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P.N.J | Sujet: Une rencontre fortuite Dim 31 Mai - 14:42 | |
| [...suite de ~ICI~]L'ambiance dans l'entrée était d'un calme surnaturel, et sa désertion rappela à Dame Elizabeth l'épisode de l'île flottante qui manqua de causer une catastrophe. Quand bien même ce n'était point le genre de sujet qu'elle était tenue d'avoir, elle ne put se priver de manifester ses doutes au Roi. - Que pensez-vous qu'il se passe à Chaara-khole Majesté ? Demanda t-elle d'une voix hésitante. - Soyez tranquille ma Dame, j'ai une pléiade sur le coup. Et en qualité de Roi je puis vous assurer que le ou les responsables figureront bientôt sur mon mur ! Répondit sommairement Uldrian. L'île de Chaara-khole faisait partie intégrante de son royaume, il était donc primordial d'y faire respecter son autorité ! Cependant, ce qui tourmentait réellement le souverain se trouvait en la personne de Sloac von Hondia. Cet inquisiteur Haut-Elfe s'en venait enquêter au nom de la couronne, il avait donc les pleins pouvoirs quant au devenir de leur deux nations. Son discours d’accueil n'ayant pas eu l'effet escompté, Uldrian allait devoir utiliser une autre méthode. Dame Elizabeth était parfaitement informée de ce plan de secours, ce fut d'ailleurs pour cette raison qu'elle lui conseilla Albrecht pour endormir la vigilance du seigneur Elfique. Ceci n'ayant malheureusement point fonctionné, c'était à elle qu'en revenait la charge de cette mission. Un acte dont Althéa n'avait guère besoin d'avoir connaissance, aussi, signalant à cette dernière de prêter écoute à ses mots, elle s'exprima en messe basse... - Prenez le couloir Barat, puis entrez dans l'appartement de gauche. Je vous confie la protection de ma fille. Allez ! Ordonna la Dame avec froideur. Elle devait à présent se concentrer sur sa tâche, car une fois à portée de l'inquisiteur, sa vie allait changer du tout au tout, alors autant se mettre dans le personnage dès maintenant ! D'ailleurs en parlant du loup, les grandes portes s'ouvrirent avec force, laissant ainsi apparaître une silhouette de grande taille. Par la suite, cette dernière s'avança jusqu'aux prisonniers avant de dévisager le petit Roi du haut de ses deux mètres. Ses yeux d'un bleu perçant semblaient être en mesure de sonder votre âme... Manifestement préoccupé, l'Elfe s'adressa à Uldrian d'une voix solennelle. - Veuillez pardonner mon intrusion, Uldrian, mais je ne suis point ici pour faire l'objet d'une attente. Dois-je donc m'adresser ailleurs ?Du point de vue de Sloac, cet enfant était un usurpateur, mais étant donné que les affaires politiques de cette contrée ne le concernaient pas, la seule chose qui l'intéressait était de savoir ce qu'était devenue la Princesse Iliyasviel von Hondia, et de la ramener parmi les siens. - Pardonnez-moi digne représentant des Hauts-Elfes, mais un événement nouveau réclame toute mon attention. Se pressa t-il de répondre en se postant devant l'inquisiteur. Aussi, permettez-moi de vous confier aux bons soins de Dame Elizabeth. Celle-ci se fera une joie de vous conduire jusqu'au gouverneur Vultinien qui eut l'immense honneur de faire la rencontre de sa Majesté.Le regard suspicieux de l'Elfe voyageait au gré des visages qui le lorgnaient, néanmoins, en dépit de sa méfiance, il n'avait aucune raison de refuser cet entretien, bien au contraire. De ce fait, il approuva cette proposition d'un hochement de tête et suivit la Dame qui elle-même remontait les pas d'Althéa. Car sa destination se situait au bout du corridor, juste en face de l'appartement où se préparait sa fille. ¤ 7 Khole Gaïa ¤ ~ Il est 9 heures 03 ! ~ |
| | | Albrecht Rothke | Sujet: Re: Une rencontre fortuite Sam 20 Juin - 22:21 | |
| Malgré le calme presque surnaturel du corridor, je n’arrivais pas à m’entendre penser. Comme si mes pensées se bousculaient toutes aux portes de mon esprit dans un chahut sans fin. Je cherchais un moyen de me tirer de ma situation délicate, pourtant la seule solution qui m’apparaissait pour le moment était de coopérer sans opposer de résistance. Que pouvais-je bien faire, de toutes façons, face au roi et à sa garde rapprochée ? Je n’étais nullement guerrier et mes talents de barde n’allaient pas, ici, m’être d’une grande utilité. La seule mélodie que je pouvais produire actuellement était celle des fers qui enserraient mes poignets, chaînes pendantes qui cliquetaient à chacun de mes mouvement. Il n’était pas aisé à ce moment de voir quelconque porte de sortie. Uldrian était indéniablement un petit salopard sans empathie. Si jeune et pourtant déjà si cruel, si son règne durait, il n’y avait aucun doute sur le fait que bien des choses allaient changer à Nandis. A commencer par la vie des nobles. Celle des roturier finirait elle aussi indéniablement par être impactée. Je me fichais éperdument de leur sort, c’était ça aussi un fait indéniable. Cependant, j’étais en première ligne pour vivre les changements majeurs qui se profilaient. A ce moment précis, je ne pouvais que regretter d’avoir quitté Freezis qui me semblait si douce dans mes souvenirs. Certes je ne m’y faisais pas autant d’argent mais au moins, j’y étais traité comme une personne chère aux cœurs et je n’étais pas encore vu comme le taulier d’un bordel crasseux. Pourtant j’avais offert à ces filles bien plus que ce que le roi pouvait penser. Je leur avais donné un toit, une rémunération bien supérieure à tout ce qu’elles auraient pu prétendre en continuant d’officier dans les rues sombres et surtout, je leur avais offert la sécurité. Je trouvais dégradant et vexant qu’on puisse remettre en cause ce que j’avais bâti, même si on pouvait trouver le métier sale, je n’avais fait que rendre un métier qui était impossible à faire disparaître un peu plus agréable pour quelques femmes triées sur le volet. Et à ce moment-là, une de mes meilleures employées était à mes côtés et prenait les mêmes risques que moi. Il semblait que la passation de pouvoir pour me laisser me concentrer sur mes activités secondaires allaient devoir attendre un peu. Ma situation était telle que j’en oubliais volontiers les évènements de Chaara-khole, cette île pouvait bien être à feu et à sang, ce qui m’importait c’était de sauver ma peau. Après tout, était-il une seule chose plus importante que moi ? Surement, mais pas pour moi. Malgré mes pensées qui se bousculaient, je discernais les paroles du roi, toujours aussi imbu de sa personne et certain que le règne par la terreur allait être d’une efficacité totale. Sale petit morveux, si j’en avais les pouvoirs actuellement, j’aurais bien misé gros pour avoir sa tête dans un sac. Cependant je devais bien me faire une raison, actuellement, c’est lui qui avait se pouvoir sur ma vie. Les mots d’Elizabeth résonnèrent tout de même à mes oreilles. C’était donc sa fille qui était « l’heureuse » élue pour épouser ce gosse ? Je lui souhaitais bien du courage à cette petite, je pense que même une vie de travail dans mon établissement serait moins dure qu’une semaine avec ce roitelet. Il se passait enfin quelque chose, nous croisions la route de l’invité d’honneur de la journée, l’inquisiteur Sloac. Le bougre était immense. Il imposait le respect rien que par sa stature, lui. Je ne pouvais que m’imaginer ce qu’il donnerait en dirigeant, ne le connaissant pas personnellement. De plus, je ne connaissais pas vraiment la façon de gouverner de la famille Von Hondia, n’aillant jamais mis les pieds dans leurs terres. Alors qu’il me toisait, les chaînes aux poignets, je me permis tout de même de le saluer, après tout, quitte à être mis au cachot, autant laisser ma marque auprès des grands. -Grand Inquisiteur, bienvenue à Nandis, je suis désolé mais je crains fort de ne pas pouvoir vous divertir avec mes chants ce soir. Le jeune roi n’a pas vraiment apprécié le discours que j’ai eu à préparer en une seule nuit. Bien que l’acte fût quelques peu insolent, j’avais gardé un ton solennel et respectueux, la voix sans la moindre trace des tremblements qui devraient me parcourir aux vues de ma situation précaire. Cet excès de zèle n’était peut-être pas une bonne idée mais vu ma situation, bien peu m’en importait. Après tout, que pouvait-il y avoir de pire que de pourrir dans un cachot en attendant de mourir ? Je n’avais aucune maîtrise sur les évènements et ça m’agaçait au plus haut point. Il n’y avait cependant aucun moyen de changer les choses, pour le moment du moins. Il allait falloir prendre mon mal en patience et au moins accepter de côtoyer l’humidité et la fraîcheur de ma future cellule pour un temps, bien loin du confort de ma chambre. ¤ 7 Khole Gaïa ¤ ~ Il est 9 heures 04 ! ~ |
| | | Althéa | Sujet: Re: Une rencontre fortuite Dim 21 Juin - 20:02 | |
| Cette pièce, dans laquelle nous étions, me semblait soudainement trop petite pour nous tous. La tension qui s'y était installée avec la mise aux arrêts du barde et de sa compagne était fortement palpable. Je n'avais aucuns avis à émettre et, dans le cas où j'aurai pu m'exprimer, je doute que j'aurai été contre l'avis du roi. Non pas que j'approuvais la sanction sévère à l'encontre de ces deux-là, mais je ne désirai point jeter la honte sur ma famille. Surtout que je n'étais qu'un pion au milieu de tout ce beau monde, à l'instar des autres gardes présents aux portes de la pièce. Mais ce n'était pas pour autant que je cessais de penser, de réfléchir, de mettre mes pensées dans l'ordre. Observant d'un air inquiet le jeune roi s'adresser à Albrecht, fredonnant un air étrange, l'effleurant de son index avant de mettre un terme au manège du barde. Jusque là, il n'y avait que le doute qui planait en moi quant à cet enfant qui me semblait, à cet instant, être quelqu'un d'autre. Mais... ce qu'il déclara ensuite, au sujet des divers bordels qui parsemaient la cité de Nandis, me le fit remonter dans mon estime. Sans pour autant éclipser les interrogations que j'avais à son encontre. Globalement, ma morale allait contre ce genre de pratique, c'était probablement la raison principale qui me faisait ne pas aimer le barde. Mais au fond, je ressentais tout de même une légère peine pour ce dernier. Il avait été amené ici, sans trop savoir ce qu'il devait faire et d'un instant à l'autre, quoi que l'on en pense de ce qu'il avait construit, avait été réduit à néant. Mais bon. Rapidement, je cessai de penser à tout cela lorsque ma cousine se leva d'un coup pour aborder le jeune roi, en s'inclinant. Elle n'eut clairement pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il la coupa dans son élan. J'écoutais alors attentivement ce qu'il se passait, jetant toujours un œil à l'extérieur où je pouvais toujours apercevoir l'île de Chaara-Khole avec ce rocher volant au-dessus. Le calme semblait avoir repris sa place, de la fumée s'élevant dans les cieux. Je déglutis légèrement pour refouler ma frustration de ne pas pouvoir m'y rendre là-bas et aider les gens sur place. Soupirant calmement, je me demandais bien ce qu'il avait pu se passer. Depuis ce matin, rien n'allait normalement. Me demandant même si cette visite, actuellement, se passait normalement. L'inquiétude montant en moi, mes oreilles furent soudainement captées par un mot prononcé par le roi : Votre fille. *Euh... Quoi ?* Tournant la tête en direction des deux là, l'esprit un peu brouillé, cherchant à mettre mes idées au clair. Avais-je bien entendu ? La seconde phrase du roi ôta le doute qui planait en moi. Il me désigna, par le biais d'Elizabeth, que je sois mise auprès de sa futur dulcinée avant d'inviter ma cousine à son bras et sortir de la pièce. *La fille d'Elizabeth... la prochaine reine ? Depuis quand... ils s'intéressent à mettre la main sur le roi ?*Depuis le jour où je fus adoptée par la famille Avelyn et mise dans leur garde rapprochée de leurs membres les plus éminents, que ce soit les commerciaux, les voyageurs ou encore ceux directement postés au gouvernement, jamais ils n'avaient été intéressés à mettre un pion en-haut de la pyramide. Suivant juste bêtement le mouvement, je refermais la marche, derrière Uldrian et ma cousine, j'étais plongée dans mes songes. Peut être avais-je loupé quelque chose... mais ayant vécu deux cents ans avec eux, étant une énorme famille s'agrandissant au fil des ans, jamais j'aurai pu être au courant de tout. Mais ayant capté quelques conversations, j'avais toujours pensé qu'ils n'avaient que d'intérêt à s'associer ou trouver des accords avec le gouvernement en place. Maintenant, si une des filles des Avelyn allait être offerte en tant que futur épouse au nouveau roi, c'est que quelque chose se tramait. Devais-je craindre une fissure entre les membres de ma propre famille ? Si c'était le cas, qu'allais-je devoir faire ? À quelles décisions allais-je devoir faire face ? Pensant pouvoir bien veiller sur les miens, je me rendis compte par cette évidence qu'au final, je ne savais strictement rien. Je misais trop sur leur bienveillance, comme si c'était un simple écho de nostalgie envers Dunnas et Aerin qui m'avaient adoptée à mes vingt-cinq ans. Je me mordis la lèvre inférieure, continuant à marcher droit devant moi, fixant le dos de ma cousine, le regard inquiet. Je ne cessais de me répéter la question : *Qu'est-ce qu'il se passe ? Je n'aime pas ça du tout...*Quant aux deux ouvrant la file, Saelie et Albrecht, je ressentais bien leur détresse. Pour l'un, il était désemparé et pour l'autre, elle était paniquée, semblant ne plus oser détourner le regard de devant elle. Après tout, c'était normal. Je les comprenais mais que pouvais-je bien y faire ? J'aurai aidé si cela m'aurait été possible. Chassant cette culpabilité de ma tête, je m'intéressais alors à ce qu'Elizabeth demandait au roi au sujet de Chaara-Khole. Il était de toutes évidences normale qu'elle s'en soucie vu qu'elle y passait sa majeure partie de son temps là-bas. À ce moment-là, je n'attendais que le moment où l'un des deux allaient m'y envoyer sur le champs. Mais rien ne vint. Ma frustration grandissante, je rongeais mon frein pour ne pas intervenir. Etant néanmoins rassurée d'entendre que Uldrian y avait envoyé une troupe, tout en espérant qu'ils seraient à la hauteur de ce qui les attendraient là-bas. Car si j'y avais été moi-même, aucuns des coupables n'auraient été épargnés et seraient tous passés sous mon épée. Serrant les poings, mon attention fut attirée par les murmures de ma cousine. Ainsi, elle décidait de m'envoyer auprès de sa fille. Bon, après tout, le roi le lui avait bien demandé. Ne pouvant clairement pas refuser, je m'arrêtai nette, m'inclinant promptement : - Oui, ma Dame. J'y vais de ce pas. Dirai-je monotonement, tournant les talons dans la direction indiquée par Elizabeth. M'enfonçant alors dans le couloir Barat, je jetai un dernier regard en direction du groupe, l'immense porte s'ouvrant subitement devant eux, laissant paraître un elfe à la carrure intimidante. Il était immense. De là où j'étais, je pouvais aisément écouter leurs échanges sans peine et, apparemment, il n'était pas là pour rigoler celui-là. La tension se faisant sentir dans la voix du jeune roi, je ne pouvais m'empêcher de me demander si cet homme allait lui poser des soucis. Entendant alors les termes de "Haut-Elfe", je pu mettre le nom sur cet individu que j'avais découverts lors de la lecture d'un article de Cape sur le Monde. *Sloac Von Hondia...* me dis-je dans la tête. Ne cherchant alors pas à en comprendre d'avantage, je me retrouvais devant la porte de la fameuse pièce où j'allais tomber nez-à-nez avec la future reine. Légèrement tendue, me frappant les joues de mes mains à trois reprises, je me secouai pour me raviver l'esprit avant de frapper à la porte fermement. Attendant l'accord d'entrée, d'une voix étouffée derrière celle-ci. Je saisis la poignée et j'ouvris la lourde porte et entrai dans la pièce. Guettant d'un d’œil Elizabeth venir dans ma direction, suivit de l'inquisiteur Haut-Elfe à sa suite. [Althéa Out : Suite dans les appartements ~ICI~ ... ] ¤ 7 Khole Gaïa ¤ ~ Il est 9 heures 04 ! ~ |
| | | Narrateur | Sujet: Re: Une rencontre fortuite Mer 8 Juil - 13:55 | |
| Désormais seul en compagnie des prisonniers, Uldrian ne manqua point de souligner à Albrecht que Sloac se moquait bien de sa situation. Il l'aurait fait égorger sous ses yeux que l'Elfe n'aurait même pas cillé ! À ces mots, le Barde ne put que l'observer disparaître au bout du couloir dans une totale indifférence. Quoi qu'il en était, la marche reprit. Les six gardes qui cerclaient leur position marchaient en cadence, mais alors qu'ils atteignaient la grande porte, Brewen se manifesta ! Une urgence ! brailla t-il. Hélas, le Roi se fichait bien de la nouvelle, l'homme n'était qu'un colporteur, il lui sera donc facile de se renseigner directement à la source une fois qu'il en aura terminé avec eux. Aussi, sans laisser le temps à son représentant de s'exprimer, Uldrian fit signe aux soldats en poste à l'entrée de l'empoigner. Interloquée par cette soudaine étreinte, Brewen voulut s'en défendre. Aussitôt maîtrisé, le Monarque soumit Saelie à la question : Est-ce bien lui ? "Oui ! je le reconnaîtrais entre mille", affirma t-elle. Vous a t-il bien traité ? "Tout n'est qu'une question de jugement votre Majesté, la maison veut que l'on réponde par la positive à toutes les exigences de la clientèle." Il allait de soi que cela devait être dans le respect de l'humain, c'est pourquoi la réponse était si délicate à livrer. Mais sentant le Roi s'impatienter, la courtisane abrégea. "Sir Brewen me fit part de son désir d'avoir une relation longue et douce à la condition que je l'appelle "papa" et me comporte comme à l'aube de mes dix ans..." MENSONGE !!! Hurla tout-à-coup l'ancien contremaître. Assommé sur-le-champ pour avoir haussé le ton en la présence de son Souverain, Uldrian ordonna la mise aux arrêts immédiate de Brewen.
Saelie tenait sa vengeance, et ce fut le visage radieux illuminé par un joli rayon de soleil qu'elle traversa les jardins royaux. Sur le moment, plus rien n'existait. La touche délicatement parfumée des plantes lui donnait l'impression de courir les champs qui tapissaient la terre du Phénix. Puis elle se souvint de Sir Albrecht... Le barde marchait à ses côtés, et curieusement, ce fut au sein de cette ambiance lugubre et silencieuse que la jeune femme se sentit au plus proche de lui. Fiers et droits, tous deux faisaient face au soupirail qui se rapprochait à chacun de leur pas. Un instant... quoi ? un soupirail ?! Puis d'ailleurs, pourquoi avoir traversé l'éden ? N'étaient-ils pas censés se rendre aux cachots ? Saelie regardait partout, et manifestement, il n'y avait point d'erreur, le Roi était sur leurs talons, et la grille fut levée une fois qu'ils y parvinrent. Le trou ainsi révélé laissait entrevoir un escalier aux marches traîtresses. L’exiguïté de la pente força les gardes à se ranger en colonne. Positionnée derrière le barde avec un soldat qui faisait frontière entre les deux, la courtisane angoissait. Ainsi les lueurs de l'aurore cédèrent finalement la place à l'obscurité froide et humide des oubliettes...[OUT : Au cachot ~ICI~...]¤ 7 Khole Gaïa ¤ ~ Il est 9 heures 15 ! ~ |
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