|
|
| Auteur | Message |
---|
LilyaInvité | Sujet: Remous et repos Ven 28 Mai - 22:30 | |
| [...suite de ~ICI~]Pourquoi...pourquoi je ne veux pas ouvrir les yeux? J'ai l'impression qu'il ne faut pas, non...ce n'est pas ça: j'ai peur. Je ne comprend pas pourquoi. Le monde est agité de tremblement, le sol dur et lisse, frémis comme une feuille de papier. Ou bien, est-ce-moi qui tremble comme ça?Oui, je sens mes mains qui s'agitent contre ma poitrine, j'entends mon cœur qui bats comme les ailes d'un oisillon en petits battements affolés. Que va-t-il se passer si je quitte cette inconscience cotonneuse?Je n'ai pas vraiment le choix, je sens que déjà mon esprit s'éclaircit ; même si moi je sais qu'il faut que je reste là , je suis irrésistiblement attirée vers la réalité. J'ai beau lutter c'est comme si mon corps refusait de m'obéir. Je me rappelle avoir voulut cette inconscience, mais qu'elles raisons pouvait-je avoir? Quesque je fuyais? Et vers quoi est-ce-que je retourne? Mes paupières se soulevèrent lentement, mes cheveux reposaient en désordre sur ma figure. C 'était doux et familier, je n'avais pas envi de voir au-delà de ce voile de soie bleuté. Je me concentrais sur mon corps pour retarder de quelques instants le moments d'affronter ce qui me faisais trembler. Une douleur inconnu palpitait au creux de mon ventre et trouvait un échos non loin de mon épaule. D'autre part je sentais ma chemise qui collait mon corps par endroit. Sa me démangeais, je sentais que cette sensation était anormal, plus que le douleur dont j'ignorais la cause. Le tissus n'aurait pas du coller comme ça à ma peau, quelque chose n'allait pas. Je savais que je ne voulais pas savoir autant que je n'avais pas voulut ouvrir les yeux. Mais la sensation était insupportable, ce n'était pas naturel...c' était mal? Lentement je fis glisser ma main jusqu'au devant de ma chemise de nuit que je tirait sèchement, d'un petit mouvement saccadé. Je sentis quelque choses de poisseux tacher mes doigts. Du sang...je regardais effarée ma main maculée de ce rouge sombre. Mon autre main vint serrer brusquement ma gorge quand je sentit la soif . Un gémissement de peur plus que de surprise jaillit faiblement de mes lèvres. Les images que j'avais voulut oublier jaillirent: Un sourire, le sourire d'un prince de la nuit, si doux, si magnifique, il me fait sourire aussi, un petit sourire tremblant, mais déjà je suis un petit peu plus apaisée, je songe vaguement que mère avait un sourire semblable a celui-là... Une jeune fille, titubante, frêle, je m'inquiète pour sa santé,j'ai raison car elle tombe,s'écorche, je perd la tête, une folie monstrueuse s'empare de moi, je deviens une bête assoiffée de sang,je l'attaque... Une présence nouvelle arrive, mes crocs sont maculés du sang de celui qui avait voulu entraver ma folie, la douleur est intense comme jamais, je lâche prise, la raison à nouveau, plus douloureuse encore que mon corps brisé et sans forces,mes larmes enfin... La main de celui que j'ai blessé contre la mienne, des paroles douces et en même temps étranges, c'est comme s'il me pardonnais, je ne le crois pas car je me souviens des horribles choses que j'ai faîtes,j'en ai le goût dans la la gorge et l'odeur sur le corps,je le lui dis,je ne veut pas entendre sa réponse, je cherche l'oubli, je m'évanouis... Une vague étrange qui plonge dans mon corps, l'impression d'être piquée par un millier d'aiguilles acérées puis écrasée dans une enveloppe minuscule, et puis la même vague qui se retire, m'arrache la peau, me libère... Mes yeux qui se rouvrent sur d'autres lieux...Alors je l'ai vraiment fait...j'ai vraiment...tuée cette jeune fille? Est-ce-qu'elle n'aurait pas pu...survivre? Peut-être que les gardes étaient arrivée à temps pour lui porter secours .Je me rappelle maintenant qu'il y avait beaucoup de gardes tout proches. Et si elle avait pu voir un guérisseur assez vite pour la sauvée? Je m'arrêtais là dans mes pensée, comme si je pouvais changer les choses en le voulant suffisamment fort . Les espoirs ne sont que cela, des espoir, des chimères réconfortante .Je savais parfaitement que c 'était invraisemblable d'essayer de croire cela. C'est juste que je n'arrivait pas à me convaincre réellement que j'était...que j'avais...et pourtant, je me souviens de son sang...j'en ai pris tellement, le souvenir que j'ai d'elle est si cruellement meurtrie, si horrible. J'ignore pourquoi ils ne m'ont pas laissée là-bas pour les gardes me trouvent et se charge de faire justice, je crois que j'aurais préférée. J'aurais voulut être libérée de ces images qui fouettent mon esprit, j'aurais voulut fuir ces ténèbres. J'ai l'impression que ma tête va éclater, la douleur et les remords m'empêche de penser clairement. Mais je suppose que cela aurait été un châtiment bien trop doux...un jugement d'humains. Je n'y avait certainement plus droit. Je me redressais lentement car je me sentais faible et étourdie. Je vacillais lorsque j'aperçus et reconnue la forme étendue sur le sofa tapissé de soie bleu canard devant moi. Ce n'était pas possible, mes yeux avaient une hallucinations. Et ce délire cruel et insensé soufflait sur une braise d'espoir que je croyais déjà éteinte. Mes jambes me portèrent en avant, je voulais la toucher, m'assurer que ce n'était pas un rêve, un mirage. J'avais peut-être complètement perdue l'esprit,sûrement même. Je trébuchais dans ma précipitation et m'affalais douloureusement au sol pourtant recouvert d'un tapis bien épais. Une main égratignée aux ongles peints d'une étrange couleur émeraude scintillante apparût dans mon champs de vision. Si près, j'étais si près de savoir, l'effroi rendait ma respiration saccadée. Oserais-je la toucher? Peut-être qu'il était bien trop tard, qu'espérer était vain,que j'étais folle. Mais peut-être pas... Je l'effleurais doucement de bout des doigts sans remarquer les tâches sanglantes sur les siens, je ne sentis que la tiède chaleur de la vie . J'entendais même le battement de son cœur, je l'entendais oui...mais il semblait si faible. Je secouait la tête. -non...tu ne peux pas...non...
Est-ce moi qui venait de parler? Je ne sais pas, je sentais juste qu'elle ne devait pas mourir. Fébrilement, avec des geste maladroits, je déchirait une bandes de tissus dans ma chemise de nuit. J'essayais de n'utiliser que mon bras valide et je du m'aider de mes dents...de mes crocs qui pouvaient trancher la chair comme la soie. Je roulait ma bande pour en faire un tampon que j'allais appuyer contre la...dans son cou. Je n'osais pas lever les yeux sur son visage, je me contenter d'appuyer assez fort pour arrêter le flux de sang. Il y avait tellement de sang, mais je n'éprouvait qu'angoisse et désespoir, la soif m'avait désertée. Pour le moment du moins, car si je continuais de vivre je continuerai de la sentir .J'étais épuisée, je me laissait allée contre le sofa au tissu merveilleusement doux. De façon tout à fait incongru je songeai qu'un meuble au recouvrement aussi délicat n'aurait pas dépareillée à la maison. Mes pensées s'éparpillaient vraiment, pourquoi je n'allais pas chercher du secours? Quesque je faisais là à attendre bêtement depuis tout ce temps? -il faut que quelqu'un l'aide...peut-être la garde?Il y a des médecins qui travail en relation avec la garde, parce que les gardes ont souvent besoin de ce genre de service. La garde pourrait aider la fille. Oui il fallait que quelqu'un l'aide, moi je suis inutile, je dois appeler à l'aide. J'ai l'impression d'oublier quelque chose, je me demande quoi, mais j'ai du mal à me réfléchir clairement. Peut importe, je maintient la pression de ma main, je sais que je n'irais pas jusqu'à la rue et je ne peut pas laissée sa vie s'échappée plus encore. Est-ce-que je crois vraiment qu'elle survivra ou est-ce-que je m'illusionne encore? J'oscille entre deux incertitudes, j'ai peur, si peur que les battements s'éteignent... ~ Il est 1 heure 10 ! ~ |
| | | Elfwyn | Sujet: Re: Remous et repos Lun 31 Mai - 13:54 | |
| Anaïs, tu peux exceptionnellement prendre la suite, comme Wolfart est absent ... On va sauter un tour, il reprendra à la suite du prochain poste de Lilya. |
| | | AnaïsInvité | Sujet: Re: Remous et repos Lun 31 Mai - 19:48 | |
| Je reprenais espoir en la vie avec l’arrivée de cette femme qui promit de m’aider dès que je lui aurai dit mon nom. Chose que je fis rapidement pour ne pas laisser trainer les choses en longueur et parvenir à me faire soigner car là, j’en pouvais plus même si je donnais l’impression de reprendre du tonus. Cependant, elle me demandait de garder mon calme et de respirer tranquillement et, pendant ce temps là, je la regardais faire … Elle venait de transformer les deux autres vampires en rats ! Le souffle légèrement coupé sur le coup, stupéfaite de ce que je venais de voir, j’eu un peu de peine à le reprendre et dû me forcer pour que ça reparte avant que je ne m’étouffe toute seule, comme une idiote. Pas évident quand on sait que je venais d’un monde dépourvu de la moindre magie, comme ici et que les légendes sur les vampires et toutes autres créatures se racontaient entre les humains et, maintenant, se dire que tout se réalisaient ici, c’était tout bonnement impensable ! Il y avait de quoi en perdre la tête surtout après s’être faite attaquée par une vampire. Je ne savais plus quoi penser … Et je préférai désormais faire le vide et laisser la femme faire ce qu’elle devait faire avant qu’elle ne revienne auprès de moi, me tendant une main que j’attrapais instinctivement, m’étreignant dans ses bras. Il y avait un drôle de chaleur qui me traversait. Non pas mauvaise, au contraire. Je ne saurai pas vous l’exprimer tellement elle était douce … Cependant, des bruits vinrent perturber mes oreilles. Des sons métalliques … D’après la réaction de la femme, un danger approchait et il n’était plus question de perdre du temps. Elle me demandait même de fermer les yeux. Du moins, elle me le conseillait.
Sur l’instant, je ne compris rien à ceci et me rendit rapidement compte par la suite que j’aurai dû m’exécuter au lieu de me poser trop de question. Les fermant au moment où j’avais aperçu les gardes filer à toute vitesse à côté de nous et quand un étrange vertige viendra faire le déluge dans ma tête, je sentais bien la vitesse de déplacement. J’y mettais toutes mes forces et je ne devais en aucun cas laisser ma curiosité prendre le dessus. Je parvins à tenir jusqu’au moment où devint sombre … Plus aucunes sensations. Je devais m’être évanouie après tout ces événements que je ne parvenais toujours pas à lier entre eux.
D’ailleurs, la première chose que je sentirai en revenant à moi, ce fut un petit courant d’air qui viendra me lécher le visage, faisant bouger ma frange qui me chatouillera sur le moment, me faisant bouger une main qui viendra dégager ses cheveux. Mais brusquement, tout mon corps se bloquera et ma main viendra subitement s’agripper à mon cou. Mon souffle ne me revenait pas. J’avais dû sombrer dans une inconscience profonde pour trop peu de temps au point même que mon corps n’en supportait pas trop bien le retour à la réalité et la cruauté de la vie. Fort heureusement, mes poumons relâcheront la pression et un soupir de soulagement, bruyant certes, s’échappera d’entre mes lèvres. Mes yeux s’ouvrirent ensuite, je constatais là un plafond. Le reste de mon corps ressentait quelque chose de mou et confortable, pas comme ce sol dur et glacial de tout à l’heure. Est-ce que j’étais chez la femme qui m’avait sauvée ? Où était-ce une autre personne qui m’avait finalement recueillie ? Je ne devais pas être chez une personne malveillante, si c’était la dernière hypothèse. Mais bon … Je décidais alors de tourner lentement la tête sur la droite et malgré ma vue un peu troublée, je vis la fille à la chevelure bleutée. Elle rampait jusqu’é moi, épuisée pour finalement attraper ma main. Elle semblait m’adresser des mots mais j’étais encore un peu trop étourdie pour parvenir à les comprendre. Heureusement que j’avais appris à lire sur les lèvres … Je pu au moins saisir une partie.
Ensuite, elle s’approchera davantage de moi, s’appuyant presque sur le haut de mon corps mais, en priorité, elle apposera un bout de tissu sur la blessure à mon cou. Me faisant légèrement mal, je fermais mes yeux, me contenant de laisser une grimace étirer mes lèvres et une de mes mains, qui se voulait rassurante, vint juste se poser sur la joue gauche de la jeune fille. Elle pourrait ne pas comprendre le sens de ce geste. Ni même du sourire que je lui décochais. Mais je ne lui en voulais pas puisque maintenant, je savais tous, elle n’était pas elle vu l’acharnement de l’autre vampire pour tenter de la réveiller de sa trance. Et aussi, la belle femme me guérira. D’ailleurs … Où était-elle ?! Laissant ma main sur la joue de la fille, je tournais la tête pour tenter de vois si je pouvais apercevoir cette dernière mais rien. Peut être était-elle derrière moi, je comprendrai le fait de ne pas l’avoir vue. Enfin … Un tournis me reprendra soudainement, doux et long, mais qui n’était pas aussi désagréable que les précédent. Je n’étais pas encore rétablie et je ne pensai pas l’être avant quelques jours mais, une chose était sûre, la vampire qui tentait toujours de soigner mon cou devait cesser d’être aussi triste ! Je n’aimais pas cela. Surtout qu’elle n’y pouvait rien et cela, je voudrai le lui faire comprendre en prenant la parole. Ma voix fut d’abord éreintée … Enrouée et au fur et à mesure que je recommençais mes tentatives, que je toussais un peu, elle redevenait normale. En même temps, avec ce boucan que je faisais, je n’avais pas pu entendre la dernière phrase de cette même fille …
- S’il te plait … Arrête. Commencerai-je par dire en forçant la fille à me regarder dans les yeux pour lui faire comprendre le sens de mes mots, ils étaient sincères et profonds. Je vais bien … Arrête de t’en vouloir. Cesses d’être aussi triste. Je ne t’en veux pas la moindre du monde, j’ai compris ce qu’il s’est passé. S’il te plaît … Arrêtes … Souris plutôt. Je suis persuadée que tu es plus belle ainsi, n’est-ce pas ?
Rien que de parler ainsi, aussi longuement, avec le peu de force que j’avais, m’épuisais et je me devais de savoir si la femme blonde était toujours parmi nous ! Alors, cessant de parler, reprenant mon souffle pendant quelques secondes, voire même deux minutes ou plus, je voulu commencer par faire un geste plus en avant. Mes deux bras se levèrent et j’enlacerais la vampire dans mes bras en la tirant contre moi. Bien sûr, j’avais pris le soin de ne pas diriger sa tête du côté de ma blessure, mais de l’autre et, aussi, contre mon épaule. Ainsi, je mettrais bien plus d’insistance que de simple mot et elle aurait le droit de me repousser brutalement. Je comprendrai que j’aurai été trop loin avec ma façon d’exprimer mes sentiments présents. Cependant, j’en profiterai aussi pour tenter de m’adresser à l’inconnue qui m’avait promis de me sauver. Je voulais savoir si elle était là.
- Je … Mademoisselle … ? Vous êtes là, n’est-ce pas … ?
Et de façon assez vive, je ressentis une douleur dans mon dos et passerais ma main dessus. Il ne s'agissait que de mon sac qui appuyai sur un point assez sensible à cause de ma chute ... Je le tirais alors contre le dos du canapé et je reposerai ensuite cette même main dans le dos de la vampire ... Je ne savais toujours pas comment elle allait réagir à ce geste de ma part. J'espérai juste qu'elle le prenne bien. ~ Il est 1 heure 13 ! ~ |
| | | ZeromusInvité | Sujet: Re: Remous et repos Mer 2 Juin - 17:27 | |
| Deux longues heures. Cela faisait deux longues heures que j'arpentais cette ville sombre qui commençait à peine à m'être familière... -Fichue faiblesse... Pourquoi m'est-il si dur de juste me souvenir d'un chemin précis... pestais-je contre moi-même. La nuit était tombé depuis déjà quelques heures. J'avais prévu mon arrivée chez ma cible avec quelques heures d'avance et j'avais bien fait. Ce riche marchand peu scrupuleux aurait déjà dû mourir depuis une heure... Seuls des mendiants et des prostituées étaient encore dans les rues de ce quartier populaire à cette heure tardives. Je continuais de pester contre moi-même lorsque j'entendis une voix qui se voulait suave susurrer dans l'ombre d'une ruelle: -Un peu de chaleur par cette froide nuit, mon seigneur?Je tournais mon regard vers la catin. -Le sang frais reste l'élément le plus chaud que j'ai jamais trouvé. tu as toujours envie que le tien me réchauffe, ma belle?La prostituée cracha un cri de dégout mêlé de peur et s'enfuit dans la nuit. -C'est vraiment une sale nuit... Décidément, les rues ne me plaisaient pas aujourd'hui. Pour éviter de décharger mon malaise sur la première personne qui m'importunerait, surement grâce à une ou deux gerbes de sang frais, je décidais d'emprunter la voix des airs, facilitée par l'entassement de toutes les masures et pavillons de ce quertier populaires, presque les une sur les autres. Car après tout, les seules indications que j'avais sur cette mission était un portrait grossier du marchand et de sa maison, son nom, que j'avais déjà oublié, et de savoir que la feuille de contrat se changerait bientôt en une grosse bourse d'or sonnante et trébuchante. Décidément, la voie aérienne me convenait mieux. Sentir un vent presque épargné des émanations de mort et de sang de la ville était si agréable... je me sentais presque de retour dans ma forêt primitive et pure... Mais le sentimentalisme attendra. J'ai une mission ce soir. Et le sang coulera pour cela. Enfin!!! La maison que j'avais sous les yeux correspondaient à la description que j'avais. je sautais prestement sur le toit et m'apprêtais à rentrer discrètement à l'intérieur par le biais de la fenêtre entrouverte quand un ignoble frisson me traversa. "Cette maison ... Contient... Quelque chose de puissant... Et d'inconnu..." "... Raison de plus pour y aller!"Je me laissai tomber prestement sur le rebord de la fenêtre. La lune sortit alors des nuages et éclaira la pièce sombre. J'y distinguais plusieurs silhouettes dont deux qui semblaient enlaçées. Cet ignoble frisson me reprit. Je parvins à peine à articuler, sous la tension qui s'emparait de moi, posant une main sur le couteau caché dans ma cuisse: -Qui... Non, qu'êtes-vous?~ Il est 1 heure 15 ! ~ |
| | | P.N.J | Sujet: Re: Remous et repos Lun 7 Juin - 8:43 | |
| Un repos n'était jamais de refus après l'épuisement, tel était le cas de Sydonie en ce moment ... Néanmoins, cela ne l'empêchait en rien de voir ce qu'il se passait non loin d'elle. Lilya sera d'ailleurs la première à attirer son attention, s'étant évanouie auparavant, cette dernière ne put que découvrir la nouvelle demeure dans laquelle elle se trouvait. Et pourtant, Anaïs semblait avoir beaucoup plus d'importance à ses yeux, que n'importe quelle curiosité matérialiste. Allant jusqu'à ramper à même le sol pour la rejoindre, la jeune Vampire ne tardera pas à démontrer son remord ... La reine l'avait bien remarqué, et préférera la laisser faire ... Quelques instants du moins, histoire qu'elle se rende bien compte de la gravité de son geste, et ce, même si ce n'était pas entièrement de sa faute ! Sydonie ne souhaitait en aucun cas la récidive, alors il fallait parfois utiliser des moyens drastiques pour parvenir à ses fins. Pour ce qui était de la jeune Humaine, la reine Vampire ne s'en inquiétait pas trop, elle était assez mal point oui, mais pas mourante pour autant ... Bien sûr, elle n'attendrait pas jusque là pour intervenir. C'est alors qu'un bref échange naquit entre les deux filles, tant par la gestuelle que par la parole. Sydonie ne put que sourire en voyant un tel tableau, et si elle aurait eu la faculté de peindre avec talent aussi vite qu'elle courait, cette dernière s'y serait attelé dans l'instant ! Tout simplement parce que c'était magnifique, et que ça méritait d'être immortalisé. -*Elles sont vraiment mignonnes ces deux là, mais il ne faut pas que Lilya s'attache trop à Anaïs, car elle sera très vite sur pieds.*L'esprit rationnel de Sydonie ne perdait jamais l'Utara (Nord), elle savait bien qu'une fois guéri, la jeune Humaine repartirait pour son monde à elle. La reine Vampire ainsi que toutes sa famille, appartenaient à la nuit, alors que Anaïs était bien vivante ... Chose que Lilya devra apprendre, et surtout accepter. Une frontière les séparait, et la seule façon de les unir, c'était de lui donner la mort, et ça ... Sydonie s'y refuserait entièrement ! Sa réflexion ne put d'ailleurs s'éterniser davantage, car voila que la jeune Humaine la demandait, à sa façon bien sûr ... Oui elle était toujours là, mais il était vrai que de là où elle était, Anaïs ne pouvait la voir ... Ce fut donc sur cet appel que la reine Vampire acceptera de décoller son séant de ce fauteuil confortable, puis tout doucement, elle se rapprochera d'elles avant de se mettre à leur hauteur en mettant un genou à terre ... Sydonie n'avait pas prononcé un seul mot depuis son arrivée, sauf pour la bienvenue, mais cela ne gâchait en rien ses intentions ... Imposant une douce main sur le front de la jeune fille, la reine Vampire voulait tout d'abord la regarder dans les yeux ... - Votre peur est partie, mais votre intimidation perdure ... Dira t-elle calmement. Ne craignez rien Anaïs, je vais bien m'occuper de vous. Puis, passant son autre main dans la chevelure bleutée de Lilya, la reine poursuivra. Et toi aussi tu as besoin d'être soignée, cependant, je te demanderai de laisser les gardes où ils sont, je suis parfaitement en mesure de guérir de vos maux. Chhut, surtout ne faites pas de bruit ... Terminera t-elle tout aussi paisiblement. Sydonie avait bien senti la présence d'un étranger qui venait tout juste de s'introduire dans la villa ... Elle qui pensait avoir tout verrouillé ... Et même, les habitants officiels de cet endroit avaient eux aussi tout fermé avant de partir ! Tout le monde faisait ce genre chose, non ? Ce n'était pas grave ... Car le fond de cette personne n'était mauvais, juste sauvage, alors il n'y avait pas de quoi s'alarmer. Regardant dans la direction exacte où l'intrus ferait son entrée, Sydonie attendait ... Après quelque secondes de patience, une silhouette toute noire pour un Humain, et un Homme aux allures d'assassin pour un Vampire, fera son apparition juste devant la seule fenêtre dépourvue de volets ... Sans aucune gêne, l'intrus s'invitera en poussant la vitre, acte qui eut pour effet d'éteindre un certain nombre de bougies situées non loin. Puis, l'air de rien, le vagabond fera mine d'être surpris par la présence de la reine ainsi que des trois autres personnes ... Un comportement si décalé ne pouvait qu'arracher un haussement de sourcils chez la belle Sydonie. - Qui on est ? Ici c'est vous l'intrus jeune homme, alors il serait dans votre intérêt de vous présenter d'abord !Ne perdant pas son sang froid, la reine Vampire s'attendait à une réponse de saveur avariée de la part de cet étranger, lui qui n'était vraiment pas doué pour faire une entrée digne de ce nom. En tout état de cause, il valait mieux qu'il conserve son calme et réponde à Sydonie dans les brefs délais, car cette dernière avait d'autres choses à faire que de materner un parfait inconnu dépourvu de bon sens ... ~ Il est 1 heure 16 ! ~ |
| | | Elfwyn | Sujet: Re: Remous et repos Sam 12 Juin - 18:26 | |
| Lilya, je suis désolé d'intervenir de la sorte, surtout si tu as dû le réécrire deux fois, mais ton poste est refusé. Tu parles au présent, alors qu'il faut employer le passé et l'imparfait. Mais la véritable raison de mon refus, c'est qu'il n'a pas vraiment de sens. Tu répètes, et parle pour ne rien dire, autrement dit on perd le fil du RP avec ce poste.
Cependant, je ne peux pas ralentir les trois autres personnes, ainsi donc, Wolfart va répondre, suivit d'Anaïs, Zeromus et le PNJ. |
| | | WolfartInvité | Sujet: Re: Remous et repos Lun 14 Juin - 17:04 | |
| Être transformé en rat n’est pas très agréable et assez traumatisant, mais alors, se retrouver dans le décolleté de la femme que vous respectez le plus sur Astrune, cela est carrément… Hum… Pire que traumatisant… non ? Enfin, c’était à moitié l’état dans lequel je me trouvais en ce moment même dans une maison aux apparences très luxueuses. Lorsque la reine nous avez déposé, Lilya et moi, j’étais parti en rampant à moitié, m’assoir contre le mur le plus proche. Adossé contre ce mur, contemplant le plafond, j’essayais de m’ôter de la mémoire les quelques précédentes minutes, voire secondes assez, non, très gênantes… Enfin pour moi ça l’était gênant… Jamais de ma vie je n’aurais imaginé me retrouver un jour dans le décolleté de la reine… Je hochai doucement la tête, comme pour m’ôter de l’esprit ces quelques souvenirs. Je tenais mon épée dans les mains, et je frappais très légèrement le sol avec, lorsque je sentis Lilya s’avancer vers Anaïs. J’observai alors la jeune vampire à la chevelure bleue faire. Je ne jugeai pas nécessaire de m’introduire dans la courte conversation que les deux filles eurent, même si c’était en partie de ma faute si la jeune humaine était dans cet état… Je me frappai alors la tête contre le mur. Je devais cesser de m’en vouloir, ne plus penser au passé, mais à l’avenir… Cependant, ceci était plus facile à dire qu’à faire, et j’étais persuadé que cet incident resterait gravé à jamais dans ma mémoire… Enfin bon, je regardai la scène de tendresse qui s’offrait devant moi. Si seulement j’avais eu un moyen pour immortaliser cet instant… Mais non… rien du tout… Tant pis… J’étais sur le point de baisser la tête, quand la jeune humaine demanda si la reine était bien présente. Je relevai alors rapidement la tête, pour voir ce que la reine allait faire. Elle parla avec tant de calme, que cela m’apaisa également. Cependant cette sorte de paix intérieure fut de très courte durée, car je sentis la présence d’un individu s’approcher de la villa où l’on se trouvait. Cet étranger ne semblait pas dangereux, enfin c’est ce que me disait mon instinct… Et ce dernier pouvait très bien me faire défaut, mais en regardant la reine, et en entendant son ton si calme lorsqu’elle nous demanda de ne pas faire le moindre bruit, je me dis que cet individu qui s’approchait ne devait pas représenter un danger pour nous tous… Quoique… Peut-être que la reine faisait semblant que tout allait bien pour ne pas nous inquiéter ? Ne sachant pas trop quoi penser, je décidai de me mettre sur mes gardes. Je me levai donc lentement, en faisant le moins de bruit possible, resserrai ma main sur le pommeau de mon épée, au cas où l’individu voudrait nous attaquer… Mais bon, s’il souhaitait faire cela, soit il était stupide, soit inconscient, car tout le monde sait que les vampires sont quasiment invincibles, et de plus, nous étions trois vampires, et avec la reine, alors si l’étranger venait dans le but de nous attaquer, il valait mieux pour lui qu’il fasse demi-tour… Je m’approchai toujours aussi silencieusement de la reine, et bien sur du lieu d’où je pensai que l’individu allait arriver, c'est-à-dire la fenêtre, qu’il ouvrit avant d’avoir l’air surpris de notre présence. L’étranger était un humain, sans aucun doute, mais habillé comme un assassin à mon goût… La reine demanda à l’humain de se présenter, et je ne voyais pas quelque chose d’autre à ajouter… J’attendais alors impatiemment que l’homme dise qui il était et ce qu’il faisait là, car la reine avait bien raison, c’était lui l’intrus plus qu’autre chose, tout en tenant toujours aussi fermement mon épée, posée contre ma jambe droite. ~ Il est 1 heure 17 ! ~ |
| | | AnaïsInvité | Sujet: Re: Remous et repos Mar 15 Juin - 9:59 | |
| Tout me semblait encore flou, je ne savais pas trop où je me trouvais. Cette sensation à la nuque continuait de me faire mal et je voulu me l’arracher. Cependant, je ne pouvais pas … La jeune fille tentait, tant bien que mal, de me venir en aide, au mieux qu’elle le pourrait pour que je me sente mieux. C’était le cas, elle me fit du bien. La voir aussi proche de moi, alors que je savais que ce n’était pas de sa faute, me fit envie de la prendre dans mes bras et lui montrer que je ne lui en voulais pas. C’est ce que je fis, d’ailleurs. Tendrement et lentement, je l’approchais contre moi et lui montrerai toute mon affection. Cependant, mon attention se tournait dans le vide pour tenter d’appeler la femme qui était intervenue avant que je ne meure. Elle était là, j’étais rassurée. Je n’attendais que son aide, je ne voulais pas me perdre dans ce nouveau monde où ma première rencontre fut faite avec des vampires. Brutale, peut être mais … Tout de même, ce n’était pas leur vraie nature. Je le constatais là, présentement, prenant la fille à la chevelure bleutée contre moi. L’autre femme dont je ne connaissais toujours pas le nom s’agenouillera à côté du fauteuil, du moins, c’est ce que je pensais être … Mes pensées étant encore trop floues pour distinguer quoi que ce soit. Le calme dont faisait preuve cette femme me détendit très rapidement et je pus retrouver rapidement un calme intérieur, ne lâchant pas Lilya … Je ne savais pas quoi dire. Trop de mots se bousculaient dans ma tête et tous voulaient sortir en même temps. Le silence était préférable dans ce cas. Accompagné par un sourire sincère et chaleureux. Je voulais qu’elle comprenne que je lui devais beaucoup mais que j’étais encore trop perdue pour parler. Du moins, je parvins à sortir au moins un mot …
- Merci.
En portant mon attention au-dessus de son épaule, je pu brièvement distinguer le jeune homme qui avait lutté contre la jeune fille en état de choc pour tenter de me protéger au mieux. Il avait lui aussi échoué, n’est-ce pas ? Vu la mine qu’il affichait … Mon expression devint triste et je pensais désormais que je ne menais que des embrouilles avec moi. Même le fait qu’Elfwyn m’ait tendue une autre chance, je ne pouvais pas non plus espérer que je ne causerai plus de problèmes. C’était inespéré pour moi d’oser penser à ça. Fermant les yeux, je ne devais pas penser à ce genre de chose et je me repassais les paroles de l’ange dans ma mémoire. Il avait parlé d’un destin grandiose … Mais jusque là, ce n’était pas trop le cas. Y avait-il eu un problème ou, tout simplement, était-ce le prix à payer pour le posséder, ce destin ? Je ne le savais pas. Je n’en savais rien et je ne voulais pas le savoir pour le moment. Je devais lui faire confiance. Ses mots n’étaient pas coupables. Ses yeux ne m’avaient pas mentis. Et cette tristesse aussi … Non, arrête de penser ainsi, Anaïs ! Je fronçais les sourcils, fermant mes yeux encore plus fortement avant de me secouer frénétiquement la tête et de revenir à la réalité. Allongée sur le canapé, la fille dans mes bras, l’inconnue désormais debout … Elle s’adressait à une autre personne. Je pus aussi voir le jeune homme tendre sa main qui se crispera sur son sabre. L’inquiétude refit surface en mon être et je tournerai lentement la tête et hésiterai moi-même à aller chercher mon arme, dans mon sac, coincé entre ma hanche et le dos du canapé. Mais je ne le fis pas. Et heureusement … Sortir un révolver dans un monde pareil et dans une situation du genre … Ce n’était pas le plus conseillé, je m’étais dis.
Mon regard turquoise se posera sur la silhouette qui était à l’origine de la question à laquelle la femme avait répondu. Je me demandais s’il nous voulait du mal … Ou du bien. Mais rien ne me disait que tout se passerai bien. Cependant, l’idée de me souvenirs de la sauvagerie de la jeune fille me rassurera en me disant qu’ils devaient être tous très puissant et, donc, un homme seul, gambadant dans la noirceur de la nuit, ne pourrait pas grand-chose. Surtout contre la plus âgée des trois, elle avait des pouvoirs, elle. Je ne devais pas m’en faire, j’étais bien protégée là. M’inquiéter serait me foutre de la tronche du monde. Surtout que j’ignorais que j’avais affaire avec l’une des Reines Vampires. Bien que la situation ne me plaisait pas tellement, et ça, mon cœur le faisait sentir à Lilya qui était appuyée contre moi, sans que je m’en rende compte, je me mettrai à entendre comme des murmures … Des voix, ici, alors que l’on était que quatre … Non cinq, avec l’inconnu ? Il y avait quelqu’un d’autre, c’était une certitude … ! Non, plusieures personnes même et pas dehors, mais DEDANS ! Non non … Elle était encore là, elle. Ce n’était pas possible … Elle allait jamais me lâcher ! Qu’est-ce que je pouvais la détester, celle-là ! Et … Et … Pourquoi n’était-elle pas restée dans mon monde !? Je n’en pouvais plus, je ne voulais plus l’entendre ! Et … Pour me forcer à penser à autres choses, je serrais davantage la jeune fille contre moi, même si elle allait finir par se débattre. Portant mon attention sur la silhouette. Soit je délirais … Soit c’était lui, l’auteur de ces murmures ! Je me refusais de croire qu’elle était encore là … Elle.
*Que nous veut-il ? … Pas de mal, j’espère … Pas de mal …*
- N’approchez pas … Murmurai-je alors, soudainement, sans que je le veuille réellement.
La peur pouvait facilement se lire dans mes yeux et je voulu même attraper la manche de la femme qui me protégeait. Mais je ne pu pas. Je n’avais pas trop la force. Tous tournaient dans ma tête et ça avait le don de m’affoler. Je préférai alors fermer les yeux et tenter d’oublier tout ça, respirant la fraîcheur de la nuit et la chevelure bleutée de la jeune fille … ~ Il est 1 heure 17 ! ~ |
| | | ZeromusInvité | Sujet: Re: Remous et repos Mar 15 Juin - 21:00 | |
| Une des femmes avait parlé. J'en étais sûr, maintenant, ce frisson qui ne cessait de me traverser l'échine venait d'elle. Chacun des occupants des occupants de la pièce dégageait quelque chose d'étrange... La fille couverte de sang semblait souffrir physiquement et intérieurement, je ne saurais l'expliquer et donnait un sentiment d'inconnu total avec ses habits étranges... La fille aux cheveux bleus qu'elle enlaçait me paraissait encore faible et fragile mais me donnait des frissons malsains: son pouvoir était important mais incontrôlable, c'est ce qui faisait son danger, autant pour elle que pour moi... L'homme dans l'ombre semblait nerveux, la main posée sur son épée. En temps normal, une de mes dagues se serait rapidement fichée dans sa gorge par mesure de sécurité. Mais j'avais le sentiment que si j'engageais le combat avec cet homme, il pourrait durer des jours... Mais il n'avait pas l'air hostile, juste tendu. Et puis surtout l'éclat de ses yeux me prouvait son inhumanité. Mais la femme qui s'était adressée à moi... C'est comme si je me trouvais devant au milieu d'une minuscule île déserte au milieu de l'océan et qu'un orage se préparait. Je n'avais aucun échappatoire possible. Si J'esquissais le moindre geste menaçant, elle me tuerait encore plus efficacement que je ne le pourrais avec un nouveau né seul au milieu d'une clairière, de nuit, et disposant de toutes mes armes. Et ces yeux... Cette lueur surnaturelle dans son regard me disait: "J'ai abandonné mon humanité. Elle m'encombrait et j'étais trop faible avec."Cette sensation n'avait rien à voir avec celles que j'avais éprouvées avec Ansem ou Âme d'acier. Elles aurait pu écraser mes deux maîtres d'un seul bras, anéantissant ces modèles de forces comme un enfant écrase un insecte. *Une telle puissance dans un seul être.. Peut-être pourra-t-elle... Me donner mon nom...*Mon instinct et mon esprit était désormais d'accord sur la marche à suivre. Je descendis prestement de la fenêtre et entra dans la chambre pour mettre immédiatement un genou à terre et m'adresser à l'être qui me sondait calmement: - Je suis Zeromus. Un assassin. Talentueux pour les uns, ridiculement faible pour vous. Je devais tuer un homme insignifiant ce soir. Mais le destin vous a mis sur ma route. Je sens en vous une puissance qui dépasse mon entendement. Il serait ridicule que je m'y oppose de quelques façons que ce soit. De plus cette force incroyable que vous possédez pourra peut-être m'aider dans ma quête d'existence... Depuis toujours, je me cherche un nom, un preuve de mon existence. Un nom qui n'appartient qu'à moi et que j'aurais mérité. J'ai le sentiment qu'obéir à vos désirs en cet instant présent m'y aidera. De toutes façons, un mort ne possède plus de nom. Et je pense que vous contrarier en est le plus court chemin.Ordonnez, j'accomplirais.[Avertissement : Zeromus, pour cette fois j'ai corrigé ton RP selon les règles d'écritures, mais si la prochaine fois ce n'est toujours pas respecté, je supprimerai ton poste, risquant même de te faire sauter un tour ]~ Il est 1 heure 19 ! ~ |
| | | P.N.J | Sujet: Re: Remous et repos Dim 27 Juin - 16:18 | |
| L'inconnu qui venait de faire son entrée, devint rapidement le centre de tout les regards ... Mais Sydonie n'éprouvait aucunement le désir de s'occuper de lui, et pour cause ... il y avait beaucoup plus urgent ! Anaïs et Lilya avaient besoin de soins, quant à Wolfart, c'était de réconfort que son coeur réclamait ! Mais contre toute attente, l'homme qui se disait être un assassin, voulait se mettre au service de la reine Vampire ... Cet Humain avait décidément perdu la raison ! D'une part il se trompait de demeure, et l'instant d'après il se proposait comme laquais à Sydonie ! Un gouffre devait séparer leur deux mondes, car si il pensait que la mort était une bonne façon de vivre, Zeromus n'était pas près de figurer dans l'estime de la reine ! Ainsi donc, elle tachera d'être le plus clair possible dans sa réponse ... - Zeromus, il semblerait que vous m'ayez mal juger pour me faire une telle proposition ! Commencera t-elle sur un ton des plus froids. Je n'ai nul besoin d'assassins pour me servir ! Alors mon seul ordre vous concernant ... sera de vous dire de vous en aller d'ici !La fenêtre devant laquelle l'homme se tenait, claquera soudainement ! Sydonie était bien entendu à l'origine de cela, puis dans la seconde qui suivit, la porte d'entrée se déverrouillera avant de s'ouvrir dans un grincement continu ... - À défaut de ne pas être rentré par le bon orifice ... Je vous demanderai de sortir d'ici légalement cette fois ! Dépêchez-vous !Zeromus avait juste à traverser la salle de séjour, ainsi que le hall d'entrée pour pouvoir partir selon l'exigence de Sydonie ... On pouvait certes la trouver dure, mais sa réaction était on ne peut plus normale ! Imaginez simplement qu'un homme rentre par votre fenêtre de chambre au beau milieu de la nuit, et vous vous demande si il peut vous servir ... Or là, la situation ne changeait guère, et l'assassin qu'était Zeromus n'avait plus qu'à s'en aller ... avant que la reine Vampire ne se fâche ! C'était triste pour lui que de ne pas être le bienvenu, mais pour ce coup, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui ! - Je vous conseil également de laisser vos armes au fourreau ! Et si vous ne comprenez pas ma méfiance, mettez vous seulement dans la peau d'une mère qui veille sur ses enfants !De toute façon, Sydonie ne comptait pas le lâcher du regard ... De plus, ce dernier sera dans l'obligation de passer tout près de la reine pour pouvoir s'en aller en toute quiétude ! Donc, seul lui serait responsable du moindre mal qui pourrait lui arriver ... ~ Il est 1 heure 20 ! ~ |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Remous et repos Dim 4 Juil - 13:52 | |
| - Spoiler:
désolé du retard, j'ai des gros problème de connexion -_-"
Mes yeux bleus que j'avais une fois de plus détournés revinrent se fixer sur ma main tachée du sang de la jeune fille. Ma victime, car vraiment je n'avais rien put faire. L'instinct du monstre était plus fort que ma volonté. C'est comme si je n'en possédais pas, il n'y avait rien en moi qui soit assez fort pour maîtriser la bête. Le tissu que je tenais entre mes doigts crispés s'imbibait rapidement, on aurait presque dit qu'une rose déployait ses pétales veloutés. Je clignais des paupières pour éclaircir ma vision brouillée de larmes. Je n'y croyais déjà plus et je sentais mon cœur se nouer dans ma poitrine, je me demandais si un vampire pouvait mourir de douleur. Il me semblait que ce ne serait pas aussi facile. Le regard de l'humaine semblait voilé, il me rappelait la manière dont me regardais mère avant que la maladie ne l'emporte. C'était comme si elle ne voyait pas vraiment, comme si déjà le monde qui l'environnait perdait de sa consistance. Ma gorge me brûlait des mots qui restaient bloqués. Que pouvais-je lui dire de plus en cet instant? Je lui avais volé sa vie, la mienne ne valait pas la sienne, je ne pouvais la lui offrir en échange. Que vaut la vie d'une créature dont l'âme est vouée au mal et aux ténèbres ? Moins que n'importe laquelle des créations de Loomineï. Après tout ce que j'avais fait je n'allait pas en plus l'insulter. Je m’inquiétais déjà de m'appuyer peut-être un peu trop sur elle. Mon épaule était tellement douloureuse, je ne pouvais prendre appui sur mon autre bras, rien que d'essayer j'en avais la nausée. Je me tortillais néanmoins pour tenter de la soulager de mon poids, mais je craignais de lui faire encore plus mal en la secouant trop brutalement. Soudain la main de la jeune fille se posa avec douceur sur ma joue. C'était un effleurement léger, tendre...incompréhensible. Je me reculais, stupéfaite, et me figeais dans une posture qui m'arracha une petite grimace. Elle me demander d'arrêter? D'arrêter de bouger? Je lui avais fait mal alors! Je ne comprenais pas ce qu'essayais de me dire ses yeux troublés. Elle dut le comprendre car elle précisa sa pensée...j'en restait cette fois complètement ahurie. Je me mordis cruellement l'intérieur de la joue pour m'assurer que je ne rêvais pas ou n'était pas sujette à une sorte d'hallucination auditive, et peut-être visuelle aussi. "Je ne t’en veux pas le moins du monde"...l'avait-elle vraiment dit? Mais comment aurais-je put inventer le ton faible et farouche à la fois, un peu rugueux, comme écorché? Elle avait semblée tellement convaincue, je m’interdis d'envisager la possibilité qu'elle puisse avoir dit la vérité, il aurait été mal pour moi de vouloir m'aveugler ainsi. J’était coupable, il n'y avait pas à transiger là-dessus, plus tard je serait sûrement châtiée .Il n'y avais qu'une chose à croire. *Si ce n'est pas moi qui suis folle alors c'est forcément elle qui a perdue la raison*. C'était plus que probable...elle avait perdue tant de sang dans cette rue, quand j'y repensais j'avais l'impression que cela avait durée une éternité. Ma détresse redoubla et je sentis que mon corps ployer vers l'avant sous le poids du chagrin. Un espèce de chuintement m'échappa, à mi-chemin entre le grognement animale et le sanglot. Je ne réagis même pas lorsque les bras affaiblis m'étreignirent, j'avais envie de pleurer sur son épaule, de m'écrouler au sol, mais le sol était trop loin. Peut-être bien que j'avais quand même espérée qu'elle survécut, car maintenant que m'apparaissait l'ampleur de la gravité de son état, j'étaie dévastée. Comme une idiote j'avais continuée d'espérer alors que ça ne servait a rien, les miracle cela n'arrive que dans les belles histoires, et cette histoire-là était sordide. Cela n’avait plus d'importance que mon corps écrasa le sien, elle ne s'en sortirais pas, peu importais que je sois délicate ou que le bras m'en tombe d'appuyer sur sa plaie. D'abord la folie, les divagations qui lui faisait enserrer avec tendresse le bourreau qui l'avait saignée, puis l'agonie et la....la...la fin. Pour de vrai, comme pour mère et nanny... La jeune fille parla encore une fois, je me demandais vaguement qui elle pouvait bien appeler ainsi. Qu’est-ce que sont esprit troublé cherchait à rejoindre? La réponse ne se fit pas attendre, elle l'appelait elle, mon ange de la nuit... Elle était toujours là, pas pour moi sûrement, mais pour la jeune fille et pour Wolfart. La culpabilité qui déjà m’étouffait brûla avec encore plus de vigueur en moi. Je ne voulais pas qu'elle me vit ainsi, je ne voulait pas qu'elle soit plus encore déçue de moi. Je l'avais suffisamment affligée comme cela, elle m'avait fait confiance et moi je l'avais trahie. Et maintenant elle me voyait dans les bras de celle que j'avais presque tuée...qui serait bientôt morte. Je n'avais pas le droit d'être là, je n'aurais pas du laisser mon désarroi permettre une telle situation. Mais je craignais trop de relever la tête, je craignais de voir les de celle que j'adorai briller de haine. En plus d'être un monstre, j'étaie faible...et lâche...méprisable. Je frémis en entendant mon ange de la nuit adresser des paroles rassurantes à la jeune fille. Pouvait-elle, elle aussi, se tromper? Ne voyait-elle pas que le sang avait saturé mon pauvre bout de tissu et que maintenant il coulait de nouveau en un goutte à goutte laborieux? Et puis je sentis sa main à elle passer dans mes cheveux. Mon coeur rata un battement...puis un deuxième... puis un autre encore. Je toussais, m'étranglais, et reprit mon souffle en haletant. Elle m'avait touchée, sans dégoût, comme si je lui étais précieuse. Cette fois cependant mon esprit embrumé ne parvint pas à me fournir d'explication. Le monde n'avait plus de sens, tous devenaient fous, je n'arrivais plus à comprendre ce qu'il se passait. Pourquoi mon ange aurait-il oublié ce dont je m’étais rendue coupable? Pourquoi m'aurait-il conservé son affection? Le monde ne pouvait pas être fou, c'était peut-être bien moi qui l'était finalement. Même ainsi je ne comprenais toujours pas. Non, mon ange ne rentrais pas dans la perception que j'avais des choses, il ignorait tout simplement les règles de la raison. Et moi...moi je n'était qu'une boule d'émotions contradictoires et désordonnées. -je ne comprend pas...je ne comprend pas...Les mots filtrèrent de mes lèvres sans que j'en eussent vraiment conscience, ce n'était qu'une pensée après tout, non? Voila je n'avais rien dit, elle m'avait dit de ne pas faire de bruit alors je n'avais pas parlé, j'étais restée silencieuse. Je mourrais d'envie de fermer les yeux et de fuir la réalité. Je ne le pus, quelqu'un entra, un intrus. La garde? Mais n'était-il pas trop tard pour la jeune fille? J’étais tellement confuse, je me demandais si la jeune fille allait vraiment mourir. Il fallait bien que je sois complètement égarée pour penser cela. L'inconnu semblait égaré lui aussi, il ne savait pas qui nous étions. Je devrais peut-être lui dire, peut-être que si je l'éclairais, moi aussi je finirais par comprendre? Un peu comme si en l’aidant lui, je m’aidais moi . Mon regard se posa sur Wolfart, je le vis tenir son épée,...comme s'il y avait du danger? Moi? L'intrus? Mais il était perdu, il ne pouvait pas être dangereux! Puis je vis que sa main était posée sur quelque chose qui ressemblait à un manche de couteau. C'était peut-être plus prudent, Nandis était une ville dangereuse, père me le répétait souvent. Je me relevais un peu, même si la jeune fille me tenait toujours, je voulais voir son visage, mais il était caché dans l'ombre de sa capuche. Il faisait peur à la jeune fille, elle me serra plus fort et lui interdit d'approcher. Je ne voulais pas qu'elle soit effrayée comme cela, j'en oubliais la vague sympathie que j'avais éprouvée. Cet intrus n'avait pas le droit de faire trembler la jeune fille! J'ouvris la bouche pour lui dire de partir...un monstre qui dit à un persécuteur de quitter les lieux ? Cela n'avait pas de sens, rien n'en avait depuis un moment. A la place je me libérais de l'étreinte qui me retenait et le fixais en silence. Je me penchais en avant dans une posture défensive. L’une de mes mains était prise et mon autre bras pendait, inerte, le long de mon flanc mais s’il devait y avoir une attaque, c’est moi qui prendrait. Un chuintement a mi-chemin entre le grognement animal et le sanglot m’échappa tandis que mes lèvres se retroussaient pour dévoiler mes crocs. Ce n’était pas moi qui agissais ainsi, c’était à nouveau l’instinct, mais cette fois c’était différent, je le laissais faire, c’était ce que je voulais aussi, protéger. C’était vrai, l’intrus était dangereux, il l’avait avoué, mais il voulait aussi se soumettre à mon ange de la nuit. Je ne comprenais rien à ses raisons, ni a ce qu’il demandait. Voulait-il devenir un être de la nuit ? Curieusement je me dis qu’il avait un drôle d’accent, vraiment bizarre, en l’entendant mon poil se hérissait et j’avais envie de grogner de plus belle. Je fis un pas vacillant vers lui, mais je m’arrêtais en entendant la réponse de mon ange de la nuit, net comme foudroyée. Je jetais un regard vers le sofa, j’avais la bouche sèche tout à coup. Je n'ai nul besoin d'assassins pour me servir ! Les paroles résonnèrent comme un glas dans mon esprit fatigué. Je reculais en titubant et, en même temps que l’assassin, lançait un regard à la porte qui venait de s’ouvrir de façon inexplicable. Je contemplais, hébétée, cette porte qui semblait m’appeler. Je n’était peut-être pas encore un assassin mais ce n’était qu’une question de temps. -moi aussi, non ? murmurais-je ~ Il est 1 heure 20 ! ~ |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Remous et repos Jeu 8 Juil - 14:23 | |
| Mon regard toujours tourné vers l'inconnu, j'entendis très faiblement la voix de la jeune humaine. Je me tournai alors vers elle, et je remarquai la peur dans ses yeux. Il ne fallait pas qu'elle s'inquiète, j'étais là, nous étions là pour la protéger, de plus je remarquai que Lilya s'était postée devant la jeune femme dans une sorte de position d'attaque. J'aurais bien voulu aller voir l'humaine pour la rassurer, mais c'est à ce moment là que l'inconnu déclina enfin son identité. Je me retournai donc vers lui pour mieux l'observer pendant qu'il parlait. Ainsi, c'était un assassin répondant au nom de Zeromus, et... Avais-je bien entendu ? Se proposait-il vraiment d'être le laquais de la reine ? Non... Pourquoi faisait-il cela ? Il ne connaissait donc pas bien la reine... En même temps, c'était un humain, et il ne savait sans doute pas à qui il avait exactement affaire... Mais même... Je me demandais bien ce que la reine allait répondre à cet assassin... Cette réponse fut assez rapide à arriver, et ce que dit la reine ne m'étonna pas du tout. A peine eut-elle fini son ordre envers Zeromus que la fenêtre par laquelle ce dernier était passé, ce referma, et que la porte d'entrée s'ouvrit. Je fus légèrement surpris par cela, car bien sur, je ne m'y attendais pas, mais je sus immédiatement que c'était la reine qui en était à l'origine. Je me demandais ce qu'allait faire cet assassin... Partir ou rester... Si j'étais lui, je serai parti dans l'instant, mais qui sait, peut-être insisterait-il pour devenir le laquais de la reine, enfin, s'il était assez fou ou stupide pour le redemander... Mais je ne pensai pas qu'il l'était, alors j'attendais la réaction de l'assassin, en desserrant ma main du pommeau de mon épée. Désormais, je n'étais plus inquiet sur le fait que l'homme nous attaque ou non, car je ne doutais pas qu'il avait remarqué, ou tout du moins senti que nous étions plus forts que lui. J'étais prêt à inciter Zeromus à s'en aller le plus vite possible, quand j'entendis une faible voix dans mon dos. "Moi aussi, non ?" Laquelle des deux filles venaient de dire cela ? Je pensais plutôt que c'était Lilya. Elle devait encore s'en vouloir d'avoir fait du mal à Anaïs... Mais elle devait en vouloir à moi, pas à elle. Et elle croyait sans doute que la reine avait ouvert la porte non seulement pour l’assassin mais aussi pour elle… Si c’était bien ce que la jeune vampire croyait, elle connaissait mal la reine, car je doutais fort que Sydonie laisse tomber Lilya, même si cette dernière avait presque tué la jeune humaine. Cette fois-ci, plus personne ne parla, et je me tournais vers Lilya et la jeune fille. Je m’approchai de la jeune vampire, et, posant tout d’abord ma main sur la sienne, qui était crispée, et la regardant ensuite droit dans les yeux, je lui murmurai : -Non Lilya, tu n’as pas à partir. S’il y a quelqu’un qui doit s’en aller, c’est bien moi… Je ne mérite pas de rester avec vous, surtout après ce que j’ai fait, ou plutôt n’ai pas fait tout à l’heure. Si je demeure avec vous, dès que je vous verrez jeune fille, je ne cesserai de repenser à cet instant où j’ai été si faible…Je m’arrêtai quelques instants pour reprendre ma respiration, et je continuai : -Tu vas peut-être trouver que je répète sans cesse la même chose, mais c’est que cette scène me hante, et je ne sais si un jour je parviendrai à l’oublier… Ainsi, je pense qu’il serait préférable pour moi que je m’en aille, même si cela me chagrine de vous laisser jeune demoiselle blessée de la sorte, mais je suis sûr que la reine prendra grand soin de vous…Je soupirai fortement… Ma décision était presque prise. Si je ne voulais plus penser à la faiblesse que j’avais eue précédemment, il fallait mieux que je m’éloigne de Lilya et de la jeune humaine. Je commençais à remettre mon épée dans son fourreau, mais là une pensée me vint... si je m’en allais, je n’étais pas sûr que la jeune fille s'en sorte, même si bon la reine était à ses côtés, je ne devrais pas me faire de soucis mais... me connaissant, je savais que si je m'éloignais, et si jamais elle mourrait, j'aurai cette mort sur la conscience, tout le long de mon existence... Alors préférant ne pas avoir à regretter mon départ, je décidai finalement de rester, et ce même si je continuai de me remémorer la scène dans la ruelle. De toute façon, il fallait que je lutte contre ce souvenir pour devenir plus fort, et ne plus avoir à m'éloigner dès que quelqu'un saignerait devant moi pour résister à l'appel si tentateur du sang. Il fallait que j'apprenne à devenir aussi fort que la reine, et ainsi, je pourrais aider les gens blessés, comme elle l'avait fait avec cette jeune fille. Je finissais de ranger mon épée au fourreau, et je dis, déterminé, en regardant la jeune humaine : - Non, en fait, je préfère rester, quelque soit le prix que ça va me coûter, à cause de mes souvenirs ! Je dois m'assurer que vous restiez en vie, et ce même si je sais que la reine s'occupera de vous. Je ne me sentirai bien que quand je serai sûr que vous serez hors de danger !Allez savoir pourquoi, mais le fait d'avoir dit cela m'ôta légèrement ce poids sur la conscience que j'avais depuis que Lilya s'était sauvagement attaquée à cette humaine. Certes, il était toujours là, mais moins pesant, moins lourd. Je soupirai longuement de soulagement, la conscience presque totalement apaisée, me redemandant soudain ce qu'allait faire cet assassin répondant au nom de Zeromus... ~ Il est 1 heure 21 ! ~ |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Remous et repos Sam 10 Juil - 0:15 | |
| Ce qu’il se passait, depuis mon arrivée, tournait en rond dans ma tête qui n’en pouvait plus de subir les assauts sanglant que j’avais pu avoir ce soir là. Une belle entrée en scène, dira-t-on … Cependant, la présence de cette dame, elle me rassurait, elle m’avait dit que tout irait bien. Et puis, cette fille à la chevelure bleutée, elle s’en voulait mais je voyais qu’elle ne me croyait pas, qu’elle devait me prendre pour une folle tout juste sortie d’un asile. La simple vision de son regard m’avait suffis pour le comprendre. Quant au jeune homme, il était toujours tendu quant à la présence de cet inconnu qui venait tout juste de poser un genou à terrer, devant la femme. Il se prénommait Zeromus et il proposera ainsi, se proclamant comme étant un assassin, ses services à cette dernière. Bien évidemment, elle ne se fera pas prier puisque je l’entendis de suite donner l’unique et dernier ordre qu’elle lui fera, l’incitant alors à quitter les lieux, de façon normale, légal : Soit par la porte d’entrée. Toujours d’une voix aussi assurée, je trouvais qu’elle avait quand même une certaine classe qui m’inspirait confiance. Cependant, les deux autres vampires n’étaient pas encore sortis de leur misère. Le jeune homme s’approchera alors de la fille à la chevelure bleutée, soit Lilya. Un joli prénom que je prendrai le soin de noter au fond de ma mémoire alors que je les écoutais parler. J’avais là, après la demande de la vampire, si elle devait, elle aussi, quitter les lieux, l’impression d’assister à un échange, laborieux, pour savoir qui des deux allaient être le plus coupables. Qui était la victime, qui était le responsable de ma situation … *Qui est qui ... Qui est quoi et qui fait quoi ... C'est sans fin !*J’avais envie d’intervenir mais l’homme me devancera en voulant partir de la maison. Il venait de ranger son épée, mon bras étant trop court pour attraper le pan de son pantalon afin de le retenir. Je ne me retiendrai pas de m’adresser à lui … - Non, attends … Je …Je n’avais pas pu terminer mes dires qu’il se retournera face à moi, venant de changer d’avis quant à sa présence parmi nous, ou pas. Sa raison était plutôt bonne … Je n’avais pas envie de mourir et je n’avais pas non plus envie de me retrouver seule, dans ce nouveau monde. C'était, pour ne pas avoir ma mort sur la conscience, qu'il décidera de rester. En même temps, Lilya devait avoir besoin de lui, là, présent en cas de besoin même si, tout à l'heure, ça avait dérapé. Ils devaient cesser de s'en vouloir ! - Merci de rester parmi nous ... Mais cessez de vous culpabiliser, ça ne servira à rien. Je ne vous en veux pas la moindre du monde. Quoi qu'il se soit passé, je ne vous en voudrai pas. Je ne peux pas vous en vouloir non plus, j'ai compris la raison d'une telle situation. Mais maintenant, faites la passe ... Je vous en prie. Inutile de traîner davantage là-dessus, vous ne ferez que broyer du noir !Heureusement que j’étais tombée sur eux, il y aurait pu avoir pire vu l’agitation que j’avais cru comprendre, dans cette cité. Ca aurait pu être mauvais pour moi. Néanmoins … J’avais quelque chose à accomplir ici, désormais ! Chose que je n’avais pas dans mon monde. J’étais constamment sujette à des crises. Mais là … Je possédais une force en moi et j’étais sûre que je pourrai parvenir à mes fins. Alors, après avoir entendu les dires de Wolfart, je lui décocherai un léger sourire, constatant que l’assassin était toujours ici, devant la reine et qu’il n’avait pas encore emprunté la porte pour s’en aller. Mes yeux de couleur turquoise de posèrent sur lui, je le dévisageais mais je ne montrais rien, restant allongée, une main posée sur mon ventre, l’autre allait pas tarder à m’aider à me redresser. De telle sorte à ce que je me retrouve assît. Ma main droite venant appuyer contre ma nuque, le flux sanguin ne voulait pas s’arrêter et, mine de rien, ça coulait pas mal. Mon corps avait-il encore de la peine à s’adapter au voyage dimensionnel ? Il était possible, je n’avais pas été très épargnée … Les chocs n’étaient pas doux, loin de là. Je pouvais donc comprendre la difficulté de mon être qui peinait à s’y faire. Du repos, j’en avais besoin. Mais est-ce que c’était réellement le moment ? Détachant enfin mon regard de Zeromus, je tournais la tête en direction de la porte. Des sons en provenaient toujours. Métallique, surtout. À en voir, tout autour de moi, je pouvais déduire que j’étais tombée en une époque moyenâgeuse et qui, malheureusement pour moi, aurait probablement beaucoup de peine à accueillir ce que je trimballais dans mon sac. D’ailleurs, qu’avais-je emporté avec moi ? Dans la précipitation, j’avais seulement mis mon sac sur mon épaule et j’étais partie. Passant ma main gauche dans mon dos, je ramenais mon sac face à moi et l’ouvrit pour y jeter un œil. Je constatais la présence de mon lecteur de musique, d’une console, d’un manga, des cahiers et de quoi écrire. Ainsi que mon arme, évidemment. Je n’avais pas non plus oublier mon sabre qui me faisait mal au dos à force de rester appuyée sur celui-ci … Soupirant longuement, j’avais la gorge sèche … Et quelques tremblements me prenaient par moment, comme des frissons. Alors, du coup, je ne me gênerai pas à sortir une bouteille en plastique, du thé froid précisément, pour en boire deux gorgée du contenu et la remettre à sa place. Ne me doutant pas, maintenant, à ce qu’ils me demandent ce qu’était cette chose étrange qu’était ma bouteille en pet. Souriant timidement, je lèverai mon regard sur eux, commençant par Lilya, ensuite Wolfart, passant rapidement sur Zeromus qui n’était toujours pas partit et, ainsi, terminant vers la femme. Je m’attendais à ce qu’elle me pose de nouvelles questions et, à cela, j’anticiperai … Ma main posée sur ma nuque, mon dos appuyé contre le dossier du canapé, j’étais toujours aussi pâle mais je ne voulais aucunement montrer le moindre signe de faiblesse ! - Merci de m’avoir emmenée avec vous, Mademoiselle … Commencerai-je à dire, la voix sursautant légèrement, timide et … intimidée par elle. Je ne connais toujours pas votre nom, puissé-je le savoir vu que vous connaissez le miens … ? Et aussi … Où sommes-nous, quelle est cette ville … ? *Je m’attends à devoir leur raconter d’où je viens … Vu ce que je viens de sortir de mon sac, ils ne doivent pas être du genre à laisser passer cela, c’est trop bizarre pour eux. Le plastique n’existe pas … Ici ! De plus que ma question ne doit pas être très fréquentes ...*En attendant que cela se passe, je me redresserai en avant et me forcerai à me lever, la plus droite que possible pour m’approcher, de quelques pas, de la Reine vampire dont j’ignorai toujours le nom. Je voulu m’approcher plus mais je n’y parviendrai pas, assaillie par un violent vertige, je me pencherai simplement en avant et une nausée viendra se gripper à ma gorge, une main plaquée contre ma bouche. Je me retenais, j’avais mal. Les morsures me brulaient encore et le sang, bien qu’en moins grande quantité, coulait toujours par petite goutte. Mettant toute ma volonté, je me redresserai, ma main toujours sur mes lèvres. - Pourriez-vous m’aider … Je ne sais pas ce qui m’arrive et … Je … J’ai mal. Mes paroles étaient presque réduites à des murmures incompréhensibles, pour ne pas faire augmenter la sensation de ma nausée. La reine me comprendra, de toutes manières ! Elle était assez proche de moi et, lentement, de mon autre main valide, ignorant toujours la position hiérarchique qu’elle possédait … Je lui pris sa main droite, la serrant lentement … Mais tout en douceur. Je voulais l’inciter à m’aider, à me soigner … Qu’est-ce que j’avais horreur de me sentir dans un état pareil. Tout ces sensations, elle me refoulait et me donnait envie de vomir. *Je vous en prie … Aidez-moi*- J'aimerai notamment ... Vous accompagnez, je suis perdue ici ...~ Il est 1 heure 22 ! ~ |
| | | P.N.J | Sujet: Re: Remous et repos Jeu 22 Juil - 2:30 | |
| Juste après les dires de la reine, Lilya demandera à savoir si elle était également concernée par cette exclusion... Sydonie ne put alors que froncer les sourcils à cette entente ! La culpabilité de la jeune Vampire était démesurée par rapport à la situation... D'une part Anaïs était toujours vivante, et de l'autre, c'était sa première nuit en tant qu'immortelle ! Malheureusement ce ne fut pas tout, car Wolfart s'y mettra à son tour, alors que l'assassin n'était toujours pas sorti de l'immense demeure... Le Vampire dira vouloir partir, puis ensuite préférera rester... Houlala, mais ça n'allait vraiment plus là ! Sydonie allait devoir mettre les choses au clair de manière drastique ! Car il ne fallait pas non plus qu'ils oublient qu'ils étaient des prédateurs nocturnes, or, de par leur comportement ils n'en avaient pas du tout l'air... La reine ne voulait pas qu'ils soient méchants, pas du tout d'ailleurs, mais un minimum rigoureux tout de même ! Parce que présentement, elle était on ne peut plus exaspérée de tout cela... - C'est bon... vous avez terminé ? Non parce que si vous voulez, je peux sortir le temps que vous finissiez ! Dira t-elle de manière sèche. S'assurant du silence de ses deux enfants, Sydonie reportera son attention sur Zeromus, lui qui semblait se moquer éperdument de son autorité de par son temps de réaction ! Il attendait quoi pour sortir, qu'elle s'énerve ? La reine Vampire le fusillera alors du regard, afin de le motiver sans pour autant changer de méthode ! Hélas, rien y faisait... Sydonie se servira donc de sa télékinésie pour lui donner un petit coup de pouce, quand soudain ! L'étrangère lui adressera quelques mots, chose qui donnera un peu de répit à l'assassin... Anaïs la remerciait, et s'osera en plus à une question, ce n'était pas vraiment le moment cela dit... Mais Sydonie aura quand même le respect de la regarder, et ce, même si ce n'était que pour une réponse rapide... - Dés que cet étranger sera dehors Anaïs, je prendrai le temps de répondre à chacune de vos questions.La reine n'en démordait pas, il fallait qu'il s'en aille, sans quoi, elle ne répondrait plus de rien ! Sydonie avait beau être douce, gentille, attentionnée... ça n'en demeurait pas moins une Vampire, et que sa patience pouvait avoir des limites ! Ce fut exactement ce qui arriva... Zeromus n'avait pas bougé d'un centimètre depuis sa sommation, à cela, Sydonie n'eut d'autres choix que de le projeter à plus de quatre-vingt kilomètre à l'heure, jusqu'à l'extérieur ! Un acte qui ne lui fut pas du tout difficile, puisque sa télékinésie était assez puissante... L'homme avait traversé la salle de séjour, puis le hall d'entrée à vitesse grand V, ce fut tellement soudain qu'il n'aura même pas eu le temps d'inspirer ! Après quoi, la grande porte se refermera en claquant violemment, avant de se verrouiller... - Le manque de lucidité des Humains m'impressionnera toujours... Marmonnera Sydonie. Cependant, un autre problème viendra se poser... Anaïs ne se sentait pas bien du tout, et sa main agrippée à sa bouche, démontrait bien qu'elle était sur le point de rendre tout le contenu de son estomac ! Bien que la reine n'avait aucun remède contre cela, elle serait prête à tout essayer pour apaiser son mal être... Ainsi donc, Sydonie se rapprochera de la jeune fille, avec l'intention de la faire se rallonger. Mais par un geste bénin, la reine Vampire se prendra soudainement d'affection pour cette Humaine peu ordinaire, et pour cause, cette dernière venait de lui saisir la main, tout en la regardant avec supplication... La sincérité arborait son visage triste et livide, il n'était pas possible d'y rester indifférent... Sydonie l'entendra même penser... elle voulait de l'aide, puis expliquera qu'elle était perdue en plus de lui faire part de son désir de l'accompagner... Anaïs ne passait pas par quatre chemins, cependant, sa situation semblait l'y forcer. - Calmez vous Anaïs, et commencez par vous allonger sur le sofa... Je ne pourrai m'occuper de vous, que si votre corps est au repos ! Expliquera la reine, tout en l'incitant à s'étendre de tout son long. Vous avez perdu beaucoup de sang...Son constat fut sans appel, Anaïs ne verra jamais le jour se lever... Sa perte sanguine était trop importante pour que sa vie perdure. Sydonie pourrait à la rigueur panser ses plaies, chose qu'elle fera presque dans l'instant ! Mais pour le reste... - Anaïs, vous êtes dans la cité de Nandis, au coeur même des quartiers riches. Quant à moi, je me nomme Sydonie Hin Malni, je suis une reine Vampire... Lilya et Wolfart sont mes enfants. Dira t-elle, afin de détendre la jeune Humaine. Toujours est-il que vous êtes très affaiblie, et que je ne pourrai rien faire pour palier à votre manque de sang... vous êtes mourante... Annoncera la reine avec un regard humide. Je ne peux pas... vous aider... enfin... pas comme je le voudrai...Plus personne d'autres n'existaient dans la pièce à cet instant... Sydonie avait la sainte horreur d'être impuissante ! Anaïs allait périr, alors que son seul salut serait d'abandonner son âme pour devenir Vampire, non, JAMAIS ! La mort était chose naturelle, et même si c'était triste... il fallait l'accepter. La reine laissera s'échapper quelques larmes, puis posera doucement sa tête sur le ventre de la jeune fille... Elle pleurait silencieusement, comme si elle lui disait au revoir à sa manière. Ses genoux embrassaient le sol, alors que ses deux mains tenaient le bras droit d'Anaïs... - Pardonnez moi de ne pas avoir pu vous aider...Sydonie ne voulait pas la soigner en la faisant "mourir", ça lui devenait très difficile de faire ça... De plus, Anaïs n'était pas gravement malade, ou quoi que ce soit d'autre du genre, puisqu'il s'agissait là d'une attaque ! Et ce, même si c'était l'un de ses enfants qui étaient responsables d'un trépas, la reine Vampire avait des principes bien établis, qui était de ne jamais vampiriser une personne morte au combat ! Et encore moins si il était question d'une parfaite inconnue qui n'avait rien demandé à personne... [Annonce : Zeromus n'est plus... Cependant, je vous autorise à refaire votre ordre, autrement dit, n'importe lequel d'entre vous pourra poster à la suite de Sydonie ]~ Il est 1 heure 26 ! ~ |
| | | AnaïsInvité | Sujet: Re: Remous et repos Jeu 22 Juil - 18:12 | |
| [RP entre Sydonie et moi, via MSN ]Je tenais la main de la Reine qui venait de se présenter à moi, je ne m’attendais pas à ce qu’elle ait un statut si hautement placé. La surprise avait été assez marquée sur mon visage. Je ne savais pas comment je pouvais réagir face à cela et elle, elle continuait de me rassurer tandis que mon cœur cédait à la panique. Sydonie me forcera à prendre place sur le sofa, elle m’y allongera tout en douceur alors que ma main, toujours crispée sur ma bouche, je ne voulais pas laisser mon malaise réussir son coup. Le fond de ma gorge étant brûlé par l’acide, j’avais du mal à laisser un mot s’y échapper. Mon regard devenant de plus en plus vitreux, je voyais légèrement flou, parfois c’était blanc, mais dans une fraction de seconde uniquement. Néanmoins, je commençais à perdre le fil de ce qu’il se passait autour de moi … Là, Sydonie, genoux à terre, elle venait de me déclarer qu’elle ne pouvait rien faire pour moi, désormais. Qu’elle ne pouvait que panser mes plaies et ne pouvait en rien, remédier aux restes de mes blessures qui allaient finir par me tuer. Alors, j’allais mourir ? Elle m’avait donné de faux espoirs ? Je ne pouvais pas y croire … Non, certainement pas ! Et maintenant, elle se mettait à pleurer, tenant mon bras droit, sa tête appuyée sur mon ventre. Quant à moi, je fixais le plafond, réalisant ce qu’il venait de se dire … Je ne pouvais pas y croire, mon cœur s’était arrêté quelques secondes …Elle me l’avait pourtant promis, elle m’avait dit qu’elle ne me laisserait pas mourir ! - Non … Non … Non … Je ne vous crois pas … Vous mentez ! Vous pouvez m’aider, vous pouvez m’aider ! Commencerai-je à dire, cédant à la panique et à la peur, une main se posant sur mes yeux commençant à céder aux larmes. Vous avez dis … Vous l’avez dis … Vous ne me laisseriez pas mourir ! Je ne veux pas mourir … Non, je n’y crois pas … Vous me l’avez promis ! Pas maintenant …Triste et frustrée à la fois, Sydonie n'avait pas quitté le chevet de la jeune Humaine... Il devait lui rester un peu moins d'une heure, avant que son coeur ne lâche... D'ailleurs, à son annonce, ce même organe se mit à accélérer de manière dangereuse, risquant ainsi de lui faire perdre connaissance ! À cela, la reine Vampire leva la tête, puis regarda le visage d'Anaïs... il était pétrifié par la peur, mélangée à l'incompréhension... Son ressentit était tel que ses paroles en deviendront blessantes à l'égard de Sydonie ! Elle disait qu'elle lui avait menti, alors qu'elle avait toujours été franche... seulement, elle ne savait pas qu'elle avait perdu autant de sang... Néanmoins, la reine Vampire ne lui en tiendra aucunement rigueur, il était normal qu'elle réagisse de la sorte ! Elle qui était si jeune... Sydonie était vraiment désireuse de l'aider, mais pas de la Vampiriser ! Cet acte était d'ailleurs carrément exclu ! - Non Anaïs... calmez-vous ! Dira t-elle en imposant sa main gauche, sur la joue de la jeune Humaine. Je ne peux pas vous rendre votre sang, c'est impossible... S'il vous plait, ne me voyez pas comme une menteuse...La reine ne sut pas trop quoi lui répondre sur le coup, d'une part parce que sa réaction était justifiée, et de l'autre, elle ne pouvait... ou plutôt ne voulait pas la rendre comme elle et ses enfants ! Le dilemme était cruel, mais Sydonie tolèrerai plus sa mort, que sa reconversion, et cela ne pourrait en aucun cas se comprendre, tant que l'on ne sera pas à sa place... Anaïs allait devoir être forte pour accepter ce qu'il lui arrivait... même si c'était injuste... Malgré mes supplications et pseudo’ insultes à l’égard de la Reine, cette dernière me demandera simplement de me calmer et de ne pas la voir pour ce qu’elle n’était pas. Mon visage plongé dans ma main, je n’en pouvais plus, les larmes coulaient à flot et la seule chose que j’avais envie de faire, c’était de hurler de toutes mes forces pour que l’on m’entende, que l’on comprenne mon désir de rester en vie. Devrai-je le faire pour que cela se fasse ? Non, c’était trop risqué … Mais une chose était sûre, Sydonie ne se rendait pas à quel point je voulais rester en vie ! Il fallait que je lui montre et que, ensuite, elle fasse tout son possible ! Alors, retirant la main bien vaillante de la vampire, je me redresserai avec un peu de mal et dévoilerai mon visage trempé par les larmes, les yeux injectés de sang et opaque. Ma respiration était bruyante mais saccadée. Je sentais que je n’avais plus pour longtemps et d’ailleurs, je ne faisais même plus attention à ce qu’il y avait autour de moi, tout était fixé sur Sydonie. Il fallait que la femme me comprenne, qu’elle fasse ce qu’elle m’avait promis ! Sinon, je suis sûre … Elle aurait ma mort sur la conscience et considérée comme une menteuse. Aussi, je le voyais, elle était bonne, elle ne devait pas devoir ressentir ce genre de chose. Je le lui dirai donc … - Je ne connais pas vos principes … Mais … Sauvez-moi … Je désire vivre, être consciente du monde qui m’entoure … Vous avez pu … Le voir vous-même … Je ne suis pas d’ici et je veux apprendre, continuez à avancer … La mort me terrifie et je ne me sens pas prête à l’accepter ! Saisissant le visage de la Reine entre mes deux mains. Je n’ignorais pas que, en temps réel, ce geste m’aurait sûrement coûté la vie … Mais je devais tout faire pour espérer rester en vie. Ce sentiment de solitude qui me hantait de plus en plus me faisait du mal. Je me remettais en question … À ce moment, je me disais que suivre Elfwyn avait été la pire erreur de ma vie … A peine ici, je suis déjà condamnée à mourir et personne ne veut m’aider … Que faire !? - Je vous en supplie … Sauvez-moi !!! Je veux vivre, je ne vous décevrai pas !! Vous ne le regrettez pas … S’il vous plaît, Sydonie …Voyant sa main se faire repousser de la joue où elle reposait, Sydonie comprendra immédiatement que Anaïs n'était pas du tout d'accord avec elle... Tentant de se redresser malgré la vie qui la fuyait, la jeune fille regardera la reine Vampire dans les yeux, elle voulait lui faire comprendre quelque chose de profond, quelque chose qu'elle ne semblait pas percevoir à sa juste valeur, chose qui était... la volonté de vivre ! Seulement, la mort n'était en aucun cas une bonne façon de subsister parmi les vivants ! Anaïs ignorait cela, c'était pour cette raison qu'elle voyait Sydonie comme une personne qui se contentait de la regarder mourir... L'ignorance était au centre de tout ces regards perdus ! Pourtant, alors que les larmes et les mots de la jeune humaine avaient fendu le coeur de la reine dans toute sa longueur, cette dernière fera une fois de plus preuve de sagesse et d'attention, en lui expliquant le prix à payer pour sa "survie"... - Vous ne comprenez pas Anaïs... La seule façon pour moi de vous sauver, c'est de vous faire devenir... ma fille ! Une créature de la nuit, sans âme... une morte vivante ! C'est pour cette raison que je ne veux pas... Dira t-elle en baissant la tête, alors que son visage était toujours lover dans les mains de la jeune fille. Sydonie ne voulait pas lui dire, mais Anaïs l'y avait forcé, et toute cette peine dans son regard lui faisait l'effet d'une lance en plein coeur... Maintenant, elle aurait beaucoup de mal à rester auprès d'elle, car elle se doutait bien qu'elle allait chercher à la convaincre de la Vampiriser, chose qu'elle ne voulait pas, non ELLE NE LE VOULAIT PAS ! Et voici que j’essuyais un nouveau refus de la part de Sydonie. Autant elle que moi, il y avait une énorme zone d’ombre qui nous séparait et il était vrai que j’ignorais ce qu’elle devait ressentir. Elle avait bien vécu sa vie avant la mienne et moi, je débarquais à peine sur Astrune, toute perdue. Néanmoins, je ne voulais pas la laisser m’abandonner et elle m’expliquera, avec peine, le prix que je devrai payer pour pouvoir espérer survivre. Je voyais bien dans son regard que je lui avais fais du mal et qu’elle, peut être, déciderai de s’en aller pour me laisser à mon propre compte. Je retirai lentement mes mains de son visage pour que, juste le bout de mes doigts, effleure ses joues et elle pouvait sentir les tremblements de ces dernières. Les larmes coulaient, encore et encore, la dure réalité commençait à me frapper avec puissance et je ne pouvais toujours pas accepter … Je ne pouvais pas ! Alors, dans un dernier élan d’espoir, je lui dirai, à Sydonie, ce qu’il me restait sur le cœur. Pour se faire, je ne bougerai pas de ma position, rapprochant juste mon visage. - Non, c’est vrai … Je ne peux pas comprendre … Je n’ai jamais rien compris, de toute manière … Que ce soit ici ou ailleurs, je n’ai servis qu’à être inutile et à causer du tort … Mais ma force de vivre, quelque soit le prix à en payer, je la saisirai !! Ce n’est pas cela qui me fera peur … Je n’abandonnerai pas mon cœur, je ne changerai pas … Et, aussi, si vous avez si mal, vous pouvez me sauver et m’abandonner derrière vous … Je saurai me débrouiller seule … Dirai-je en ne pouvant plus empêcher mes larmes et mes paroles étaient très maladroites mais pas dépourvues de sentiments et sincérités. Ma volonté se faisait notamment sentir, de plus en plus forte. Je n’ai aucunes idées de ce que vous pouvez ressentir … Mais je voudrai tant pouvoir comprendre, pouvoir continuer … Même si je dois subsister en tant que morte-vivante parmi les vivants, je le ferai … Si cela peut me permettre de ne pas disparaître définitivement … Désolée si mes paroles étaient maladroites … Mais elles sont sincères et je voulais que vous le sachiez … Je tiens à continuer à pouvoir avancer … Alors, une unique et dernière fois … S’il vous plaît, sauvez-moi … N’osant plus bouger mes mains, je tentais d’économiser mes forces dans l’espoir de pouvoir rallonger ma durée de vie. Je sentais aussi que ma voix avait plus en plus de peine à pouvoir s’exprimer et mes mots devenaient laborieusement durs à prononcer. Sauf que mon cœur, lui, battait toujours, démontrant ma lutte, mon envie de vivre et ce, je ne céderai pas jusqu’à que mon dernier souffle ne soit rendu ! Jamais je ne mourrai ! JAMAIS ! - … Jamais … Je ne mourrais … Me murmurai-je. Jamais … Rien ne la ferait changer d'avis, pas même le fait de savoir qu'il fallait qu'elle devienne Vampire pour continuer à parcourir le monde... Mais Sydonie connaissait bien les Humains, combien d'entre eux vendraient père et mère pour de l'argent ? Alors en ce qui concernait leur vie, ça ne pouvait être que pire... La reine ignorait tout d'Anaïs, et peut être qu'une fois transformée, cette dernière s'empresserait de rejoindre Syriona et ses cohortes ! Rien ne lui prouvait que son coeur était pur... et pour cause, les Humains avaient cette capacité de parfaitement bien jouer la comédie lorsque leur point de rupture se faisait sentir... Alors, la reine ne pouvait que se sentir partagée entre la raison, et son coeur ! D'un côté la raison lui disait de la laisser partir, tandis que son coeur lui chuchotait de la sauver comme elle lui avait promis, et ce, même si il fallait pour ça, la Vampiriser... Un instant de silence se fera, au point même que seule la respiration d'Anaïs était audible... Sydonie réfléchissait à chacune des conséquences que cela pourrait entrainer... et bientôt, le silence sera brisé par ses paroles, toujours aussi douces d'ailleurs... - Anaïs, sachez que je n'ai jamais abandonné mes enfants ! Alors si vous pensez que je vous abandonnerai une fois après vous avoir fait don de l'immortalité, vous faites fausse route... Répondra t-elle en la regardant droit dans les yeux. Je suis d'accord pour vous sauver de cette manière ignoble Anaïs, mais à une condition... vous devrez faire tout ce que je vous dis, suivre mon enseignement, et ce, jusqu'à ce que je vous juge capable d'être autonome ! Sans quoi, je serai dans l'obligation de vous ôter définitivement la vie, chose que je veux à tout prix éviter !Anaïs venait d'être informée de la plus claire des façons... Pourtant, Sydonie n'était pas du genre à menacer de la sorte, donc cela voulait dire qu'une erreur en tant que Vampire, pourrait définitivement changer l'être qu'elle serait devenue, en créature sanguinaire qui se délecte de la mort d'autrui ! - Est-ce que vous acceptez tout les termes, Anaïs ? Demandera la reine avec le plus grand sérieux. J’avais tout misé sur mes dernières paroles pour tenter le tout pour le tout, dans la plus pure des sincérités possibles et existantes. Mais malgré cela, je voyais que la Reine restait sur ses pensées de ne pas lui faire subir cela. Le prix à payer me tournait dans la tête et je ne savais pas quoi faire, ni comment réagir. Mes mains se déposant alors sur une des mains de Sydonie tout en ne la quittant pas des yeux. Celle-ci venait de planter son regard dans le miens et je voulais lui montrer que je n’étais pas du genre à mentir, ni même à manipuler. J’espérai juste que les choses allaient bien se passer. La vampire était dans ses pensées, le silence se faisait lourd et moi, je faisais le vide dans mon esprit pour être plus claire lorsqu’elle s’adressera à moi … S’il elle le faisait mais tout démontrait qu’elle allait le faire … Et c’est ce qu’elle fit ! Toute mon attention directement fixée sur sa voix mélodieuse, je l’écoutais, je buvais la moindre lettre tout en espérant du fond de mon cœur qui battait de moins en moins fort. Les conditions subitement imposées par Sydonie étaient dures, mais tout à fait compréhensible si l’on prenait en compte le dégoût présentement cité par cette dernière, de devoir me sauver de la sorte … Moi, ignorante de toutes choses en ce monde, je ne pouvais pas comprendre mais elle finira par me le faire savoir ! D’ailleurs, elle venait de terminer sa phrase … Je sentis mon cœur reprendre une certaine joie de vivre et il battait plus fort. Mais je ne le montrai pas, sur mon visage, mais ma voix … On ne pouvait plus sérieux. Je devais être convaincante … Il me fallait donc éviter de parler trop et inutilement ! - Pardons d’avoir osé dire que vous pourriez m’abandonner … Commencerai-je à dire tout en ne lâchant pas la reine, mes mains tenant toujours la sienne, sans la serrer pour autant. Un tout petit silence se fit et je finirai par répondre. … Sydonie … J’accepte toutes les conditions et je m’y tiendrai étroitement, je ferai tout mon possible pour ne jamais déborder des limites et vous satisfaire ! Je voulais déjà la remercier, mais ce n’était pas du tout le moment puisque rien n’avait encore été fait ! Maintenant, j’observais la femme, son regard, je m’y perdis à l’intérieur et j’attendais que sa voix, répondant à la mienne, vienne fournir une réponse définitive. Après tout … J’étais toujours angoissée par l’idée de mourir … Mais je pouvais vivre, c’était une certitude ! J’avais la peau sauve … Et je pourrai alors accomplir la volonté d’Elfwyn tout en obéissant à Sydonie. - Je vous le promets. La parfum délicat de Sydonie se faisait plus fort lorsqu'elle était tourmentée par ses vieux démons... Mais là, il était question d'une vie, et seule elle avait le pouvoir de permettre à Anaïs de continuer sa route... Cela ne l'enchantait guère, mais elle n'avait qu'une parole, ainsi donc... au moment où la jeune Humaine lui promettra sa fidélité, la reine Vampire se contentera d'hochet la tête pour lui faire comprendre qu'elle approuvait ses dires. C'était une décision lourde de conséquence, et pourtant elle avait été prise... Comment allaient réagir Wolfart et Lilya, après avoir assisté à tout ça ? ~ Il est 1 heure 35 ! ~ |
| | | Narrateur | Sujet: Re: Remous et repos Mar 10 Aoû - 4:42 | |
| Après l'expulsion mémorable de Zeromus par Sydonie... La jeune Humaine parviendra à convaincre cette dernière de lui sauver la vie, et ce, à n'importe quel prix ! Sauf que là... il s'agissait de son âme. Cependant, ce n'était en aucun cas suffisant pour la faire changer d'avis, elle préférait "vivre" ! D'ailleurs, deux raisons la soutenait dans cette volonté... D'une part, elle voulait découvrir le but précis que lui avait octroyé Elfwyn, et en deuxième lieu, savourer la "chance" qu'elle avait de ne plus être dans son monde d'origine, rongé par la corruption ! Tout cela transparut dans ses yeux lorsqu'elle regarda Sydonie, alors... la reine Vampire finira par accepter de la Vampiriser, elle qui n'aimait pas particulièrement faire cela...
Cependant, Wolfart ainsi que Lilya devenaient dérangeants suite à cette décision... À cela, Sydonie les invitera à se rendre à l'étage de la demeure, et d'y rester. Ce rituel maléfique devait se passer dans des conditions très spéciales, et la reine s'entendait bien à les respecter, sous peine de provoquer une déformation majeure sur la personne d'Anaïs... Et pour cause, certaines créatures ignobles et inconnues de nos plaines, étaient le résultat d'un mauvais procédé des élus, eux qui avaient le pouvoir de Vampiriser ! Cela faisait froid dans le dos... mais le choix était fait. Anaïs appréhendait... elle avait peur, bien qu'une certaine forme d'excitation naquit au moment où Sydonie se pencha sur elle, pour lui mordre la jugulaire. Elle y allait doucement, et par étape... Le plus étrange, ce fut quand elle se releva, puisqu'elle se mit à réciter des incantations dans une langue démoniaque ! Pourtant, aucune folie ne résidait dans son regard... En réalité, son allocution était obligatoire, étant donné qu'elle devait insuffler en Anaïs, une part du Dieu des Vampires, Kryos...
Sydonie n'avait pas encore trouvé la solution pour contourner cette Divinité infâme... Ainsi donc, elle devait continuellement invoquer le nom de ce "Dieu" pour pouvoir Vampiriser. Chose qui lui donnait un haut le coeur à chaque fois... Après quoi, l'heure était venue d'achever le rituel... Et pour ce faire, la reine Vampire allait prendre le dernier souffle d'Anaïs, en la vidant totalement de son sang. Bien sûr, toujours dans la douceur, résultat... la jeune Humaine ne sentira rien, et ne ressentira qu'une simple envie de dormir, avant de mourir...
À présent, tout n'était plus qu'une question de secondes... S'entaillant le poignet, Sydonie fera s'écouler quelques gouttes de son ancienne Vitae, directement dans la bouche de la jeune morte... Ruisselant d'elle même jusque dans sa gorge, la sombre magie commencera à opérer. Puis, le coeur d'Anaïs se remit tout à coup à battre ! Le rituel avait fonctionné à la perfection, cela put aisément se voir en constatant la disparation de la morsure de Sydonie, que la jeune Humaine avait sur le cou. C'était officiel, désormais, Anaïs était un Vampire, un suceur de sang... Néanmoins, avec la reine à ses côtés, sa partie prédatrice devrait être réduite au minimum, sinon quoi... elle serait forcé de la tuer ! En tout cas, la métamorphose allait la faire dormir, au moins jusqu'à l'aube.
Sydonie quant à elle, s'en retournera dans son fauteuil, puis veillera sur sa nouvelle protégée sans même voir passer le reste de la nuit... Wolfart et Lilya étaient restés à l'étage, et allaient probablement s'y reposer durant la journée. Pendant ce temps, à l'extérieur, un homme se trouvait là, juste devant la villa que squattaient les Vampires... Une idée lui vint alors, entrer pour fouiner ! Cet individu était en quête d'aventure, il en avait marre de son petit train train habituel... Alors, peut être qu'avec un peu de chance, il pourrait dégoter quelques cartes au trésor, ou bien des renseignements lui permettant d'avoir un but ! Enfin... sa raison était certes bien maigre, mais c'était toujours mieux que sa routine quotidienne ! Donner un nouveau sens à la musique, telle était la vocation de ce jeune Homme qui répondait au prénom de Markus. Ce fut donc d'un pas décidé qu'il se rapprocha de la porte ! Mais vu qu'elle était verrouillée, il était impossible pour lui d'entrer, et l'enfoncer ne ferait que lui briser l'épaule ou la jambe... Sa fidèle guitare sera donc son dernier recours ! Malheureusement pour lui, Sydonie l'avait entendu tourner la poignée... Croyant à un retour de Zeromus, la Vampire s'arrachera de son fauteuil, accourra, puis ouvrira la porte à la volée sans même l'avoir déverrouillé au préalable ! Chose qui déchiquètera la moitié de l'encadrement...
Manquant de laisser tomber son instrument, Markus restera figé devant l'entrée, tout en regardant cette femme de la tête aux pieds... Cependant, sans doute dans un mouvement incontrôlé, les doigts du jeune Homme effleureront les cordes métalliques de sa guitare, ce qui aura pour effet de produire un son strident à en faire dresser les cheveux sur la tête de la reine Vampire ! Il allait ameuter tout les gardes cet imbécile ! Ainsi donc, Sydonie voulu arracher la chose bruyante au garçon en la tirant violemment vers elle ! Hélas, la sangle qui les unissait fera que tout deux seront projetés dans le hall ! Autrement dit, Markus, et sa guitare... Pourtant, la reine ne voulait pas de lui ici ! Mais l'agitation au dehors lui disait de rester vigilante... de ce fait, elle ne virera pas l'intrus qu'elle venait involontairement d'inviter ! Néanmoins, elle lui interdira formellement de ne pas faire le moindre bruit avec son engin de malheur, sinon elle l'encadrerait avec...~ Il est 6 heures 57 ! ~ |
| | | Elfwyn | Sujet: Re: Remous et repos Dim 15 Aoû - 14:45 | |
| Markus c'est à ton tour, merci ! |
| | | MarkusInvité | Sujet: Re: Remous et repos Ven 20 Aoû - 5:35 | |
| [HRP: Désolé du retard, mais ma vie IRL est un peu chargé ces temps-ci :/. Et j'ai reçus ton message trop tard pour l'interaction, j'ai donc fait dans mon idée en laissant le maxiume de possibilité...]~~~~~~~~ Je hais les bottes de foin ! Certes, c'est utile quand on ne trouve pas d’endroit où dormir, mais leurs conforts sont… comment dire… li-mi-té. Le pire reste tout de même le réveil où je passe la moitié de mes foutus matinées à enlever toute les brindilles qui ce sont cacher dans mes habits et cheveux ! Ça, c’est normalement l’état habituel où je suis le lendemains matin quand je dors dans des bottes de foin, mais là c’étais différent car voyez-vous cette nuit j’avais "assisté" à une scène plutôt cocasse : une sortie en grande trompe ! Je fus tout d’abord réveillé par un grincement de porte… enfin réveiller est un bien grand mot puisque je venais tout juste de me coucher à contre cœur dans cette horreur… mais mon état de somnolence me permis tout de même de jeter un coup d’œil vers le responsable de cette perturbation. Je ne vis qu’une porte s’ouvrir plus loin dans la rue où je dormais, j’attendis un petit moment pour voir si j’allais être déranger par un des habitant du coin. Mais rien ne se passa, je repris donc ma position avant d’entendre le bruit de ce que je défini maintenant comme celui d’un homme ce prenant un mur à grande vitesse…. Je n’ai pas vue s’il réussi d’une quelconque manière à amortir le choc vu que je regardais ailleurs pendant l'action, mais il ne me fallu pas longtemps avant de comprendre que cela étais sans aucun doute dû à une puissante magie… mais pas venant de cette homme en tout cas, sauf s'il s'amuse à se prendre des murs en pleine poire… Profitant qu'il soit momentanément au sol, je me mis de l'autre coter de la botte pour me mettre hors de vue. C'est vrais quoi, je ne sais pas ce qu'il est et il vient de se faire virer d'une maison par je ne sais quoi ! Je préfère généralement jouer la carte de la méfiance dans ces moments là, bien que ce soit le premier du genre, et faire en sorte de ne pas avoir de problème ce type. Après un petit temps, je me risquai un coup d'œil où j'eu la surprise, et le soulagement, de voir que ce mystérieux individu avait disparue, mais je décida tout de même de rester à la même place au cas où… Ce fut le soleil, et les quelques bruits des passants de la rue adjacente, qui me réveilla. Je pris soin d'enlever le plus gros de ces foutu brindilles avant de reprendre mon train-train quotidien… C'est-à-dire voler, jouer de la musique, manger, jouer de la musique et trouver un endroit où dormir pour jouer de la musique tranquillement. Classe mes journées, non? Mais en passant devant la maison, je me remémorai l'étrange scène d'hier et ma curiosité me poussa à regarder à l'intérieur. Et je doit avouer qu'avec le recule, j'ai n'est pas forcement pris le meilleur chemin pour entrer… mais soit, passons. Je me dirigea donc en direction de la porte pour l'ouvrir et je remarqua, sans vraiment grand étonnement, que celle-ci étais verrouillé, je recula d'un pas pour analyser la situation : la porte étais en bois massif et il me paraissais impossible, au vue de ma corpulence, que je puisse la défoncer par ma seul force physique. Il était risqué d'utiliser ma guitare, mais la tentation de savoir était trop forte. Je la pris en pleines mains et me prépara à lancer une Harmonie des lames, sort que je trouvais parfait pour défoncer une porte. Mais il se produisit quelque chose que je défini maintenant comme la pire frayeur que j'eu pu éprouver : la porte s'ouvrit dans une énorme fracas et je vis seulement des yeux ayant un regard effrayant se poser sur moi. La surprise me fis faire deux chose : je recula encore d'un pas et je foira le composant de mon sort. Les sons émis par ma guitare sont dû à ma magie guidé par mes sentiment ou ma volonté, et l'instant même où la porte vola en éclat, mon cerveau avait déjà donner l'ordre à ma main et à mes doigts de jouer le sort, sauf que mon sentiment de surprise avait surplombé ma volonté de lancer le sort. Il s'en suivit un horrible son, même pour moi, qui à bien dû réveiller un quart de la ville. La suite des événements me surpris presque tout au temps : je fus projeter à l'intérieur de la villa sans vraiment m'en rendre compte, je vola sur au moins 5/6m avant de retomber lourdement sur le sol. -Aïïe ! Ça fait mal !Phrase grandement intelligente, je sais, mais ça fait vraiment mal… Au moins je sais ce que ressente maintenant ce qui subissent mon Explosion sonique… Me mettant en position assise tout en restant sur le sol, je me massais mes parties endolories, je regardai la personne qui était le responsable de toute cette embrouille. Et apparemment j'allais de surprise en surprise : le, ou plutôt, la responsable de tout ça étais une femme qui étais plutôt belle… enfin, si on lui enlevais son expression froide, soupçonné de hantise, qu'elle me lançait… Elle me fit comprendre assez explicitement de ne plus faire de bruit sinon je le regretterais amèrement moi et ma guitare. Je pris soin de suivre son conseil et j'entendis quelque instant après un cortége de garde passer devant la porte, je n'ai pas la prétention de dire que je suis le voyou le plus recherche de Nandis, mais je suis au moins le plus reconnaissable dans ma façon d'agir, cette penser ne pus m'empêcher de tirer un sourire… Cela peut paraître bizarre, mais j'avais déjà retrouvé mon calme malgré la situation et je pu admirer les magnifiques locaux où je me trouvais et remarquer la deuxième personne qui ce trouvais dans un canapé. Un fille d'une vingtaine d'années habillé d'une façons très spéciale et très inhabituelle, chose que j'appréciais beaucoup d’ailleurs, mais je la trouvais aussi véritablement belle, elle possédait une regard d’un turquoise profond qui, pour ainsi dire, me donnais envie de mis plonger, sa peau étais claire et cela faisais un contraste avec ces vêtement et ces yeux qui les ressortais encore plus. Elle semblait toute fois fatiguée, sans doute à cause d’une nuit agitée, et cela donnait un sentiment de fragilité qui la rendait encore plus attendrissante. Ces cheveux possédaient l’incroyable couleur verte, couleur tout à fait en coordonnée avec ses vêtements, ils encadraient son visage à merveille et cachaient ses épaules. Je restai béa un petit moment devant cette femme… Il me fallu un petit moment avant de me rendre compte de l'absurdité de la scène : je dévisageais une femme qui m'était inconnu de telle façon où j'arrivais moi-même à en avoir honte, alors que j'avais étais propulsé d'au moins 5m à l'intérieur d'une maison par une femme qui ne parait ne pas pratiquer la musculation et qui à probablement viré l'individu de cette nuit. Je vais devoir me la jouer finement pour espérer de ne pas avoir de problème dans les prochains temps… Puisse que cette femme semble être habillé comme dans les hautes castes, mieux vaut agir de même, je me levai donc et je dis dans une révérence qui ce voulait tout fait respectueuse : - Bien le bonjour mesdames, je me nomme Markus Nockmaar et je tiens à m'excuser profondément de la gène que j'occasionne en ce moment dans vos vies. Mon but n'était pas de vous déranger, mais seulement de répondre à ma curiosité concernant cette nuit passée où je pu assister à une scène plutôt étrange où je vis un homme sortir à toute vitesse de cette demeure.Ayant fini ma phrase, je me relevai et je me tournai vers la femme qui était sur le canapé pour ajouter : -Je tiens aussi à m'excuser de l'égard que je viens d'avoir envers vous, cela n'est pas digne de moi et du respect qu'il faut vous porter. Je suis profondément désoler…Je me remis face à la femme qui se trouvais à coter de la porte et j'attendis ça réponse tout en surveillant la réaction de la deuxième. J'entendis aussi les gardes qui tournaient dans les environs… Il y a des chances pour que je reste bloqué ici un petit moment, j'espère juste que tout va bien se passer… ~ Il est 7 heures 00 ! ~ |
| | | InvitéInvité | Sujet: Re: Remous et repos Ven 20 Aoû - 23:16 | |
| Ma respiration ne pouvait pas se faire plus suppliante qu’elle ne le faisait maintenant… Chaque souffle qui traversait ma gorge en devenait un supplice à force de vouloir constamment repousser mes limites, me forcer à croire que ce que je vivais pouvais prendre une toute autre tournure, ce soir même. Des sensations de brûlures commençaient à se faire gentiment sentir et étaient fortement désagréable… Me forçant à ravaler ma salive sur une inspiration sur deux, espérant que cela se calme. Mon regard turquoise planté dans celui de la vampire, je n’osais plus rien dire. Attendant patiemment la réponse qui serait un pas décisif sur ma vie. Allait-elle seulement accepter ? Ou carrément me refuser ? Son regard me portait à faire croire qu’elle avait fait le choix que j’espérais… Mais cela, je ne pouvais que faire porter mes espoirs sur les épaules de la femme se tenant devant moi, Sydonie, Reine des vampires… Mes mains tenaient toujours celle de Sydonie au moment où elle se lèvera pour inviter les deux autres personnes, Lilya et Wolfart, à monter à l’étage supérieur. Probablement qu’elle voulait se retrouver seule avec moi, ayant évoqué précédemment le dégoût qu’elle avait d’ôter des vies pour les transformer en vampire… C’est ainsi que j’allais devenir, donc ? Oui, même si j’étais sûre de mon choix, même si j’avais la motivation pour affronter ce genre de difficulté, jamais je ne reculerai pour finir par regretter le choix que j’ai accepté de la part d’Elfwyn. Fermant lentement mes yeux, je laissais Sydonie en terminer avec les deux autres avant de relever lentement la tête, ouvrant les paupières à moitié juste de quoi pouvoir distinguer la silhouette de la Reine qui s’approchait de moi. Mon cœur battait très vite dans son extrême faiblesse et j’avouais que je ne savais plus gérer mes sentiments présents. Peur, excitation, tristesse, joie ? Il y avait bien trop de chose pour que je parvienne à faire un tri… Se sentit, rien qu’à l’odeur, que Sydonie était très proche de moi. Mes mains se crispant sur le canapé, je me maitrisais et la laisserai faire. Quant à moi, j’avais juste à contrôler mes flux d’émotion et regarder… Les crocs de la vampire se plantèrent lentement dans ma nuque, je pu aisément sentir une différence entre les siens et ceux de Lilya. Peut être que la délicatesse de la Reine faisait la différence, non ? Probablement… Cela dit, elle finira par les retirer et se reculer de moi. Je rouvris mes yeux, lentement, pour ensuite entendre d’étranges paroles qu’elle était en train de prononcer. Quelle langue était-ce ? Sûrement des paroles démoniaques. Après tout, je ne devais pas en tenir compte pour le moment et me contenter de notre honorable silence dans l’instant. Mes mains réduisant leurs emprises sur le canapé, je laisserai à nouveau Sydonie boire le reste de mon sang. Désormais… Je me demandais pourquoi j’avais eu si peur au début. Car oui, la première expérience de ma vie n’avait pas été de tout repos et, évidemment, c’était déroulé dans des situations un peu dramatiques. J’aurai tout mon temps ensuite pour pouvoir rassurer Lilya… Quoi que, mon comportement avait dû être troublant. Peut être que pour eux, j’aurais dû me retrouver dans une crise d’hystérie ou autre… Mais non, je n’ai pas voulu agir de la sorte en connaissant les motifs et les raisons de cet acte. Tout cela défilait inconsciemment dans ma mémoire alors que je sentais mes jambes devenir très lourde, comme si une vague de froid remontait lentement mon corps, atteignant alors mon abdomen. Était-ce la fatigue ou la mort ? Avant de me montrer le moindre film, je faisais confiance à la Reine qui devait avoir la situation en main alors que mes paupières se cloront une toute dernière fois, les crocs de Sydonie se retirant de ma nuque. La dernière chose que je pu sentir était que mon corps pesait très lourd et plus rien ne l’empêcherai de s’effondrer lourdement sur le canapé alors que toute ma conscience se sentait partir… Tout se plongeait dans une obscurité effrayante… Soudains… Un froid glacial se déposera sur ma chair, comme s’il recherchait à me recouvrir d’un fin film de glace pendant que mes paupières s’ouvrir. J’étais allongée, il faisait noir. Seule une surface m’entourant était blanche, j’étais en son centre. Allongeant mon bras droit, ma main se perdit dans le noir qui avait envahit les alentours. Une drôle de sensation me parcourait mais je ne saurais pas dire où elle était et comment je la ressentais. Tout ce que je pouvais dire, c’était qu’un souffle léger, mais très froid, s’était levé pour me faire parcourir un frisson effroyable, me repliant sur moi-même dans l’espoir de me tenir chaud et tenir le plus longtemps possible. Cette obscurité me rendait anxieuse, je ne savais pas comment l’appréhender et préférait même pas y porter la moindre attention tout en refermant mes yeux pour les rouvrir quelques secondes plus tard. J’étais toujours au même endroit… Rien ne changeait… Ce froid me faisait penser à un lieu de mon monde, non pas que j’y étais déjà allé mais que je pensais à un congélateur géant : Une morgue. Désireuse de ne pas croire à ce genre de bêtise, je me relevais, avec peine, mes bras tremblaient comme des feuilles et je ne pouvais pas en dire mieux pour mes jambes qui parvenaient à peine à me tenir debout, craignant que mes genoux lâchent à tout moment, je ne bougerai pas d’un centimètre. Mon regard flou tentait de percer à jour quelque chose dans ce noir… Mais rien alors que soudains, je sentis comme quelque chose de chaud couler dans ma gorge. L’attrapant rapidement de mes mains, je m’affolais, j’avais peur et me laisserai tomber à genoux. C’est alors là que je remarquais enfin que mon cœur ne battait pas… Cette chaleur perçante continuait sa course dans mon œsophage et j’attendais, dans le vide, espérant que ce n’était rien de mal avant de sentir un choc. Un deuxième puis un troisième et ainsi de suite… Ma main sentit alors qu’il s’agissait de mon cœur et comme une main m’agrippera le dos pour me tirer d’un coup en arrière. Sauf que là… L’obscurité ambiante dévorera ma vue jusqu’à me la supprimer entièrement. J’étais à nouveau partie pour quelques heures, perdant toutes sensations… *Où suis-je… ?*Sentant une matière, une sorte de tissu ou du cuire, je ne savais pas… Mais c’était confortable mais pas non plus le meilleur où j’avais pu m’y installer. J’entendis aussi du bruit, comme une porte qui venait de claquer alors que, avant, un autre son m’avait percé les oreilles et une voix s’était ensuivie de cela… Homme ou femme, je ne pouvais pas le cerner pour le moment, mon esprit étant trop embrumé. En tout cas, ils parlaient entre eux et je pu facilement déduire que l’une des personnes étaient Sydonie… Cependant, quelque chose me disait que je ne pourrai pas ouvrir les yeux maintenant alors qu’une douce chaleur me léchait le visage… Je sentais une toute petite brise s’échapper entre les joints de la fenêtre pour glisser sur moi et continuer sa route plus loin. Je ne sentais plus rien… J’avais plus mal à la nuque… Je sentais que je regagnais mon corps et je pu jusqu’à bouger mes doigts, me rassurant que j’étais toujours bien en vie. J’avais eu raison de ne pas céder face à ma peur et continuer à faire confiance à Sydonie même si j’avais dû faire preuve de patience et insistance pour qu’elle me donne la chance de continuer à vivre. Dans ce cas là, je lui avais promis fidélité et je ferai tout pour ne pas la décevoir… D’ailleurs, lentement, je me tournerai sur le dos, j’avais dû fournir un effort titanesque pour y parvenir, preuve que mon corps était toujours engourdi par ce lourd sommeil et, cette mort… Alors quoi de mieux qu’un bon étirement ? Ce fut comme un chaton que je m’étirerai. Sans ne pas ressentir de belles courbatures mais au moins, ça avait le mérite de me réveiller un peu plus vite. Mes bras m’aideront ensuite à m’asseoir, me tournant lentement sur le canapé, m’adossant sur le dos du fauteuil pour ensuite passer mes mains dans mes cheveux. Les épis ne manquaient pas et une bonne douche ne serait pas de refus pour remettre tout ça en place… Quoi que, pour le moment, je m’aperçu plutôt du regard un peu perdu du nouveau venu. À première vue, je ne savais pas quoi penser de ce regard. Je me contenterai de le fixer moi aussi, sans trop de raison jusqu’à qu’il revienne à lui. Je compris aussi que c’était lui, l’origine du bruit en jetant un coup d’œil sur sa guitare et, aussi, ses vêtements particuliers. Pour le moment, je ne penserai rien de lui ni ne porterait de jugement mais plutôt à savoir qui il était et ce qu’il voulait. Aussi, je me sentais un peu angoissée par des drôles de sensations nouvelles en moi et je tentais de ne pas trop m’en soucier pour le moment… M’apercevant par la même occasion du bruit à l’extérieur… Que se passait-il encore ? Je soupirais lentement avant que ce soupir ne se termine en un long bâillement pas très élégant. Plaquant mes mains devant ma bouche, je me pencherai en avant, m’appuyant contre mes jambes, profitant d’étirer mon dos en même temps avant de me relever et chercher la Reine du regard. Et elle était là, debout, ni trop loin de moi et de la porte. Le regard encore un peu endormit, je lui sourirai joyeusement… - Bonjour… Lui dirai-je, d’une voix enjouée malgré ma fatigue. Est-ce que… Vous allez bien ?Consciente que je n’avais pas l’air très réveillée avec la tête mal coiffée et mes yeux qui se faisaient encore un peu lourd et aussi de la présence de l’inconnu, je ne savais pas si je pouvais en dire plus.... Je me contenterai de ne dire que cela… Tournant lentement la tête vers la fenêtre, je pouvais commencer à distinguer nettement la cité dans laquelle je me trouvais désormais… Me souvenant des paroles d’Elfwyn à ce moment là. Restant dans le vague avant qu’une voix, celle du jeune homme au nom de Markus Nockmaar, ne se présente et s’excuse… Envers moi ? Levant un sourcil, ne comprenant pas tout ce qu’il racontait, rapidement, j’allais répondre, courtement certes, et avant que Sydonie ne dise quoi que ce soit… Ne voulant bien sûr ne pas être impolie envers qui que ce soit. Mettons cela sur le compte de ma tête dans les nuages. - Euh… Markus ? Commencerai-je avec une voix légèrement enrouée, me la raclant sur le champ pour ne paraître plus désastreuse que je ne l’étais actuellement. Ne vous en faites pas… Ca ira.Voilà, j’avais finis ce que je voulais dire et je me frotterai le visage, baillant une nouvelle fois tout en commençant à me souvenir de ce qu’il s’était passé la veille bien que c’était encore trop flou. Mon regard se tournant une nouvelle fois sur Sydonie, je lui faisais comprendre que j’allais bien et que j’étais contente… Que je la remerciais d’avoir pu faire ce geste si énorme malgré son dégoût et ses principes d’agir de la sorte… - Oh ! Rajouterai-je rapidement. Moi… C’est Anaïs, Markus. Enchantée. ~ Il est 7 heures 01 ! ~ |
| | | Narrateur | Sujet: Re: Remous et repos Sam 2 Oct - 18:35 | |
| Pendant que le monde changeait de part et d’autre, Anaïs ne se faisait pour le moment aucun souci, vu que sa vie était désormais sauve, et ce, au prix de son âme ! Devenue Vampire, la jeune Humaine espérait dés à présent s’épanouir comme elle l’avait souhaité avant sa venue en ce monde mystique… Alors que pendant ce temps, Lilya et Wolfart qui étaient à l’étage, attendaient toujours que Sydonie les rejoigne pour leur donner ses directives. Hélas, cette dernière n’avait pas encore terminé avec Anaïs et l’étranger Markus… D’ailleurs, la Reine ne pourra jamais terminer son explication !
Car leur tour de subir le phénomène, était arrivé ! Mais ça, nul ne pouvait le savoir avant que ça ne lui arrive… À commencer par Markus qui se réveillera au beau milieu d’un cimetière gigantesque ! Le ciel était gris et malsain, alors que le fond de l’air ne présageait rien de bon… Une odeur de cadavre en décomposition était omniprésente, mais cela, Markus ne pouvait pas le savoir, vu que c’était sa propre odeur… Où avait-il donc pu trainer pour se retrouver ainsi ? La question ne posera pas longtemps, puisque le jeune musicien remarquera avec un étonnement non dissimulé, qu’il n’était plus qu’un mort-vivant en putréfaction ! Horrifié, ce dernier se relèvera avec peine pour tenter de comprendre… Et espérer qu’il était peut être en train de cauchemarder suite à un mauvais coup à la tête porté par la Vampire… Hélas… tout cela était bien trop réel pour n’être qu’un songe ! D’ailleurs, le zombie finira par reconnaître le manoir maléfique de Kumra… Vu qu’il se trouvait dans le cimetière pour le moment désert, de cette cité maudite…
Alors que le pauvre Markus se redécouvrait d’une manière plutôt macabre, Lilya se verra tout à coup enfermée dans une cage de fortune, à peine plus grande qu’elle ! D’ailleurs, de là où elle était, elle pouvait entendre une espèce de chant tribal, comme si plusieurs hommes étaient en train d’invoquer un esprit quelconque… Hélas, ce n’était en aucun cas le cas, puisqu’il s’agissait là de la danse du feu interprétée par toute une tribu de cannibales ! Et au vu de leur nombre, la pauvre fillette allait sans doute servir de dessert, ou bien de garniture… Quoi qu’il en était, cette dernière était en grand danger, puisque ce n’était plus une Vampire, mais une simple Humaine…
Et pour finir, Anaïs passera de son canapé confortable, au sable brulant du désert de Sulmi ! Constatant son nouveaux lieu si soudain, la jeune femme commencera par s’assoir avant de regarder partout autour d’elle… Et là, elle vit une petite fille qui semblait tout aussi perdue qu’elle, sauf que étrangement, cette dernière n’était pas venue à son encontre… pourtant, elle n’était qu’à quelques mètres d’elle ! Choquée, Anaïs imposera alors ses deux mains sur son visage triste, quand tout à coup, elle se rendit compte qu’elle pouvait toujours voir, et ce, même avec ses paumes sur ses yeux, qui eux même étaient fermés ! Comment cela pouvait-il être possible ? Paniquée, la jeune femme redevenue Humaine, fera l’incroyable découverte de son invisibilité intégrale ! Cette dernière ne pouvait même plus ce voir ! Donc, ce n’était finalement pas si étonnant que l’autre fille ne l’ai pas interpellée…[OUT : Markus, au cimetière géant de Kumra ~ICI~... ] [OUT : Lilya, sur l'île Hurlante à la suite de Koloko ~ICI~... ] [OUT : Anaïs, Désert de Sulmi ~ICI~... ][Annonce : Un changement d'avatar s'impose pour Markus, et optionnel pour Anaïs ]~ Il est 7 heures 33 ! ~ |
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Remous et repos | |
| |
| | | |
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|