~Prénom :Zéromus
~Nom : aucun pour l'instant, mais qui sait, au fil de l'aventure...
~Surnom : Le Loup d'Argent, Le Maître d'Armes
~Âge :26 ans
~Sexe :Mâle
~Race :Humain
~Lieu de naissance : Une décharge commune dans Nandis.
~Lieu où vous vous trouvez actuellement : Nandis, dans les habitations
~Classe : Guerrier
~Alignement :Chaotique Neutre
~Description Physique : Zeromus mesure 1m85 pour 88 kilos. Il laisse pousser ses cheveux blancs immaculés depuis toujours, symbole pour lui de sa bestialité, mais se les attache avec une petite cordelette afin de ne pas être gêné pour bouger. il se rase par contre méticuleusement la barbe et la moustache tous les jours, symbole pour lui de son humanité et parait du coup éternellement glabre. Son visage est dur et froid et garde presque toujours la même expression, soulignée par ses yeux bleus clairs. Ses sourcils également blancs sont presque invisibles dans son visage clair rarement visible. D'une musculature puissante mais fine, il est marqué également par d'innombrables cicatrices de plaies et d'entailles dans son torse et dans son dos mais aucune marque ne vient strier son visage impeccable. Il y met un point d'honneur, à protéger ce visage qui représente sa dualité. Il porte presque toujours une cape noire qui lui couvre l'intégralité du corps sauf le visage, avec en-dessous une veste de cuir sombre, surmontée d'une cotte de mailles ternies, ainsi que d'un pantalon de cuir sombre simple et de bottes de voyages, mais possédant une coque de fer à l'intérieur de chacune, pour la résistance. Il ne quitte également jamais ses mitaines de cuir, devenues presque sa seconde peau avec le temps, également sombre et garde presque toujours ses épaulières en acier sous sa cape.
~Description Psychologique : Zeromus n'apprécie pas la présence des humains. En temps normal, il se contente de les ignorer. En effet, Zeromus est avant tout quelqu'un d'intéressé et de complétement amoral. Il Ne vous a pas tué? Peut-être pouvez-vous lui être encore utile... Il vous autorise à rester avec lui ou vous protège? Ce ne sera pas pour vos beaux yeux... Préférant l'acte aux paroles, il pourrait tuer froidement et rapidement un faible mendiant qui l'importunerait. Il ne parle jamais pour ne rien dire. A part pour lui-même, encore.En fait, tout son comportement est guidé par son intérêt envers ses objectifs et son instinct. Car Zeromus ne fait confiance qu'aux animaux, car ils ne peuvent mentir, et à son instinct sauvage. Sa priorité absolue étant de survivre, il n'hésite pas à fuir devant un adversaire dangereux qui n'offre aucun intérêt sinon mourir. Il n'hésite également pas à tendre un piège à sa proie pour la tuer plus facilement ou juste l'attendre dans l'obscurité, qu'elle passe, et qu'il puisse lui trancher la gorge.Il n'offre aucune considération aux lois humaines, suivant toujours sa propre route et son instinct. Mais, soucieux de garder une part d'humanité, il prévient désormais ses futures victimes de leurs morts imminentes et donnent parfois même des avertissements. Un autre aspect de sa personnalité est son abrupte sincérité, il n'arrive pas à mentir à des humains, c'est pour cela qu'il parle très peu. Pour ses compagnons, cette sincérité peut être constructive ou très blessante.
~Biographie et Histoire :
Je naquis au sommet d'une montagne d'ordures.
Chaque ville rayonnante possède sa part d'ombre. je suis né dans cette ombre, appelé également la décharge, dans un des pires quartiers de Nandis. Le quartier où vivent les exclus de la société, ceux qui ont osé commettre une faute méritant une sentence pire que la mort. Cette punition pire que la mort, c'était l'endroit où je naquis. une montagne de déchet de toutes sources, allant des épluchures aux cadavres de nourrissons, surmontée de taudis par ci par là, comme des jouets fragiles égarés par un enfant insouciant. C'était le lieu e vie des pires parias de la région. Mais pire n'était pas vraiment le mot, car les pires criminels étaient tués ou ne se faisait jamais attraper. C'était plutôt l'antre de pauvres gens qui avaient commis un écart envers de nobles seigneurs qui les avaient ainsi condamné à l'humiliation plutôt qu'à la mort. Du coup, l'ambiance qui régnait dans cette zone putride était communautaire, presque solidaire, chacun essayant de survivre comme il pouvait et de faire gagner quelques jours de vie supplémentaires aux êtres qui leur étaient chers. souvent peine perdue. Mes parents étaient des miséreux, des orphelins. Ils étaient restés ainsi de leur naissance à leur mort. Mais un jour, alors qu'ils devaient tout deux avoir environ vingt ans, leurs regards se croisèrent au milieu d'une rue marchande bondée. Je me souviens de leurs regards. Des regards fatigués. De vivre, de souffrir, d'exister. Des regards ternis par la haine et la cruauté des autres. Mais à l'instant où leurs regards se seraient croisées, une étincelle aurait jailli dans leurs yeux torturés. Ils ne se quittèrent plus jamais. C'étaient mes parents. Le seul souvenir que j'ai d'eux aujourd'hui est une paire de regards bleus et verts. Des regards faibles et fatigués, mais brillants et fiers.
Leur venue dans la décharge fut causée par une broutille, qui fut anoblie. Ils eurent un jour le malheur de quémander directement la charité à un noble un peu trop influent. Deux heures plus tard, une marée de soldats les attrapèrent et les traînèrent dans un donjon sombre où ils reçurent la marque des bannis, une croix au fer rouge plaquée contre la joue. Une fois cette croix en place, votre vie vaut moins que celle d'un rat de cuisine. Votre existence même devient illégale et passible de mort. Vos seules options restent le suicide ou l'exil. Mais il faut être humain ou elfes pour aller, venir et sortir de la ville. la seule option qu'il restait aux animaux qu'ils étaient devenus était la décharge.
Comme mes parents s'aimaient d'un amour pur et sincère, je fus le dernier enfant d'une longue marmaille. Mais la mort fauchait les faibles dans la décharge et beaucoup moururent avant même d'avoir pu prononcer les noms de ces parents aimants. Noms qui ne me viennent pas en mémoire et qui n'importe pas. j'ai coutume de dire que la valeur d'un homme se détermine par ses actes et non ses titres. Malgré les efforts acharnés de mes parents attentionnés, parmi mes frères et sœurs, 6 sont morts avant leur deuxième printemps, dévorés par la violence de la décharge et surtout par les maîtres qui la contrôlait: des bandes de chiens errants qui attaquaient tout et n'importe quoi quand la faim les prenait. L'aîné fuya la décharge le plus vite possible, ne portant pas la marque des bannis. Il s'engagea comme garçon de ferme, traça sa vie, et mourra surement dans son lit, entouré de sa femme et de ses enfants, vieux et faible. Le second partit lui aussi tôt. Il vagabonda d'abord puis, fuyant la famine et rêvant de gloire, il s'engagea dans un groupe de mercenaires qui le sacrifièrent, lui et son idéalisme, à la première opération auquelle il participa. il fallait attirer un contingent ennemi hors d'une zone. à quoi bon sacrifier un puissant guerrier? Ma plus grande sœur possédait un talent inné pour la jonglerie et l'optimisme. Elle aurait suivi une caravane de saltimbanques qui passait par là. Si j'avais eu vent de son existence, j'aurais prié pour son bonheur. Une sœur plus jeune se distingua quant à elle par sa beauté. Qualité à double tranchant dans la décharge. Des parias fraîchement débarqués la prirent à parti un soir où elle était seule et la violèrent tous ensemble sous la pleine lune brillante et cruelle. Elle avait 13 ans. traumatisée par cette expérience, elle s'enfuit de la décharge, échoua dans les bas quartiers et devint prostituée, à la recherche d'un homme qui serait assez doux et aimant pour lui faire oublier l'éclat de la lune de cette soirée là. Elle mourut avant 20 ans, dévorée par les maladies qui la rongeait depuis le début de ses activités, seule et traumatisée. Mon plus jeune frère quant à lui partit de la décharge à 9 ans, avec une chemise et un pantalon de cuir. Il se serait engagé dans un groupe de mercenaires mais nul n'entend plus parler de lui désormais.
Ma mère usa de ses dernières forces pour me mettre au monde. Lorsque je poussa mon premier cri, un sourire paisible s'épanouit sur son visage. Une larme coulait sur sa joue tandis qu'elle fermait les yeux et tendait la main vers son compagnon. Il la prit et approcha son visage du sien, en pleurs. Elle lui murmura au creux de l'oreille: "Il vit et vivra. Je pars l'âme en paix." Ces phrases, bizarrement se sont gravées dans mon esprit et guide ma vie encore aujourd'hui. Mon père déposa un dernier baiser sur les lèvres de sa compagne et la déposa délicatement sur sa couche de feuillages à moitié pourris et dévorés.
Mes souvenirs commence, à présent...
Étant son seul enfant restant auprès de lui, mon père se concentra d'abord sur ma survie principalement, puis sur mon éducation. L'enfant aux yeux pleins de détermination que j'étais devait passer la journée à retourner des montagnes de détritus pour trouver de quoi manger pour finalement rentrer chez lui le soir, et retrouver un père faible et brisé par la mort de sa moitié, qui m'expliquait les yeux pleins de sincérité que l'être humain est naturellement bon, qu'il faut toujours donner leur chance aux gens. Je l'ai cru pendant cinq secondes. Puis ai attrapé avec le pied un petit rat qui passait par là pour le décapiter d'un coup de dent. C'était un dessert plutôt luxueux dans la décharge. Ainsi passèrent mes plus jeunes années. Je dus apprendre à me débrouiller pour deux assez vite, devant la naïveté de mon père et la cruauté ambiante de la décharge: Devoir trouver de quoi payer les pillards pour qu'ils ne nous tuent pas, trouver à manger dans cette ville d'immondices, fuir les chiens errants... Cette existence sur le fil dura jusqu'à un beau jour de mes huit ans. Je revenais d'une cueillette de pommes comestibles-quand-on-ne-mange-rien-depuis-deux-jours. Notre tente puante était sur le point de s'envoler sous l'action d'un vent un peu moins faible que d'habitude. Je me préparais mentalement au traditionnel cours sur la joie de vivre de mon père quand je vis, alors que je m'approchais, un homme en armure de cuir sortir de la tente, cracher par terre. Il me vit et m'adressa un petit sourire amusé. Une peur sournoise s'empara de mon cœur. Je courus à la tente. Mon père était là, allongé, paisible, le sourire aux lèvres, une lame au travers de la gorge. Une phrase avait été écrite sur son ventre mis à nu, en le lacérant avec une dague:
"La prochaine fois, n'oubliez pas les intérêts."Ensuite je me souviens d'une explosion blanche dans ma tête, immédiatement suivie d'une inondation de ténèbres. Quand je me réveillai, j'étais à califourchon sur le torse de l'homme, la main droite sur la garde de la lame qui était planté dans mon père peu de temps avant avant. Cette lame était à présent dans la gorge de son meurtrier. Le sang était partout, sur mes mains, sur mon visage, dans mon cœur. Tandis que je frappais encore et encore, je ressentais à quel point j'aimais ce père faible et naïf, le sang se mêlant aux larmes. Bizarrement, malgré mon chaos intérieur, mon esprit tournait toujours. "Je viens de tuer un des pillards. Si je reste dans le coin plus d'une demi-heure, je suis sur de mourir de façon atroce avant demain. Il faut que je parte. Maintenant."
Alors que je courrais, la lame à la main, vers les bas quartiers dans l'espoir de sortir de la ville par la grande porte, une pluie diluvienne se mit à tomber. L'eau tombait violemment et abondamment sur la ville, tant et si bien que le chemin de terre qui striait la décharge devint rapidement une immense et unique flaque de boue puante. Avec le recul, je me rends compte que cette pluie fut salvatrice pour ma survie: elle fit disparaître le sang qui constellait ma chemise de lin et mon pantalon de cuir et qui m'aurait rapidement démasqué auprès d'une quelconque autorité, fût-elle légale ou illégale. La pluie se transforma en orage puis en tempête. Le vent et la pluie me fouettaient à présent le visage, je voyais à peine où j'avançais. mais peu m'importait, la tempête qui sévissait dans mon âme était bien pire... "que vais-je devenir... J'ai tué un homme... Père est mort... Des tueurs vont bientôt se lancer à ma poursuite... J'ai tué un homme... le sang sur mes mains ne pars pas... je suis seul à présent... je ne peux plus compter sur personne..." Mais une phrase retentit dans mon esprit chaotique et le lava de toute confusion. "Vis. Quel qu'en soit le prix. la douleur, la tristesse, la haine, la rage... qu'importe. Survis." Alors que ces mots se gravaient dans mon esprit. j'approchais de la grande porte de Nandis, gardée par deux gardes lourdement armés qui tentaient tant bien que mal de se protéger des intempéries tout en continuant leur travail de douaniers. Je ralentis alors l'allure et glissait la lame courte à l'arrière de mon pantalon. J'approchai ainsi un des gardes, visiblement dépassé par la situation:
-Euh... Seigneur?-Quoi, petite vermine? Ce n'est pas le moment! File avant de prendre une dérouillée!-C'est que je reviens de la ville basse et j'ai trouvé un soldat habillé comme vous allongé dans une ruelle... une épée dans la tête...Le soldat buta sur le mot "épée".
-
Que... Quoi?! Mortes burnes, quelle est cette histoire?-Mais j'en sais rein, moi, sire... Allez voir, c'est à un quart de lieue, las-bas, leur disais-je, pointant du doigt la direction d'où je venais.
Le soldat fit un rapide signe de tête à son compère et ils s'enfoncèrent au pas de course dans les ruelles. Les marchands qui attendaient leurs tampons et leurs laissez-passer s'insurgèrent pendant longtemps auprès des autorités compétentes de cet incident. Le cadavre ne fut jamais trouvé. les soldats furent torturés pour leur négligence. qu'importe. J'étais vivant. Et dehors.
Je me souviens encore avec souffrance de cette époque. Ma tristesse et ma lassitude avait presque pris le dessus sur mon instinct de survie. Je déambulais dans les contrées tels un fantôme, volant pour me nourrir. Mon regard était éteint et vide, tout comme mon âme. mais je gardais la lame courte. Je ne devais jamais oublier ce passé.
Je me retrouvais un jour, par hasard, à l'entrée de la forêt de Silmarien. Le soir tombait et la beauté de la forêt ne parvenait pas à atteindre mon existence vide. Mais mon regard fut attiré par un groupe de petites lueurs jaunes qui venaient vers moi depuis la foret. Ce ne fut que quand ils furent quelques mètres de moi que je reconnus une meute de loups. Ils étaient une douzaine. Et ils se mirent à parler.
-De la viande d'humain! Cela faisait bien longtemps!
-Regarde ces yeux! ce n'est plus qu'un demi-humain! Aucun intérêt...
-Il a une lame...
-On dirait une souris qui porte un marteau à la ceinture!Et les loups rirent de bon cœur. Ma tête fatiguée les entendaient à peine. Je ne réagissait pas à leurs moqueries. A quoi bon? J'allais mourir et je le savais.
Puis un loup s'élança promptement:
-Guerrier ou pas, ma faim existe bel et bien et il va l'étancher!Je ressens encore ses crocs se planter dans mon épaule. Je ressens encore cette explosion blanche dans mon esprit mais cette fois-ci, le flot de ténèbres fut écrasé par un ordre impérieux:
Survis!
Je mordis alors le coup du loup de toutes mes forces et tourna brusquement la tête, arrachant un filet de chair à la pauvre bête, qui s'écroula en agonisant. Un de ses compagnons s'élança aussi en poussant un cri de rage. Cri stoppé par ma lame qui passa au travers de sa tête. Un autre loup se rua sur moi, crocs en avant, pour me lacérer le visage. Un pas d'écart, et ma lame se retrouva dans son cou, pour finir a course sanglante dans son ventre. Les loups hésitaient à présent à attaquer. Je leur faisais peur. En effet, ma bestialité était plus forte que la leur. Mais une voix où transparaissait la force résonna:
-Il suffit!Les loups se figèrent, comme terrifiés par une force qui les surpassaient totalement, se tournèrent vers la foret et se couchèrent au sol, comme s'ils se soumettaient à l'esprit qui habitaient les lieux.
Un énorme loup sortit des ténèbres, le pas assuré et tranquille, comme s'il n'existait rien sur terre qui pouvait lui faire perdre son sang-froid. Le loup, qui faisait bien le double, voire le triple de ses congénères, devait faire 1m50 au garrot, sa fourrure fournie étincelait sous la nuit de multiples nuances: gris, blanc, noir... De nombreuses cicatrices zébraient sa fourrure, mais le plus impressionnant était ses yeux, d'une couleur argent vive et brillant.
Les loups tremblaient. Difficiles de dire si c'était de peur ou de respect. Le loup, dont je connus le nom plus tard, Âme d'acier, tourna son regard brillant vers moi. Je ressentis soudain un terrible sentiments: Je devenais humble face à cet être. Il avait la force nécessaire pour me tuer sans même que je m'en aperçoive. Il avait l'esprit nécessaire pour briser mon âme en une parole. Il grogna à mon égard:
-Tu as tué mes enfants. Tu vas le payer de ta vie. Es-tu prêt à cela, être de haine et de vide?Ma combativité s'efface devant cette présence surpuissante et un sourire fugace passa sur mes lèvres. Enfin j'allais être libéré de cette existence sans but.
-J'y suis prêt. Fais.-Bien.Il se retourna alors et repartit vers la forêt. Il fit trois pas et se retourna:
-Viens!-Mais... Ne devais-tu pas me tuer?-C'est ta vie que je veux, pas ta mort! Tu ne paierais pas ton péché en fuyant cette existence! Tu vas laver ce sang versé avec de ta sueur, ton sang et tes larmes. Tu es à présent mon filleul. Et ce jusqu'à ce que j'ai décidé que ta dette soit remboursée. A compter de ce jour, je suis pour toi un père, un maître, un rival et un ennemi mortel. Ne me désobéis jamais. Et tu vivras comme un être unique.Cette dernière phrase déclencha en moi un déclic. Mon corps et mon âme s'unirent pour me souffler à l'oreille:"Suis ce Loup. Tu trouveras un sens à ta vie."
Alors, naturellement, je m'agenouillai, puis couru à sa suite.
Âme d'acier me forma intensément et complétement. Il m'appris l'existence de mon côté animal, à le découvrir. Il m'apprit le respect de la nature et des animaux. La haine de l'homme ne faisait pas partie du programme, mais rentra quand même, après le meurtre de quelques braconniers notoires. Il m'élevait physiquement comme intellectuellement, sa sagesse me trempait par gouttes, très vite, j'apprenais ainsi à garder mon sang froid en toutes circonstances, à toujours analyser la situation avant d'agir. Je maitrisais au bout d'un an diverses techniques de survie et de soin, toutes naturelles. Mais j'étais presque devenu un loup à part entière, me déplaçant à quatre pattes. Et il m'avait donné un but, un sens: protéger le louveteau, la fougère, le chêne, bref, la nature elle-même. Chaque parole effaçait tout doute de mon esprit. à 15 ans, j'étais devenu un loup discipliné, fort et rapide. Et évidemment sans aucune morale. Ce concept m'est toujours étranger. Le fort dicte la loi pour le faible, point final.
Cette vie d'apprentissage, de bonheur et de haine dura jusqu'à mes quinze ans. J'étais alors devenu un loup de la troupe à part entière. Je participais aux chasses, défiait mes congénères pour m'entraîner... Toujours sous l'œil sage et dur d'Âme d'acier. Même les frères des loups que j'avais tué avaient fini par me pardonner, devant mes efforts d'intégration acharnés. Mais un jour, Âme d'acier me prit à part:
-Il est temps. Tu t'es lavé de tes fautes.-Mais...-Pars. Avant que tu ne perdes le peu d'humanité qui te reste. Tu es un humain. Tu appartiens à ce peuple. Reviens vers eux, maintenant que te voila fort et lavé de ton passé. Et deviens un homme sans remords ni regrets. Accomplis ton destin. Mais n'oublies jamais que tu restes une créature de la nature et que tu es notre frère à présent. Mais tu es d'abord et toujours humain. Ta place n'est pas ici.C'est les larmes aux yeux et le cœur empli de fierté que je m'inclinais profondément devant mon maître. Je remis mon pantalon de cuir, s'arrêtant maintenant à mes genoux, seule possession qui me restait, et partit vers la forêt en quête d'une présence humaine à qui s'adapter.
Au bout d'un quart d'heure de marche et d'efforts pour adopter une attitude humaine, je tombais par hasard sur ce qui semblait être un camp de chasseurs de primes. C'était un assemblement de cabanes en bois et de tentes d'où sortait continuellement des volutes de fumée épaisses. Mais le plus marquant dans ce camp était un panneau d'affichage, complétement écrasé par un nombre incalculable de parchemins, accrochés au tableau par une dague. fait étrange, Les dagues étaient de couleurs différentes. Et le tableau d'affichage était entouré par une trentaine de guerrier, tous l'air plus patibulaire les uns que les autres. Et une bonne centaine de ces guerriers étaient présent dans ce qui semblait être un camp de fortune.
Alors que je balayais la scène du regard, un frisson glacé me parcourut l'échine, lorsque mon regard croisa celui d'un homme qui devait avoir cinquante ans, dont les yeux bleus verts pâles étaient la seule chose qui brillaient sous sa cape d'un noir d'encre qui recouvrait son corps.
"Cette sensation... C'est la même qu'avec Âme d'acier..."
Je m'élançais alors vers l'individu pour me planter devant lui:
-Faites de moi votre élève, maître! S'il vous plaît!Un rire goguenard monta à ma gauche. "Il est stupide ce gamin?! Approcher ainsi impunément Ansem, la Mort Brillante?!"
Le vieil homme se tourna doucement vers moi:
-Le laisses-tu t'insulter?-
Vous, comment réagirerez-vous?Une main m'empoignait l'épaule, j'entendais une vois beugler: "T'as pas compris, gamin? Dégage!"
Je vis un sourire paraître dans l'ombre de la cape.
-A ta place, il aurait déjà ma lame au travers du cœur.Il ne m'en fallut pas plus. Je me retournais alors brusquement, bondit vers la gorge du pauvre lèche-bottes qui avait eu le malheur de vouloir faire du zèle aujourd'hui et lui arracha la carotide et une partie du cou d'un coup de dent rageur, pour revenir m'agenouiller devant mon futur maître, alors que ma victime agonisait en hurlant derrière moi. Le vieillard partit d'un rire franc puis me gratifia d'un sourire:
-Tout ceci est encore bien brouillon. On dirait un loup... Mais la volonté y était. l'absence de peur aussi. Viens avec moi. Je vais t'apprendre à tuer quelqu'un assez rapidement et efficacement pour que la dernière image gravée sur ses yeux soit celle de la pleine lune brillante et sa dernière expression un sentiment de béatitude devant sa beauté.Il se dirigea ensuite sans un mot vers ce qui semblait être sa tente.
Je l'y suivit. A l'intérieur s'ensuivit une conversation qui me restera toujours en mémoire:
-Ta volonté est indéniable. Mais d'où vient-elle? J'aimerais en savoir un peu plus sur mon nouveau disciple, dit-il en allumant un feu pour éclairer l'espace confiné et ainsi dévoiler des murs recouverts d'armes diverses et variés, allant de la dague de lancer à la hache double de bataille.
-J'ai été un loup jusque là, vivant dans la forêt, vivant au plus proche de la nature. Maintenant, il est temps pour moi d'être un humain, avec tout ce que cela implique.-Intéressant... Es-tu sûr de vouloir entrer dans ce monde de haine et de fureur, encore plus bestial et primitif que celui que tu viens de quitter?-Oui. car c'est ma nature. Je commence à m'en rendre compte à présent...-Bien parlé! Mais pour être humain, tu as besoin de plusieurs choses: un rêve, des désirs, une façon de vivre et de faire. je laisse l'honneur aux fous pressés de mourir. Je t'apprendrais une façon de faire et de vivre mais tu dois te trouver des désirs et des rêves par toi-même.-Des rêves... J'ai une voix dans ma tête qui me répète chaque jour de ma vie de survivre, de vivre, encore et encore...-Tant mieux. L'instinct de survie est la base des guerriers puissants. Et un guerrier puissant est un guerrier qui survit à la bataille, par définition.-un désir... Protéger ce qui m'as donné une raison de vivre après la mort de mon père... La nature et ses enfants...-Protéger environnement ne sera pas incompatible à proprement parler avec ton métier...-Mais j'ai un rêve... Exister. Pleinement. J'ai le sentiment que pour ça, il me manque encore quelque chose... Un nom. Le mien.-Obtenir un nom digne est chose difficile de nos jours, dit-il d'une voix où transparaissait le poids des ans. On ne peut l'obtenir par l'entraînement ou des efforts continuels et acharnés. Il faut attendre le moment où le destin mettra ton âme à l'épreuve. Où ta valeur sera enfin reconnue. Alors tu obtiendras ton nom. Pour ma part, ce moment ne m'ai toujours pas arrivé.-Apprenez moi alors à survivre d'ici là. Et préparez moi à cette épreuve.-Ça, je ne le peux. Mais je peux te donner les moyens d'être plus craint que la mort, ici.Avec de l'entraînement. Et il commence maintenant.Il plongea alors la main dans sa cape, en tira une dague de lancer, qu'il me lança au visage. Ouvrant la bouche de stupeur, je refermai ma mâchoire juste à temps pour que la dague se fiche entre mes dents. Un filet de sang coulait de ma bouche, la lame ayant touché la langue.
-Ne baisses jamais ta garde. Et ne fais confiance à personne. Jamais.Je commençais par cracher un jet de sang sur le sol puis répondit:
-Oui, maître.Les 3 années qui suivirent furent les plus radicales de mon existence. Je mis un peu de temps à m'accoutumer à ce monde de sang et de morts qu'est celui des tueurs à gages. Mais le pire était l'entraînement draconien que m'imposait Ansem. Si l'exercice physique était intense, l'entraînement à la vigilance était de loin le plus atroce. Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis réveillé en sursaut, juste à temps pour dévier la lame qui se serait fichée une seconde plus tard dans mon œil. Aucun moment de déconcentration ne m'était permis avec cet homme retors et sans pitié. A quoi bon prendre des gants? Si je n'étais pas capable de parer ses tours, jamais je n'aurais mérité son entraînement. Et quel entraînement. J'appris et je compris pourquoi cet homme était aussi surnommé le Dieu Armé: Il m'enseigna le maniement de toutes les armes de métal qui passait dans le camp: J'appris ainsi à manier la hache de bataille comme le katar. Mais il répugnait utiliser des armes de bois, selon lui par manque de fiabilité. Tant mieux. J'aurais eu l'impression de blesser un frère. Devant cette mise à l'épreuve constante de mon existence, mon intuition se développa encore plus, devenant presque une sorte de sens à part entière. Et j'appris également à ne plus haïr les humains. Mais j'appris en contrepartie à n'avoir plus aucune pitié pour eux: Mon monde s'est très vite divisé en deux catégories: Les cibles et les autres. A quoi bon s'intéresser à quelqu'un qui pourrait mourir demain de ma lame, après tout?
au début, je restais au camp pour m'entraîner au maniement d'armes et me familiariser avec ce nouveau monde. Ansem avait poussé la fourberie au point de poser des pièges aux endroits où il était sur que je passerais. Je n'avais aucun moment de répit. Je compris également assez vite le principe de ce camp. Tout le monde pouvait venir poser des cibles de contrats. Cela pouvait être des animaux, des humains, des impurs... qu'importe. Des poignards de différentes couleurs étaient à disposition. Chaque couleur signifiant un niveau de danger et donc une meilleure prime. Et pour les missions très périlleuses, les commanditaires se faisaient comprendre. J'ai ainsi vu un jour une épée à deux mains finement ouvragée plantée dans le panneau, accrochant ainsi une requête écrite sur un parchemin portant le sceau royal. Je n'ai pas osé regarder de plus près. Je n'avais pas encore le niveau.
L'expérience commença au bout de deux ans d'entraînement. Ansem commença à m'emmener avec lui dans ses missions, m'apprendre le métier. M'apprendre une façon d'agir et de vivre. Des leçons de mort et de vie. J'ai ainsi vu Ansem s'approcher un jour d'un homme marchant tranquillement au milieu d'une foule bondée. Il lui posa simplement la main droite sur la tête, mes oreilles entraînées entendirent un léger "shtok" puis Ansem le serra soudain dans ses bras en beuglant comme un ivrogne: "Riki!! sacré couillon!! Ça fait combien d'années?! Allons nous en jeter un coup comme au bon vieux temps!" Puis il saisit par l'épaule le corps inanimé qui avait gardé son expression dubitative et l'entraina dans une ruelle sombre. Les chiens des bas-quartiers ont dû se régaler d'un cadeau pareil. Il y avait environ 2 "Riki" par semaine. Le reste du temps, Je m'entraînais. Avec ou sans le maître. Il possédait encore tout son art, mais il se fatiguait vite. Sa fin approchait alors que ma carrière commençait. Je me souviens encore de ma première cible en solo. Sans mon maître, mon affreux sens de l'orientation naturel avait repris le dessus, et je n'avais que le nom de la cible. quelque chose comme Zaban le borgne. Un brigand notoire que les habitants d'un petit quartier de Nandis avaient décidé d'éliminer en se cotisant. Après deux heures d'errance dans la ville, C'est lui qui finit par me retrouver.
-Bien le bonjour mon bon seigneur, une petite pièce ou plus pour un pauvre nécessiteux?-C'est toi Zaban le borgne?-Si c'est pour un don, oui. Pour une vengeance aussi, enfin, ça dépend de ta bourse.Je tournis mon visage vers l'affreux pachyderme qui me toisait de toute sa hauteur et lui adressa un sourire radieux et sincère.
-Merci. De tout cœur.Une de mes dagues se ficha directement dans son œil droit. Il hoqueta de douleur et tituba de deux pas. Une lame légère s'enfonça dans son cœur. Le mastodonte poussa un dernier grognement et ne bougea plus. Je mis trois heures de plus pour rentrer au camp.
Une épreuve douloureuse m'attendait. Mon maître m'attendait dans la tente obscure, portant juste un caleçon de laine.
-Mes yeux m'ont abandonné aujourd'hui. Je n'ai pas rempli ma mission. Je suis devenu un faible.Je tirais une de mes lames légères en silence.
-Tu connais la sentence applicable aux faibles.-Ah, et pour finir, mon contrat porte sur une bande de brigands sous les ordres d'un certain Zaban, le commanditaire est un magistrat connu. Et désolé d'avoir été un mauvais maître.-Ne vous inquiétez pas. Merci, Ansem.Sa tête sauta sous l'impulsion du coup porté à deux mains. Une larme unique coula sur ma joue.
Je sortis de la tente. La nuit tombait. Une bande de 8 brigands m'attendait à la sortie.
-T'es chasseur de primes?-... Et vous?-C'est toi qu'à chopé le contrat qui pesait sur Zaban?-Ce gros porc?-C'est lui! En avant les gars! pour le chef!Un sourire fugace me passa sur le visage.
-Merci du temps gagné les gars.Le cri de guerre du sous chef s'étouffa, tranché net par une dague en argent. je tirais d'un coup sec sur la chaîne. Sa tête bascula alors en arrière et un bout de cou me revint dans la main en même temps que le poignard. Les autres hommes eurent un léger mouvement de recul. Assez court pour que l'un d'eux s'écroule, un trou à la place de l'œil gauche. Le temps qu'il touche le sol fut suffisant pour moi pour arracher un morceau de poumon à un troisième bandit. Les survivants étaient figés, concentrés, en position de défense. Ils guettaient à présent le moindre de mes mouvements. L'un d'eux eut soudainement une vision de la femme qu'il avait payée la veille qui lui traversa l'esprit. Ce fut sa dernière. Ses deux yeux furent tranchés par le coup circulaire que j'avais lancé. Mais la chaîne s'enroula autour de l'épée d'un autre guerrier qui commença à ricaner de victoire et de soulagement. Pauvre fou. Un vigoureux coup de poignet et sa propre lame ressortit par le haut de son crâne. Les trois derniers poussèrent des hurlements de terreur commencèrent à détaler comme des lapins.
-Pas de chance, mais aujourd'hui, votre mort a été commanditée...C'est quelques semaines plus tard que mon surnom de Loup d'Argent commença à circuler parmi les mercenaires. Mais ce n'était toujours pas mon nom. Il me manquait toujours quelque chose. Mon surnom de Maître d'Armes avait été donné par mes commanditaires, car j'avais comme réputation de tuer mes cibles à chaque fois avec une arme différente. C'est ainsi, de meurtres en meurtres, que je continuais à chercher un sens à ma vie en cherchant un nom, mon nom depuis des années...
Ma cible d'aujourd'hui est un riche marchand de Nandis. je déteste ce genre de contrat. Je tue toujours 3 ou 4 personnes par inadvertance à cause de mon mauvais sens de l'orientation. Mais la nuit est tombée, je marche tranquillement dans une rue calme, la mission d'aujourd'hui en devrait pas être un problème... Mais alors d'ou vient ce sombre pressentiment.
~Particularités propres à votre espèce :Bonne constitution physique et précision, agilité et réflexes efficaces sans être inhumains. Endurance bonne voir moyenne. Pareil pour la résistance à la douleur.
~Ce qu'il aime :La nature en général, la forêt, la méditation, les animaux, la puissance, les personnes modestes et réalistes.
~Ce qu'il ou elle déteste : Les insectes, araignées, les cités humaines, les personnes faibles, ennuyantes ou arrogantes, les idéalistes.
~Ses Peurs : Il est terrifié par les insectes, araignées et autres bestioles. Elles lui font perdre tous ses moyens: soit il entre dans une rage meurtrière folle, soit il s'enfuit à toutes jambes.
~Arme(s) :
la spécialité de Zeromus étant ses diverses armes, ils en possèdent plusieurs:
-Épée Bâtarde à deux mains attachée dans son dos.
-Deux lames légères attachées par la garde à chacune de ses hanches.
-Deux couteaux de lancers cachés dans la ceinture, à l'arrière.
-Un couteau de lancer à l'arrière de chaque biceps, sur le côté extérieur de chaque cuisse, une dague dans la botte droite, tous cachés par une pièce de cuir cousue à l'emplacement voulu.
-Une chaîne d'acier enroulé autour de son torse, finie par un poignard en argent à lame courbe. Arme Qu'il a baptisé Fouet Gris.
Beaucoup d'autres qu'il ne porte par sur lui actuellement.
~Signe(s) particulier(s) : Ses yeux brillants dans la nuit lui donne un air fantomatique dans l'obscurité, lui donnant, avec l'éclat des épaulettes, le surnom de loup d'argent.Il peut être patient si la situation l'exige, et malgré le fait que son niveau n'atteigne pas celui d'un assassin, il peut se camoufler dans l'ombre. Il est bien plus à l'aise et ses capacités augmentent légèrement en forêt. Il parle aux loups. Il possède presque l'intégralité des armes en fer existantes dans sa tente, gardé par sa réputation meurtrière, mais n'en emporte que certaines avec lui, par souci d'agilité.
~Points forts : Sa dextérité, une lame en main, et dans le lancer de couteau, et dans les coups de pied occasionnels. Sa capacité à maitriser n'importe quel arme en fer. Son instinct, souvent exact, sa sincérité, sa patience. Il garde son sang froid dans la plupart des occasions. Il excelle également dans les techniques de pistage et de chasse, mais ne tue des animaux que pour se nourrir.
~Points faibles : Son incapacité à manier des armes en bois, sa faiblesse lorsqu'il n'a pas d'armes d'acier, faible en combat à mains nues en temps normal, sa sincérité. Il possède notamment une peur phobique des insectes et des araignées, qui lui font perdre tous ses moyens et le font paniquer complètement. Malgré ses capacités de pistage il possède normalement un très mauvais sens de l'orientation. Il est très respectueux de la nature.
~Pouvoirs : aucun
~Capacités spéciales :
-Surhumanité: Pendant 2 minutes, Zeromus surexploite son côté humain, devenant plus rapide, plus précis, sa vision et son intelligence s'accroisse. Mais s'ensuit un contre coup avec une cécité durant dix minutes avec en même temps un engourdissement général de quinze minutes, le rendant très lent dans ce laps de temps. de plus, dans cet état, son odorat est nul.
-Bestialité: Pendant 2 minutes, Zeromus laisse la bête qui est en lui prendre possession de son corps. Il devient insensible à la douleur, ses dents se transforment en crocs, ses yeux deviennent rouges et sa force quintuple. Mais il ne vit alors que pour la destruction, ne différenciant plus alliés d'ennemis, son intelligence étant annihilée. Son odorat, son toucher, son ouïe et son instinct augmente mais il n'utilise plus ces armes, se battant avec ses poings et ses crocs et ne possède plus aucun réflexe défensif. Mais suite à cet état, il est complétement paralysé pendant 5 minutes et perd l'odorat et l'ouïe pour une heure.
-Plénitude: Ce pouvoir met dix minutes à s'exécuter. En se calmant et en méditant, Zeromus peut récupérer de ses blessures plus rapidement et peut gagner l'équivalent de 5 heures de sommeil en une demi-heure de méditation. Il ne peut exécuter ce pouvoir que dans un endroit naturel et calme et, ans cet état, son seul sens restant est l'ouïe. S'il est blessé dans cet état ou qu'il sort brutalement de cet état, (brisant ainsi sa concentration) il risque des dommages internes variables ( le cœur repartant violemment, explosion possible de capillaires sanguins sous la pression, donc hémorragie interne). Il est donc très exposé dans cet état. Il faut trois minutes pour sortir de cet état sans dommage.
-Poigne du Maître d'Armes: par sa force de volonté, Il rappelle à lui toutes ses armes, quel que soit l'endroit où elles sont fichées. Cette capacité est utile, notamment pour rapidement récupérer ses armes ou pour achever un ennemi déjà enchaîné au Fouet Gris, la chaîne revenant dans ses mains, elle déchire en passant ce qu'elle enserrait. Mais cette capacité n'est utilisable qu'à une distance de 10 mètres maximum et n'est applicable qu'avec les armes qu'il a préalablement touchée pendant plus de 10 secondes, la maîtrisant ainsi.
~Talent secret :aucun
~Ma couleur utilisée : Navy
[color=#3A7575]~Lien de votre inventaire : mon inventaire
[b]~Code : Approuvé par Emy~Narrateur/P.N.J : Non merci, je vais me débrouiller
~Statut :Terminé[strike][i]