyage fut dur et éprouvant mais ce qui les attendait à l'arrivée n'allait pas pour autant réjouir leur cœur. Après leur retour vers les terres civilisées, en chemin, le père emmena sa famille faire une halte dans un petit manoir qu'il possédait dans les Terres du Phénix pour se reposer lors de ses voyages incessants. Et une fois que tout le monde fut arrivé, il annonça que c'était là leur nouvelle maison. Maman s'effondra en pleurs en découvrant soudainement que ce voyage n'avait pas pour but de les ramener à la ville. Son mari, embarrassé, tentait de tempérer en lui faisant valoir que Freezis où elle avait de la famille n'était pas loin, de l'autre côté d'une forêt et au terme d'une longue montée jusqu'à un col entre deux montagnes, qu'elle y était déjà allé et que cela lui avait plu. Le monstre, lui, était ravi. Elle sentait la peur dans le cœur de ses parents et cela la faisait se sentir à nouveau chez elle. Bientôt son père allait repartir en voyage et tout allait redevenir comme avant.
Et effectivement, maman, de nouveau seule dans une grande maison, finit par se faire une raison. Au moins ici ils pouvaient visiter l'église. Il y avait même des gens presque suffisamment cultivés pour tenir une conversation intéressante. Cependant, ce n'est pas pour autant qu'elles y étaient les bienvenues. La couleur de cheveux du monstre gênait énormément les habitants du coin. Ils faisaient des signes pour conjurer le mauvais œil sur leur passage. Leur crainte était enivrante. Nul doute que si elles avaient été moins bien habillées ou que s'ils n'avaient pas été si inquiets des représailles, ils se seraient jetés sur elles pour les frapper jusqu'à la mort. C'était aussi la peur qui tournait fréquemment dans l'esprit de maman, une peur où se mêlaient les cris, le sang et les rires gras et obscènes.
Finalement cette pauvre église misérable, vraiment pas au niveau des temples de Nandis, devint le refuge principal de la pauvre famille. Elles évitaient de sortir la nuit. Et même, elles n'avaient plus que deux domestiques, c'étaient une pauvre femme non-mariée et sa jeune fille que personne ne voulait embaucher à cause du scandale qu'elle représentait avec son enfant hors mariage. C'est la mort dans l'âme que la maîtresse de maison dut se contenter de ces serviteurs, qui n'étaient pourtant pas au niveau de la noblesse de leur maison.
Ce ne fut finalement pas si mal. La vieille bonne avait des doigts de fée aussi bien pour coudre que pour faire le ménage et la cuisine. Quant à la fille, elle faisait une bonne camarade de jeu pour le monstre. À vrai dire, la mère comme la fille avaient toutes deux l'esprit si embrumé de craintes et superstitions ridicules que c'était pour elle un réel plaisir de les côtoyer. En fait, il y avait comme une peur ambiante sur le village à son approche, laquelle lui paraissait aussi douce que le parfum des roses et des camélias baigné par l'air du soir.

Le monstre adorait réellement se promener dans ces lieux si hostiles, à aiguiser les craintes et les inquiétudes sur son passage, à sourire aux gestes injurieux. Une fois, une vieille femme leur avait même offert une boisson fraîche contre la chaleur du soleil. Oh, ce n'était pas par gentillesse, non. Pendant qu'elle offrait son liquide coloré comme une bonne grand-mère, elle tremblait d'appréhension à l'idée que l'on découvre que son breuvage était concocté à partir de plantes toxiques. Le monstre ne l'a pas bu bien sûr, mais elle s'est bien gardé d'informer sa camarade de jeu du danger. Le monstre voulait voir son expression alors qu'elle se tordrait de douleur au milieu des champs.
Et le monstre fut gâté bien au-delà de ses désirs. Le tourment de la pauvre gamine dura une heure. Une heure de gémissements, de vomissements et de peur ininterrompus. Le monstre est resté avec elle durant toute la durée, faisant semblant de l'encourager et de s'inquiéter pour elle, invoquant qu'elle ne voulait pas s'éloigner d'elle parce que c'était dangereux, afin d'assister à la souffrance encore plus longtemps, qu'elle se sente seule, qu'elle se croit morte, qu'elle pleure de ne plus jamais voir sa mère. Ce fut un tel moment de jouissance, mais il s'arrêta brusquement.
La petite fille mourut et laissa le monstre à elle-même. Ce fut tellement soudain. À un moment, il y avait la terreur, la douleur, les intestins qui se déchiraient de l'intérieur, puis à l'autre plus rien. L'amusement avait été étouffé d'un coup. C'était tellement amer, tellement désagréable. Jamais plus le monstre ne pourrait jouir des souffrances de son amie. C'était fini. Le monstre était inconsolable. Peut-être furent-ce même des larmes véritables qui coulèrent sur ses joues lorsqu'elle alla annoncer la nouvelle à la maison. La bonne hurlait en serrant le cadavre de son enfant, mais le monstre n'y prit même pas de plaisir. Elle venait d'être confrontée à la mort, la vraie, et cela ne lui avait vraiment pas plu.
Face aux larmes de la vieille femme alors qu'elle la bordait diligemment malgré son deuil, elle aurait tout fait pour que ça s'arrête. Alors, prise d'une intuition subite, le monstre lui caressa sa joue fripée, et les cris de la domestique changèrent de ton. C'était le plaisir qui la submergea. Cela dura à peine quelques instants, au terme desquels elle jeta un regard d'incompréhension au monstre, le rouge empourprant ses joues. Quelque chose de nouveau était né au sein d'elles deux, un nouveau pouvoir pour le monstre, et quelque chose d'autre pour la servante, quelque chose comme une passion.
C'était une passion si ardente que le lendemain même, rougissant d'embarras, elle finit par demander malgré elle à ce que le monstre lui procure à nouveau cette étrange sensation. Masquant un sourire, le monstre se contenta de refuser au début, jusqu'à ce que la bonne insiste et même supplie à genou. Alors le monstre, lui faisant peser toute la responsabilité, appliqua à nouveau sa main. Mais ce n'est pas du plaisir qu'elle offrit, mais une douleur sans nom. La femme âgée avait déjà vécu de nombreux sévices, elle avait déjà été passée à tabac par un groupe de paysans, elle avait déjà accouché, mais cette torture était pire que tout ce qu'elle avait jamais pu subir, lui coupant même le souffle.
Le monstre, délicieusement surprise, se plut alors à garder son regard sur sa cible, tant et tant qu'elle avait les yeux rouges et en larmes lorsqu'elle relâcha finalement son emprise. Profitant alors de l'expression biologique associée en vrai davantage à des yeux secs qu'à une véritable tristesse, elle lâcha alors un « Je vous avais que je ne voulais pas mais vous avez insisté ! » et la bonne se sentit horriblement stupide... et désespérément insatisfaite.
C'est pour ça qu'elle redemanda encore le lendemain et le surlendemain. Et à chaque fois, elle souffrait davantage ou prenait encore plus de plaisir. Parfois même, le monstre s'effondrait sur elle-même, s'ouvrant aux sensations et aux pensée de la vieille bonne qui, malgré l'afflux soudain d'endorphine, en aurait voulu encore davantage. Ce petit jeu devint ainsi une habitude. Chaque soir, elle avait le droit à un chance d'atteindre le bonheur. En échange, elle détournait les yeux de l'étrangeté de sa jeune maîtresse et lui obéissait servilement. L'extase était devenu un besoin.

Derniers événements :
Tandis que le monstre s'épanouissait, sa maman s'étiolait progressivement. La distance du monde, des élites, des gens de pouvoir, auquel elle avait l'impression de faire partie, la minait de plus en plus. La crainte, presque maladive, de la violence qui pourrait s'abattre sur elle faisait qu'elle ne sortait presque plus, sauf pour aller à l'église. Elle avait tout le temps peur et elle se sentait seule. De fait, son mari ne venait presque plus à la maison, à peine l'avait-elle vu une fois durant les cinq derniers mois. Il était venu, bagué d'or, dans une tenue si riche, qu'elle s'était sentie comme une pauvre paysanne du coin. Cette impression lui en avait fait d'autant plus mal.
Pour ne rien arranger, le journal arrivé hier, avec du retard comme d'habitude, annonçait tant de bouleversements à Nandis. Un changement de gouvernement, comme elle aurait aimé être là pour assister à cette évolution historique. Peut-être à une époque se serait-elle opposé à cette violente attaque envers la démocratie, mais désormais elle aurait tout donné pour être sur place à baiser la main du prince. La solitude avait fini par entièrement ronger ses idées.
Elle se demandait parfois elle aussi, lorsqu'elle regardait le monstre, si elle devenait folle. Elle qui voulait depuis toujours pousser son enfant dans la direction qu'elle n'avait jamais pu emprunter, celle du pouvoir, de la cours des grands de ce monde, était en train de se contenter de la voir péricliter dans ce trou paumé. Pourtant, alors qu'elle croyait que tout était déjà fini pour sa fille et pour elle, une lettre lui arriva.
Une lettre ! C'était déjà particulièrement rare pour la maisonnée. Plus étrange encore cette lettre portait le sceaux de la famille Avelyn, la famille de père. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait plus vu, oubliée dans ces terres isolées que maman le prit au départ pour celui de son mari. Cette lettre aurait pu être porteuse de tellement de mauvaises nouvelles, de désaveux, de titres de créances. Pourtant, lorsque maman s'effondra finalement sur sol, la main sur la bouche, c'étaient des larmes de joie qui coulaient de ses yeux. Elle appelait, profondément troublée :
« Enyale ! Enyale ! Oh ! Enyale, ma fille ! Oh non, tu n'es plus ma fille désormais. Ô Enyale ! »
Le monstre était confus à son tour. Les peurs vacillaient tellement dans l'esprit de la pauvre femme. Jamais rien de tel n'avait jamais été vu. Maman avait-elle perdu l'esprit alors qu'elle s'exclammait à haute voix :
« Tu vas devenir reine !
-Je ne comprends pas, mam–
-Ch, ch. Appelle-moi "ma tante" désormais. Je ne suis plus ta mère. Mais réjouis-toi, nous allons découvrir ta nouvelle mère très bientôt. »
Maman était en liesse, tellement heureuse que sa fille accomplisse le destin qu'elle lui avait toujours souhaité que plus rien d'autre n'importait. Elle participa même à organiser les bagages, ce qu'elle n'aurait fait sous aucun prétexte par le passé, invoquant qu'une future reine ne devait se salir les mains à de telles besognes. Puis, avant même la tombée du soir, elles partirent toutes trois avec tous les mercenaires qu'avait pu acheter maman avec l'argent qui leur restait. En cet instant, elle n'avait plus peur de la violence de son mari, ce qui se passait était plus important : c'était son rêve qui se réalisait au travers de sa fille.



~ Suppléments ~

~ Particularités propres à votre espèce : Infravision, endurance, résistance aux maladies et aux variations de températures. Naturellement intelligent et ouvert d'esprit. Petite taille, stérile.

~ Ce que vous aimez : Le monstre est fasciné par la peur, c'est pour ainsi dire le but de sa vie. Certes, elle aime observer toute l'étendue des expressions humaines et les voir changer une à une face aux diverses situations, mais la peur a parmi elle une place spéciale parce qu'elle s'exprime de différentes façons et à chaque fois différemment pour chacun. Le monstre les aime tous, à la fois celui dont le dos est tordu sous le poids d'une épée de Damoclès invisible, que celui qui devient subitement le meilleur des marathoniens sous un poussée d'adrénaline, ou même que celui qui s'effondre sur le sol en tremblant et gémissant. Elle les aime tous, absolument tous. Ce sont comme les bijoux, les peluches, les froufrous et autres jolies choses qu'elle aime rassembler dans ses affaires, sauf que ceux-ci sont éternels car ils font partie du corps des hommes et qu'ils sont là jusqu'à leur mort.

~ Ce que vous détestez : Mais comme le monstre aime les hommes et la palettes de leur réaction, elle déteste horriblement lorsque ces réactions s'arrêtent. Ainsi la mort, comme la fin de tout jeu, est l'une des choses qui laisse un goût horriblement amer dans sa bouche. Elle se fiche bien que la personne le mérite ou non, dès lors qu'une personne meurt on ne peut plus rien faire avec elle. C'est donc un truc qui ne sert à rien et ne devrait pas exister. De même, pour à peu près les mêmes raisons, le monstre n'aime pas beaucoup les gens inexpressifs ou ceux qui n'ont pas vraiment peur parce que il est difficile de s'amuser avec eux. Elle se retrouve forcée d'utiliser plus de magie et c'est moins drôle quand elle doit faire des efforts.

~ Vos peurs : Il a diverses choses qui font peur au monstre. Ce sont généralement des inquiétudes d'enfant. Par exemple, le monstre a peur de vieillir. Elle a tellement vu de scènes de vieillesse dans l'esprit de sa maman qu'elle a associé ce phénomène à quelque chose de profondément non-enviable et négatif. De même, il serait horrible pour elle de devoir un jour cesser de s'amuser comme elle l'entend, que ce soit parce qu'elle est devenue adulte ou parce que quelqu'un a voulu lui interdire. Enfin, le monstre ne peut s'empêcher d'éprouver une crainte sourde face aux êtres à visage humains mais qui n'ont pas peur. C'est pour elle comme s'il s'agissait d'animaux ou de créatures surnaturelles qui avaient pris une peau d'hommes et vivaient parmi eux comme si de rien n'était. Pour l'instant, la seule qu'elle ait jamais vu dans cet état fut sa défunte sœur nouveau-née, mais ce ne sera pas forcément le cas pour toujours.

~ Arme : « La parole est l'arme d'une vraie dame, et la robe son armure. » comme dit maman, à l'abri dans son carrosse protégé par des gardes du corps à chaque coin.

~ Signe(s) particulier(s) : La peau la plus douce et la plus immaculée qui soit. Elle l'a voulue.

~ Points forts : Le monstre excelle dans ce qu'elle aime faire : effrayer et tourmenter les gens. Toute sa vie a été dédiée à cela et elle sait parfaitement utiliser en ce but ses capacités naturelles, à la fois ses pouvoirs mais aussi son physique avantageux et ses prédispositions au mensonge.

~ Points faibles : Néanmoins, en fin de compte elle ne sait faire que ça, s'amuser, et elle n'a pas conscience du danger qu'elle pourrait courir. Elle serait ainsi tout à fait capable de se mettre en danger mortel par simple curiosité sans réellement avoir conscience des risques qu'elle prend. Elle ne se rend pas compte que, en tant que simple petite fille fragile dont les pouvoirs n'ont pas entièrement éclos, elle ne serait pas en mesure de rivaliser avec une personne puissante.



~ Mes secrets ~

~ Pouvoirs élémentaires : La Chair/cellule
Analyse physiologique :
De par son lien à la chair, le monstre a une compréhension naturelle de son fonctionnement et de ses mécanismes. Elle peut ainsi inspecter un corps physique et ainsi percevoir tout ce qui peut l'affecter en bien ou un mal, d'anciennes blessures, des malformations congénitales, des maladies, des empoisonnements et même la fatigue et le stress. Cependant, un organisme est un ensemble complexe et il lui faut donc un peu de temps pour traiter toutes les informations. Lorsqu'il s'agit de son propre corps, il suffit qu'elle ferme les yeux, mais pour le corps de quelqu'un d'autre elle aura besoin d'un contact prolongé pour l'analyser.

Manipulation cellulaire :
Car elle comprend son corps, le monstre peut influencer dessus. Tout ce qu'il y a de chair en elle est sous son contrôle. Elle peut modifier la forme, l'apparence, la place de ses organes mous et même en créer de nouveaux. Cependant ce genre de procédé n'est pas immédiat et requiert du temps pour être mis en place. La seule chose qu'elle pourrait éventuellement faire en ayant quelques minutes, c'est de faire apparaître des rougeurs sur sa peau ou de se ligaturer des veines. Fort heureusement, le monstre utilise ce don depuis longtemps et a déjà pu changer en elle tout ce qu'elle souhaitait.
Pour cette raison, elle a ainsi une peau absolument parfaite, dénuée de la moindre ride ou imperfection, avec un grain tellement lisse que la soie semble rêche à côté, et d'une teinte tellement harmonieuse que tout maquillage semblerait superflu, une peau face à laquelle ni le soleil ni le temps ne peut rien.
De même, par précaution, le monstre a construit en elle-même plusieurs copies de ses organes vitaux, car la vie est dangereuse et qu'il serait bête de mourir d'un coup de couteau dans les reins alors qu'il y a encore tant et tant de choses amusantes à expérimenter sur cette terre.
~ Pouvoirs arcaniques : La Peur
Perception des frayeurs enfouies :
Le monstre a la capacité innée de lire les peurs des autres personnes. C'est comme un sixième sens pour elle, quelque chose de toujours actif et qu'elle peut concentrer sur quelqu'un comme on plisse les yeux pour voir plus loin. Pour autant, il ne remplace pas les autres et le monstre ne perçoit plus grand chose au-delà de portée de voix. De plus, il faut un certain calme pour réussir à bien lire les peurs et au sein d'un foule, les différentes peurs s'entremêlent et deviennent assez rapidement confuses et indistincte.
*Terreurs à nu : Lorsque le monstre est en tête-à-tête avec quelqu'un ou lorsqu'il se concentre sur une seule et unique personne malgré la présence de quelques autres, elle aura alors plein accès à tous les détails de ses peurs même les plus enfouies, plongeant jusqu'aux racines de sa personnalité. Elle pourra connaître son secret le plus tabou, tellement caché qu'il se refuse même à constater son existence. Elle pourra même savoir d'où cela vient et pourquoi il a peur qu'il soit révélé. Elle aura ainsi réellement une vue plongeante sur le cœur d'une personne. Néanmoins, dans ce cas-ci en particulier, submergé par la charge d'informations, le monstre sera généralement moins réactif, moins attentif à ce qui se passe autour d'elle, concentrée qu'elle sera sur l'objet de son intérêt.
*Phobies révélées : Dans un petit groupe de six ou sept personnes, ou en se concentrant dans une assemblée plus nombreuse, le monstre est capable d'identifier les différentes peurs des gens. Pour autant, cela ne sera pas trop précis et elle saura tout au plus que telle personne cache un secret sans vraiment savoir quoi, qu'il a peur de certaines personnes en ayant des informations sur leur rôle auprès de lui (père, patron, divinité etc) mais sans savoir réellement qui sont ces personnes, qu'il craint la violence mais sans savoir pourquoi, en somme des informations assez sommaires sur lui.
*Inquiétudes patentes : Dans un rassemblement de moins d'une trentaine personnes ou alors lorsqu'elle se concentre au sein d'une foule plus nombreuse, le monstre n'est capable d'identifier que les peurs et les angoisses actives d'une personne, celles qui traînent encore dans un coin de son esprit parce qu'elles sont susceptibles d'arriver.
*Craintes confuses : Dans une foule de plus d'une trentaine personnes, quand il a tant de gens qu'ils grouillent comme des insectes, le monstre ne lit plus que si telle ou telle personne a plus ou moins peur mais elle ne aperçoit même pas ce dont la personne a justement peur.

Exacerbation de la crainte :
Parce qu'elle percevait naturellement les peurs, le monstre a tenté naïvement d'influencer sur les choses qu'elle lisait, et elle a réussi. De cette façon, le monstre est capable d'amplifier les peurs d'un individu avec plus ou moins d'intensité selon l'énergie qu'elle y met.
Cependant, dès qu'elle se déconcentrera et se désintéressera de sa tâche, la peur qu'elle aura amplifié diminuera avec autant d'énergie qu'il lui en avait été donné. Mais une peur, lorsqu'elle est suffisamment forte, a souvent tendance à se développer bien au-delà de la légère aide donnée par le monstre. Dans ce cas-ci, l'arrêt du sort ne suffira pas éteindre à nouveau la crainte.
*L'aiguillon du Doute : Une peur de la cible à laquelle celle-ci ne pensait pas lui est soudainement rappelée. Par exemple, une femme qui se promenait paisiblement va soudainement se rappeler ses inquiétudes de la veille à propos d'une éventuelle tromperie de la part de son mari, ou alors dans un arachnophobe va soudainement s'inquiéter de la propreté du toit sous lequel il se tient quant au fait qu'il est peut-être la maison de quelques araignées.
Cette utilisation de la peur est ainsi extrêmement légère, tellement que le monstre n'a même pas à vraiment fournir d'effort pour la causer. Pour autant, l'aiguillon peut aussi être la plus efficace si ce sont des grandes peur qui sont réveillées. Le monstre peut ensuite contempler paisiblement la personne se faire dévorer par lui-même sans n'avoir plus rien à faire. Elle aura juste donné la première poussée.
*Le poids de l'Angoisse : Un peur s'ancre fermement dans l'esprit de la cible, la possibilité d'un danger devient vraiment envisageable, au point de parfois légèrement troubler sa perception. Par exemple, un garde paresseux qui craint son chef va se mettre à penser que son chef a beaucoup de chance de passer là où il est, au point d'avoir brusquement l'impression de l'avoir vaguement vu dans la foule, au alors un romantique qui craint l'indifférence de sa promise aura l'impression qu'elle lui parle moins gentiment que d'habitude voire qu'elle lui jette des regards méprisants.
Cette utilisation-là demande un peu plus d'effort de la part du monstre et elle doit rester au moins un peu attentive à la scène qui se passe là-bas, bien qu'elle soit tout-à-fait capable de tenir une discussion avec quelqu'un d'autre ou d'entendre quelqu'un arriver près d'elle.
*L'étreinte de l'Effroi : La peur obstrue les pensée de la cible et elle a l'impression d'un danger imminent. Par exemple, le claustrophobe sera persuadé que les murs sont en train de se rapprocher et qu'il risque d'être écrasé d'un moment à l'autre, ou alors un prêtre qui a peur d'être déchu imaginera ses pouvoirs l'abandonner soudainement au point d'être même incapable de les utiliser.
À partir de là, cela commence à devenir un vraie dépense d’énergie pour le monstre. Elle pourra toujours faire des actions simples comme courir ou articuler des « Oui » et des « Hmm » régulièrement mais son esprit sera vraiment occupé par la scène, sans qu'elle puisse faire attention aux changements autour d'elle, au point qu'une surprise soudaine pourra défaire son emprise.
*Le sceaux de la Paranoïa : La peur se mue en folie dans l'esprit de la cible et elle se met à croire qu’absolument tout se ligue contre elle. Par exemple, une personne qui a peur des couteaux aura l'impression qu'il y en a caché partout, dans les murs, sous les pavés et même que toutes les personnes qui l'entourent en cachent des dizaines sous leurs vêtements et lui jettent des regards mauvais, prêts à les dégainer tandis qu'ils foncent vers elle prétendument pour l'aider, ou alors celui qui a peur que ses proches meurent sera persuadé que le monde entier s'est ligué contre elle et sont justement en train de cacher les cadavres en lui jetant des regards moqueurs et que ceux qui semblent être ses parents sont en vérité des doublures ou alors l'ont trahie et ont tué ses autres proches et sont bien en train de rire actuellement en hésitant à la tuer à son tour désormais.
C'est le niveau maximum que le monstre puisse faire, la terreur absolue contre tout et tout le monde. Faire cela demande la totalité des capacités du monstre qui sera réduit à un été végétatif, incapable de marcher par elle-même ni de faire attention à quoi que soit d'autre que la scène, le cou et les yeux tournant instinctivement pour suivre les actes de la cible. Et à peine le sort sera terminé qu'elle sera prise d'une profonde torpeur qui la poussera à s'effondrer immédiatement pour dormir.
~ Pouvoir mage-guerrier : Le monstre n'a pas encore conscience de cette possibilité qui sommeille en elle. Il faut dire qu'elle n'a encore jamais touché d'arme. Elle n'a d'ailleurs jamais encore été dans une situation qui aurait nécessité qu'elle en ait une. Cette capacité naîtra donc sans doute par elle-même le jour où elle en aura besoin.
~ Pouvoirs entropiques : La Sensation
Lorsque le monstre touche quelqu'un, il peut lui infliger l'un de ses sorts entropiques. L'effet ne dure généralement que quelques secondes. Mais si cela ne lui suffit pas, en fixant son regard sur la cible elle peut en prolonger l'effet encore quelques instants. Néanmoins, le moindre clignement des yeux suffira à rompre le contact. C'est pourquoi, au maximum, elle ne peut maintenir son emprise qu'une minute, et avec tellement de difficulté que cela lui occasionnera un rougissement des yeux et des larmes abondantes pour réhumidifier ses yeux.
-Le Martyr : La cible est soudainement en proie à une douleur pire que la pire qu'elle n'ait jamais vécu. C'est quelque chose qu'on n'a pas envie de revivre car elle est pire à chaque fois, qui laisse à bout de souffle, voire peut même traumatiser une personne particulièrement sensible.
-L'Extase : La cible est soudainement submergée d'un plaisir plus fort que tout ce qu'elle connaisse. De quoi oublier les douleurs passées. L'Extase est tellement si forte, encore plus à chaque fois, qu'elle peut causer une forme d'addiction, notamment auprès des esprits les plus fragiles.
-L'Assomption : La cible ne subira cette fois-ci qu'une simple impression de bien-être. L'effet est donc bien moindre que les précédentes sensations, d'autant qu'elle sera en fait causée par la connexion du monstre à ses sensations. Le monstre perdra ainsi tout contrôle de son corps pendant une minute, désormais logée au sein du corps de son hôte comme un parasite, partageant l'espace d'un instant les sens et les pensées de celui-ci. Pour autant, elle n'aura aucun contrôle ni capacité d'influence d'aucune sorte sur le maître du corps, et pourra parfaitement être forcée d'assister impuissante à tout assaut qu'il voudrait imposer sur son exuvie inanimée.



~ Utilitaires ~

~ Ma couleur utilisée : hotpink
~ Code : Approuvé par Elfwyn !



~ Origine, Désir ou Mystère ~

~ P.N.J : J'aime rencontrer des gens et Enyale aussi.
~ Le premier pas : Une fois n'est pas coutume, je veux bien qu'un PNJ me mette in medias res en situation.

~ Désir : On dirait qu'un mariage se prépare au palais pour l'une des Avelyn. Oh ? Mais c'est le mien. Il faut que ma bonne me pouponne bien alors. Maman sera peut-être même là pour être sure que le jour de son mariage soit le meilleur jour au monde. Et je ne doute pas non plus de la diligence des Avelyn pour tenter d'écarter l'ancienne famille au profit de la nouvelle.
~ Approbation d'Elfwyn : "Seul Elfwyn y répond"

~ Lien vers le premier RP : Rencontre avec la future Reine de Nandis



~ Une pensée personnelle à faire partager ? ~

~ Votre petit mot : Enfin le troisième personnage. Je voulais faire une fille pour changer mais toutes les Aralsia PNJs du forum étaient déjà des femmes donc voilà comment j'en suis arrivé là. >.<
J'espère néanmoins qu'elle saura s'insinuer dans vos petits cœurs, et éventuellement les déchirer ensuite si ça l'amuse.
[/center]
Revenir en haut Aller en bas
Elfwyn
Elfwyn
Récits : 3623
Enyale Aliseah Ulrikè d'Avelyn, monstre au visage humain. Empty
MessageSujet: Re: Enyale Aliseah Ulrikè d'Avelyn, monstre au visage humain.   Enyale Aliseah Ulrikè d'Avelyn, monstre au visage humain. Icon_minitime1Lun 22 Juin - 16:07

Bonjour,

Très bonne présentation et personnage parfaitement construit. Cela fait donc une deuxième présence dans les hautes sphères de Nandis, et quelle place, carrément la femelle du Roi xD

En ce qui me concerne, je n'ai rien à redire puisque tout a déjà été vu en amont. Je peux donc te valider directement. Ta priorité de réponse passe toutefois après celle de Adsila.

Tu peux dès lors t'en aller signer le pacte, puisses-tu combler le Roi de bien des façons.

Bienvenue sur Les Sept Destinées Enyale.
Revenir en haut Aller en bas
https://www.lauthentique-destiny.net
 

Enyale Aliseah Ulrikè d'Avelyn, monstre au visage humain.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Sept Destinées :: PRÉSENTATIONS VALIDÉES :: et les Mauvais.-
Sauter vers: